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Covid-19 : Le virus qui tombe à pic dans l’agenda de Bill Gates

Bill Gates a beaucoup investi dans le développement de vaccins contre le coronavirus. Il a aussi investi dans un grand exercice pour faire des recommandations mondiales en cas de pandémie de covid, et est impliqué dans le développement d’une identité numérique pour chaque individu sur la planète. Retour sur deux projets, Event 201 et ID2020, qui permettent de mieux comprendre où ces gens veulent en venir.

Gates est en train de financer 7 des vaccins les plus prometteurs, selon les médias. Il est superactif pour défendre ses vaccins, et coordonner les Etats derrière le projet de vaccination mondiale. Deux démarches, Event 201 et ID2020, montrent que nous sommes pris dans un processus qui ne doit rien au hasard.

Gates n’est pas le seul « philanthrope » investi dans la lutte contre les virus en général, et surtout le coronavirus. Mais il est le leader. Par exemple, avant la fin du financement US, c’était le 2e plus gros donateur de l’OMS avec 280 millions donnés en 2016 (dont 80% du budget vient de dons), il doit donc être aujourd’hui le premier. mais d’autres structures qu’il finance financent l’OMS, comme le GAVI.

Event 201: le jeu de rôles de la pandémie

Le 18 octobre 2019 à New York a eu lieu un exercice appelé Event 201, pour anticiper la réponse à une pandémie sévère de coronavirus. Cet événement était organisé par le Johns Hopkins Center for Health Security, la fondation Bill et Mélinda Gates, et le Forum Economique Mondial.

On ne présente plus la Fondation Gates, qui finance l’OMS plusieurs programmes de recherche sur un vaccin contre le coronavirus.

La fondation Johns Hopkins, « Centre pour la sécurité sanitaire », ambitionne de « protéger la santé des gens des épidémies et désastres« . Elle bénéficie de financements publics et privés, notamment de la fondation Rockefeller, de la fondation Gates, de l’OMS, de l’Open Philanthropy Project, du ministère US de l’Intérieur, de la Food and Drugs Administration US, de diverses agences de sécurité US.

Un virus semblable au coronavirus de 2019

L’objectif d’Event 201, qui a réuni un petit comité de 15 mondialistes (issus de l’ONU, de labos pharmaceutiques, de la fondation Gates, de la McGill University, de l’université de Columbia, du centre chinois de prévention des maladies, de la banque, de l’industrie…) était de tester la coopération internationale entre industriels, gouvernements et institutions internationales en cas de pandémie de coronavirus.

En effet, l’exercice portait sur un virus appelé Corornavirus Acute Pulmonary Syndrome (syndrome pulmonaire aigu de coronavirus). Bien-sûr, ce virus était une FICTION comme c’est écrit en gras et en majuscule dans les documents.

Dans cette « fiction », on envisageait donc un virus « de la même famille que le SARS ou le MERS [1] mais dont les antigènes sont différents« . Il est précisé ensuite que « Le virus existe dans la population de chauves-souris frugivores depuis de nombreuses années et transmis aux porcs domestiques« , ou encore que « Comme le SRAS et le MERS, une mutation du virus CAPS a permis une infection humaine, menant à un ou plusieurs effets sur les éleveurs de porcs en Amérique du Sud, mais avec une propagation humaine-humaine limitée. Comme le SRAS, une autre mutation du virus CAPS a permis par la suite transmission interhumaine« .

Un scénario qui ressemble étrangement à celui qu’on a connu avec le coronavirus, même si cette fois, le virus partait du Brésil et pas de la Chine. Et cela continue: le document qui décrit le syndrome précise que le « CAPS » est « plus transmissible dans les cas bénins que le SARS -Cov2« , qu’il se propage par des personnes moyennement symptomatiques, que « la transmission se fait par voie respiratoire, principalement par les gouttelettes respiratoires, avec une certaine proportion en suspension dans l’air lors de procédures médicales générant de l’aérosol« .

Or on a découvert que le virus se propage certainement par aérosol, c’est-à-dire avec les micro gouttelettes expirées qui restent en suspension dans l’air. Et que les médecins et soignants ont été contaminés en masse pour cette raison.

Dans Event 201, ce qui était prévu était un taux d’hospitalisation de 50% dont beaucoup nécessitant des soins intensifs, en réalité il a été bien inférieur (et touche surtout les seniors) mais suffisant pour saturer rapidement le système français. Le taux de décès devait être, selon le scénario Event 201, de 14% des personnes hospitalisées et de 7% des personnes infectées (nous sommes en-dessous mais ces chiffres sont encore flous), et une période d’incubation de 5 à 7 jours (le coronavirus a une durée moyenne d’incubation de 4 jours, pouvant aller jusqu’à 14 jours).

Au final, l’exercice envisageait pas moins de 65 millions de morts.

Contrôler l’information et abreuver le public de « messages sanitaires »

Un autre grand axe de travail d’Event 201 était la communication. Et on a vu à quel point la lutte contre les informations non orthodoxes a été intense, aussi bien sur les réseaux sociaux que dans les médias, et bien-sûr dans la communication officielle qui passe pour de l’ « information » auprès d’une certaine presse.

Les organisateurs insistaient sur l’importance d’une « communication efficace » avec des « messages de santé publique » pour « informer le public sur les risques, les actions de protection« , qui selon eux quand ils sont menés correctement, « sont un élément essentiel de l’engagement de la communauté et de la construction de la confiance du public« .

Nous avons bien eu des « messages de santé publique » en France, quasiment quotidiennement, mais souvent contradictoires et mensongers. Et cela s’est vu, même s’il reste encore beaucoup de lièvres à soulever dans cette gestion de crise. On a aussi vu que le contrôle de l’information a été un des objectifs principaux des autorités. Dans Event 201, le document relatif à l’aspect « communication » revient d’ailleurs sur la « concurrence » que représentent les « faux messages qui peuvent nuire à la confiance du public ». Ces « faux messages » sont de la « désinformation, des informations erronées partagées par divers canaux, et de la désinformation« , et il convient bien-sûr d’agir, d’abord sur les « réseaux sociaux« .

La crainte est que les jeunes en particulier font davantage confiance à ce qu’ils lisent sur les réseaux sociaux que dans les médias officiels. Et pire que tout: « À l’automne 2018, une équipe de chercheurs a identifié de manière systématique un effort concerté pour diffuser la désinformation et la discorde sur l’innocuité des vaccins« .

Audition de Zuckerberg le 23 octobre 2019

On nous explique que, si les plateformes de réseaux sociaux « ont tenté de modifier leurs algorithmes pour limiter la diffusion de fausses informations et de promouvoir des informations correctes« , le problème persiste malgré tout.

C’est amusant, parce que justement, en octobre 2019 Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, a été épinglé par le Sénat US pour sa censure des informations sur les dangers des vaccins. L’exercice visait donc aussi à envisager les réponses possibles à ces « fausses informations », tout en conservant une façade à peu près démocratique.

De l’argent pour les pays en développement

L’exercice comportait aussi un volet « financement », axé sur l’aide aux pays en développement pour apporter le vaccin à leurs populations.

Et justement, nous venons d’assister à un grand coronathon auprès des Etats, des institutions et bien évidemment des donateurs privés, pour financer la recherche de vaccins et leur diffusion dans les « pays en développement ». 7,4 milliards d’euros de promesses de dons ont été annoncés.

« Nous devons développer un vaccin, le produire et le déployer dans tous les coins du monde. Et nous devons le rendre disponible à des prix abordables« , a déclaré von der Leyen, présidente de la commission en lançant le 4 mai l’opération « Coronavirus Global Response« . Evidemment, l’initiative est soutenu par la Fondation Bill et Mélinda Gates. Selon la tribune de 6 dirigeants dont Macron, Merkel, Charles Michel (Belgique), ils expliquent : « Les fonds collectés donneront le coup d’envoi d’une coopération mondiale sans précédent entre les scientifiques et les régulateurs, l’industrie et les gouvernements, les organisations internationales, les fondations et les professionnels de la santé« .

Dans le document sur les mesures médicales, une attention est portée à la distribution du nouveau vaccin à l’ensemble de la population mondiale. Pour cela, il convient de développer une chaîne logistique internationale pilotée par l’OMS ou une institution du genre.

Des « recommandations » qui ont été bien suivies

A la suite de l’exercice, diverses recommandations ont été formulées, à destination de tous les acteurs concernés, en premier lieu les Etats. Et elles ont été bien suivies. Ces 7 recommandations sont, en gros:

  • « Les gouvernements, les organisations internationales et les entreprises doivent planifier dès maintenant comment les capacités essentielles des entreprises seront utilisées lors d’une pandémie à grande échelle« . Il est ainsi recommandé de développer des partenariats Etats-industrie. A ce sujet, la France a à peu près tout raté, mais d’autres pays comme l’Allemagne ont mis leur industrie en ordre de marche.
  • « L’industrie, les gouvernements nationaux et les organisations internationales doivent travailler ensemble pour améliorer les stocks de contre-mesures médicales (MCM) [vaccins essentiellement] détenus au niveau international afin de permettre une distribution rapide et équitable pendant une grave pandémie« , et pour cela il faut une collaboration OMS- CEPI (alliance pour le développement de vaccins, « Coalition for Epidemic Preparedness Innovations » [2])- GAVI (une alliance internationale public-privé pour vacciner les pays en développement [3]).
  • Recommandation peu suivie: « Les pays, les organisations internationales et les sociétés de transport mondiales devraient travailler ensemble pour maintenir les voyages et le commerce pendant les pandémies graves. Les voyages et le commerce sont essentiels à l’économie mondiale ainsi qu’aux économies nationales et même locales, et ils devraient être maintenus même en cas de pandémie« . Là, on peut s’interroger sur la raison pour laquelle tout a été stoppé dans plusieurs pays, sur le modèle chinois. Ce qui va nous imposer de rembourser des milliards d’euros dont on ne sait pas trop où ils sont partis.
  • « Les gouvernements devraient fournir davantage de ressources et de soutien pour la mise au point et la fabrication accélérée de vaccins, de produits thérapeutiques et de diagnostics qui seront nécessaires pendant une grave pandémie« : là aussi la France a eu beaucoup de retard à l’allumage, mais Macron est aujourd’hui très impliqué dans la vaccination de la population des pays en développement et de la population française. Pour les tests, comme on l’a vu c’est la débâcle. Les participants d’Event 201 recommandent là aussi une coordination entre l’OMS, le CEPI et le GAVI.
  • « Les entreprises mondiales devraient reconnaître le fardeau économique des pandémies et lutter pour renforcer leur préparation« . L’idée ici est de préparer les entreprises à anticiper le risque et à investir pour assurer l’activité en période de pandémie, car « Une pandémie grave entraverait grandement la santé de la main-d’œuvre, les opérations commerciales et la circulation des biens et des services« .
  • « Les organisations internationales doivent accorder la priorité à la réduction des impacts économiques des épidémies et des pandémies« . Le document rappelle qu’il ne faut pas entraver la consommation, et qu’il faudra certainement « une réévaluation du soutien financier« , car « de nombreux secteurs de la société peuvent avoir besoin d’un soutien financier pendant ou après une pandémie grave, y compris les établissements de santé, les entreprises essentielles et les gouvernements nationaux« . Comme les ressources nationales sont limitées, il faut créer un fonds international: « La Banque mondiale, le Fonds monétaire international, les banques régionales de développement, les gouvernements nationaux, les fondations et autres devraient étudier les moyens d’augmenter le montant et la disponibilité des fonds en cas de pandémie« . Et c’est exactement ce qu’il est en train de se passer.
  • Enfin, le dernier point porte sur la propagande, ou communication. La recommandation demande que « les gouvernements et le secteur privé » élaborent des « méthodes de lutte contre les erreurs et la désinformation avant la prochaine riposte à la pandémie« . On comprend donc que cet axe est essentiel est que dès octobre 2019 il fallait mettre en place des mesures de contrôle de l’information. Là encore, point de salut sans le privé, et les gouvernements sont appelés à nouer des « partenariats avec des sociétés de médias traditionnels et sociaux pour rechercher et développer des approches agiles pour lutter contre la désinformation« . La démarche est même précisée:
    • « Cela nécessitera de développer la capacité d’inonder les médias d’informations rapides, précises et cohérentes« .
    • « Les autorités de santé publique devraient travailler avec des employeurs privés et des dirigeants communautaires de confiance tels que les chefs religieux, pour diffuser des informations factuelles aux employés et aux citoyens« .
    • « Des employeurs du secteur privé de confiance et influents devraient créer la capacité à augmenter facilement et de manière fiable les messages publics, à gérer les rumeurs et la désinformation et à amplifier les informations crédibles pour soutenir les communications publiques d’urgence« . La communication sur les « vrais messages » doit aussi être menée dans les entreprises.
    • « Les agences nationales de santé publique devraient travailler en étroite collaboration avec l’OMS pour créer la capacité d’élaborer et de diffuser rapidement des messages de santé cohérents« : à ce niveau, on imagine que le débrifing ne sera pas très positif pour la France, où la cohérence des messages a cruellement fait défaut.
    • « Pour leur part, les sociétés de médias devraient s’engager à veiller à ce que les messages faisant autorité soient classés par ordre de priorité et à ce que les faux messages soient supprimés, y compris en utilisant la technologie« . Les sociétés de médias en question incluent les réseaux sociaux, habilités à trier l’information, en mettant tout en haut de la hiérarchie la communication officielle.

ID2020, une identité numérique contrôlée au niveau mondial

Un autre événement qui a eu lieu à l’automne 2019 est l’initiative ID2020, lancée en 2016 par Microsoft (dont Bill Gates détient encore un tas d’actions), et Accenture. Le sommet de 2019 a eu lieu en septembre, et comme tous les ans il a réuni des entreprises, des représentants de gouvernements, des agences de l’ONU, des ONG et des membres des milieux académiques.

Le communiqué de presse d’Accenture sur ID2020 est assez clair: « Environ un sixième de la population mondiale n’est en effet pas en mesure de participer à la vie culturelle, politique, économique et sociale car elle ne dispose pas de l’information la plus élémentaire : une preuve écrite attestant de son identité. Cette preuve est fondamentale pour garantir l’accès à un large éventail d’activités et services, notamment l’éducation, la santé, le vote, la banque, la téléphonie, le logement, les services sociaux ou encore la garde d’enfants. L’objectif de l’initiative ID2020 est de faire de l’identité numérique une réalité grâce à une approche technologique s’appuyant sur des systèmes dont la sécurité et la fiabilité ont été largement démontrées« .

Le but est donc de créer tout un système de traitement (blockchain) donnant accès à l’ensemble des données numériques concernant les individus, c’est-à-dire toute la vie numérique. Les données bancaires, médicales, professionnelles, sociales, administratives… seront ainsi standardisées et accessibles en tout ou en partie, selon le « besoin ». Tout cela sera imposé à l’ensemble du monde, pour n' »exclure » personne. Le système est basé sur la plateforme Microsoft Azure.

Là encore, on retrouve parmi les « partenaires » le GAVI, le CARE ou la fondation Rockefeller.

L’enjeu est que chaque individu ait une carte d’identité numérique, standardisée et certifiée. On peut mettre cette démarche en parallèle avec certaines recherches et expérimentations, notamment par la fondation Gates, comme ce brevet de micropuce déposé le 26 mars 2020, qui pourrait bien correspondre à une sorte de système de traçage de la santé des individus. Ou comme les « nanoparticules injectables sous la peau qui émettent une lumière fluorescente invisible à l’œil nu mais visible par un smartphone, et qui pourraient un jour servir à confirmer que la personne a bien été vaccinée« , qui doivent être testées au Kenya et au Malawi, comme l’expliquait Le Monde en décembre 29019. Cette invention du Massachusets Institute of Technology (MIT) a été financée par la fondation Gates.


[1] Le MERS est le syndrome respiratoire aigu qui a touché le Moyen-Orient en 2012, transmis de l’animal à l’être humain.

[2] Créé en 2017 lors du forum économique mondial de Davos, le CEPI est financé par les gouvernements d’Asutralie, Belgique, Canada, Danemark, Ethiopie, Finlande, Allemagne, Japon, Arabie Saoudite, Pays-Bas, Norvège, Angleterre et Suisse, la Commission européenne ainsi que par la fondation Bill et Mélinda Gates, l’ONG anglaise Wellcome qui finance des projets de recherche, des entreprises, et le fonds de l’ONU de solidarité pour la réponse au covid-19.

[3] Le GAVI est lui aussi financé par la fondation Bill et Mélinda Gates, qui est un « partenaire fondateur », ainsi que par l’UNICEF, l’OMS, la Banque Mondiale. Elle fonctionne via des partenariats, notamment avec l’industrie pharmaceutique (GlaxoSmithKline, Merck, Sanofi pasteur, Pfizer…), pour fournir des vaccins pas cher aux pays en développement.

#Covid19 : Le virus qui tombe à pic dans l’agenda de #BillGates: retour sur les projets ID2020 et Event201, l’exercice pandémie d’octobre 2019

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2 commentaires sur « Covid-19 : Le virus qui tombe à pic dans l’agenda de Bill Gates »

  1. Mais comment pouvez vous laisser un fou gérer le monde ? Nous priver de nos libertés est me semble contraire aux Droits de l Homme et du Citoyen. Il s agit de premisses a une Dictature voire un Génocide planétaire. Des hommes ont ete emprisonnés voire tués pour moins que ça. Ne soyez pas ses complices, Agissez pour votre peuple.

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