Un article intéressant de l’avocat Michael P. Senger se penche sur l’origine de l’idée aberrante des « confinements » généralisés apparus en mars 2020. Pourquoi cette solution inhumaine qui n’est mentionnée dans aucun plan « pandémie » -et pour cause!- a-t-elle été imposée à 3,9 milliards d’individus? Cet article tente de remonter le fil de cette stratégie surréaliste….
Le sujet est et restera certainement l’un des grands tabous de cette « gestion de crise » lamentable, qui a été le prétexte pour des régressions sans pareilles des libertés publiques et individuelles: comment a-t-il été décider d’enfermer les gens chez eux alors que jamais une décision aussi stupide et radicale n’avait été prise en matière de santé publique?
Rappelons que le « covid » n’a pas « saturé » les hôpitaux (2% des patients venus dans les hôpitaux en 2020, et 5% des personnes en réanimation selon un rapport officiel de l’Agence technique de l’information sur l’hospitalisation) et qu’il ne tue pas plus qu’une grippe.
Que s’est-il passé en Italie, source des « confinements » en occident?
Tout a commencé en Lombardie, quand le ministre de la « Santé » italien a décidé le 21 février 2020 de la rétention de 50.000 habitants dans la zone où serait apparu le SARS-Cov2. Il n’y avait à ce moment-là qu’un seul décès attribué au covid, en Lombardie et dans toute l’Europe.

L’épidémie de « confinements » a vite pris le monde occidental, la Chine, une partie de l’Amérique latine et de l’Afrique: près de 4 milliards de personnes ont été placées en « confinement » sans aucun débat.
Le 9 mars toute l’Italie était « confinée ».
D’où vient cette idée qu’on ne trouve pas dans les plans « pandémie », même ceux de l’OMS, qui préfèrent l’isolement des cas contact et de zones limitées en début d’épidémie?
Le seul précédent était celui de Wuhan en Chine, avec 50 millions de personnes sous chape de plomb depuis le 23 janvier 2020. Puis l’Italie s’y est mise et a inspiré macron, et les autres.
Pourtant, ces « confinements » répétés « n’ont pas réussi à ralentir de manière significative la propagation du coronavirus et ont tué des dizaines de milliers de jeunes dans tous les pays où ils ont été essayés, y compris l’Italie« , relève Michael P. Senger.
Deborah Birx, ancien médecin de l’armée US spécialiste du SIDA, nommée par Trump à la cellule de réponse au Covid de la Maison Blanche, a écrit dans son livre au sujet de son travail dans ladite cellule, pour sauver les Américains :
« Obtenir l’adhésion aux mesures d’atténuation simples que chaque Américain pouvait prendre n’était que la première étape menant à des interventions plus longues et plus agressives. Nous devions rendre ces mesures acceptables pour l’administration en évitant l’apparence trop manifeste d’un verrouillage complet de l’Italie.
En même temps, il fallait que les mesures soient efficaces pour ralentir la propagation, ce qui signifiait qu’il fallait se rapprocher le plus possible de ce que l’Italie avait fait – un défi de taille ».
Même Neil Ferguson, l’inventeur du modèle aberrant qui a permis de justifier les « confinements », et qui s’était toujours trompé jusque là, était ébahi. C’est parce que l’Italie l’a fait qu’il a compris que l’Europe pouvait imiter la Chine et mettre en œuvre des mesures de « confinement » à commencer par la fermeture de tous les lieux publics, écoles et entreprises comprises.
A la mi avril 2020, une étude à laquelle ont participé Ferguson et son équipe a affirmé que le « confinement » de la ville de Vo en Italie avait été efficace [1]. Etude qui a servi de prétexte au ministre de la « Santé » italien, Roberto Speranza [2], pour « confiner » toute l’Italie dès le 9 mars.

« La conclusion de son étude était, bien entendu, erronée – nous avons maintenant la preuve que le taux d’infection par le Covid était en baisse bien avant le début des confinements dans tous les pays démocratiques, y compris ceux de Lombardie et de Vo’, en Italie. Ferguson a justifié le verrouillage du Royaume-Uni en se basant sur le verrouillage de l’Italie, qui avait lui-même été justifié par une fausse étude menée en partie par Ferguson lui-même« , analyse Michael P. Sender.
Quelques mois plus tard, en octobre Speranza a publié un livre très vite retiré, dans lequel il expose ses vues sur la « nouvelle idée de la santé » et ce qu’il appelle « la gauche ». Evidemment, il croit qu’il faut renforcer le rôle de l’OMS, qui a été un guide pour tous dans la pandémie (il a tout fait pour que les Etats-Unis y restent, par exemple).
Dès le début du mois de février 2020, Sperenza s’est activé pour que les ministres de la Santé des pays européens se réunissent pour parler de la propagation du covid et des mesures préventives, ce qui fut fait le 12 février. Speranza voulait aussi « renforcer la coordination » des Etats membres pour réagir au covid et aux futures « menaces » [3].
Le modèle chinois, une inspiration pour les leaders alignés

C’est Speranza, que les méthodes chinoises n’ont jamais effrayé qui, le 1er en Europe, a osé passer outre toutes les barrières légales et morales existantes, pour faire placer un risque hypothétique avant les libertés les plus élémentaires dans une démocratie.
Quand il a lancé le « confinement » en Lombardie, il l’a expliqué clairement:
« Il s’agit d’une mesure aux implications inquiétantes pour le tissu économique et social, mais aussi d’un terrible impact symbolique.
Restreindre la liberté de mouvement des citoyens, envoyer l’armée pour vérifier que les fermetures sont respectées. La protection du droit à la santé, reconnu par l’article 32 de la Constitution, pourrait-elle nous amener à restreindre d’autres droits fondamentaux garantis par la Constitution ? Et puis, ce type d’intervention fonctionnera t-il vraiment, pour arrêter la contagion ?
Aucun autre pays occidental n’a encore connu ce virus et les stratégies de gestion qu’il requiert. Le seul précédent dont nous pouvons nous inspirer est la Chine, dont le modèle culturel, politique et institutionnel est très différent du nôtre. En Italie, tout le monde le dit depuis des semaines, il serait impossible de faire ce que la Chine a fait. Mais si c’était nécessaire ?«
Sperenza, explique Michael P. Senger, s’est très tôt démené pour alerter sur la « pandémie » en Italie, comme un autre individu, son pendant américain qu’il met en parallèle, Matthew Pottinger. Cet ancien officier des renseignements militaires passé à la politique est très proche de la Chine, parle le chinois couramment, et a parlé à Trump dès le 28 janvier des premiers chinois « testés positifs » au covid sans avoir de symptômes.

Trump l’avait d’ailleurs nommé au Conseil national de sécurité dès 2017, placé comme responsable pour l’Asie par Michael Flynn. Etant aussi très ami avec Deborah Birx, c’est lui qui a tout naturellement été la chercher pour le rejoindre dans la task force covid de la Maison Blanche, où il y avait aussi Anthony Fauci notamment (et Birx était la seule femme…)
C’est aussi Pottinger qui a organisé les premières « réunions covid » à la Maison Blanche dès la mi-janvier 2020, à peu près en même que Speranza a organisé le même type de réunions en Italie à partir du 12 janvier 2020, tous les jours également. Et les deux se sont inspirés de la Chine, comme macron d’ailleurs qui prenait régulièrement la Chine en exemple.
En regardant les nouvelles de Chine à la télé, Speranza s’est a eu l’idée de faire pareil:
« Je regarde ces images et je me dis qu’en Occident, il ne serait pas possible de gérer une crise de cette manière. Mais nous ne pouvons pas nous contenter d’espérer que ce ne sera pas nécessaire…
Et c’est avec cette idée que, le 12 janvier, je crée pour la première fois la task force sur le coronavirus. Je consulte immédiatement les principaux scientifiques italiens, conscient du privilège de pouvoir le faire (…) En tant que rationaliste convaincu, j’ai une vraie foi dans la science… La task force se réunira, en ma présence, tous les jours à 9 heures, parfois plus tôt, sans exception, jusqu’à ce que le Comité technique scientifique (CTS) soit opérationnel.«
Le 29 janvier Speranza appelait personnellement les leaders et des autres partis, alertait le Parlement italien et déclarait que le pays devait « rester uni« , qu’il n’y avait plus de majorité et d’opposition seulement des Italiens face à une menace énorme et que les institutions devaient « défendre les citoyens » (sic.).
Il a aussi alerté l’European Center for Disease Control, le CDC « européen » qui alors considérait la menace comme faible, en appelant directement la commissaire à la Santé Stella Kyriakides qui fut manifestement très sensible à ses « arguments » pourtant plus que limités jusque là. Et il a convoqué la réunion des ministres de la Santé des Etats membres, parce que :
« Mon sentiment est que notre cohésion est défectueuse, que le niveau d’alerte sur le virus est trop bas et que les mécanismes de fonctionnement des institutions communes sont trop faibles pour être activés efficacement en cas d’urgence. En ces heures, une réunion d’urgence des ministres de la santé s’impose« .
Le lendemain 30 janvier les deux premiers cas de covid en Italie ont été annoncés, avec l’état d’urgence dans la foulée.
Quand il a annoncé le « confinement » complet, il a dit avoir conscience du caractère inédit de la mesure. « Cela correspond à une information anonyme publiée le 30 janvier 2020, le jour même où les premiers cas italiens ont été confirmés, par une personne qui a déclaré avoir des amis et de la famille au CDC et à l’OMS et que l’OMS prévoyait de commencer à recréer la réponse de la Chine dans le monde occidental, en commençant par verrouiller les villes italiennes« , explique Michael P. Senger. Ce message disait :
« L’OMS est déjà en train de dire que reproduire la réponse chinoise dans les pays occidentaux sera problématique, et le premier où ils veulent l’essayer est l’Italie.
Si une épidémie de grande ampleur se déclare dans une grande ville italienne, ils veulent travailler avec les autorités italiennes et les organisations mondiales de santé pour commencer à verrouiller les villes italiennes dans une vaine tentative de ralentir la propagation, au moins jusqu’à ce qu’ils puissent développer et distribuer des vaccins, et c’est là qu’il faut commencer à investir ».
Sanger rappelle que le groupe de travail sur le coronavirus mis en place par Speranza avait déjà commandé une étude sur les scénarios possibles pour l’évolution du Covid. Cette étude dirigée par Stefano Merler de la Fondazione Bruno Kessler (FBK) qui avaient travaillé avec la fondation Gates (et son argent) sur Ebola, qui utilisait les données chinoises, a été rendue en secret le 12 février 2020. Et elle n’est toujours pas publique, apparemment.
« Mais Merler a publié deux autres articles de journaux en 2020 avec plusieurs co-auteurs chinois et un financement du gouvernement chinois, chacun prétendant montrer l’efficacité des confinements et des interventions non pharmaceutiques contre le coronavirus en Chine« , ajoute Senger.

Le premier des articles de Merler, co-écrit avec des chercheurs chinois et financé en partie par le gouvernement chinois, est paru en avril 2020. Il prétendait montrer que « la distanciation sociale seule, telle qu’elle a été mise en œuvre en Chine pendant l’épidémie, est suffisante pour contrôler le COVID-19« , sur la base de données fournies par la Chine depuis Wuhan. Le second aussi financé par la Chine et alimenté par des données chinoises, est paru en juillet 2020 et disait montrer que les mesures non pharmaceutiques avaient été efficaces pour contrôler la propagation du coronavirus en dehors de Wuhan.
Pour Senger il s’agit là d' »une opération de blanchiment de propagande pour le compte du Parti communiste chinois tout au long de 2020« .
Autre document clé tenu secret: le « Plan opérationnel de préparation et de réponse aux différents scénarios de développement possible d’une épidémie de 2019-nCov » que Speranza refuse de divulguer depuis 2020. Michael P. Sanger évoque alors le plan secret allemand, qui lui a été diffusé grâce à une loi sur la liberté de l’information, basé sur une étude menée par l’université de Bonn et l’université de Nottingham Ningbo en Chine.
Ce document décrit en détail les étapes à suivre pour mettre en place des mesures de confinement, des tests de masse et des installations de quarantaine, entre autres mesures draconiennes. Le document suggère spécifiquement des « appels à l’esprit public », notamment le slogan « ensemble à part ». [4]
Sur les 210 pages d’e-mails consultés dans le cadre de la FOIA qui ont précédé la publication du plan opérationnel allemand, 118 ont été entièrement occultées. Les courriels contiennent de fréquentes discussions sur la Chine, mais presque toutes ces références sont caviardées. La raison invoquée : « Peut avoir des effets négatifs sur les relations internationales. »
Principales conclusions:
Sanger résume:
- Neil Ferguson a justifié le verrouillage du Royaume-Uni en se basant sur le verrouillage de l’Italie, qui avait lui-même été justifié par une fausse étude menée en partie par Ferguson lui-même, qui prétendait montrer que le verrouillage de la ville de Vo’, en Italie, était réussi.
- Avant d’ordonner le premier confinement du monde libre en Lombardie, et avant qu’aucun cas de Covid ne soit confirmé, Roberto Speranza a joué en Italie un rôle d’alarmiste précoce du Covid similaire à celui joué à la Maison Blanche par Matt Pottinger, en convoquant les premières réunions quotidiennes sur le coronavirus en Italie et en faisant monter l’alarme au Parlement et à l’ECDC.
- Au moment où il a ordonné le premier verrouillage du monde libre en Lombardie, Speranza était parfaitement conscient qu’il copiait une politique que seule la Chine avait pratiquée et qu’il restreindrait les droits fondamentaux de ses citoyens.
- Tout au long de son livre, qui a été retiré à la hâte des magasins, Speranza ne critique pas une seule fois la Chine, alors qu’il exprime le vif désir que la réponse au Covid entraîne des réformes d’extrême gauche dans toute l’Italie et un renforcement de l’OMS
- Le comité de Speranza a commandé une étude secrète sur les scénarios possibles du Covid, réalisée par Stefano Merler de FBK, une organisation liée à la Fondation Gates, le deuxième bailleur de fonds de l’OMS. Cette étude secrète a conduit au verrouillage de la Lombardie.
- Stefano Merler, auteur principal de l’étude secrète commandée par le comité Speranza, a effectivement mené une opération de blanchiment de propagande pour le parti communiste chinois tout au long de l’année 2020, publiant de multiples articles avec plusieurs co-auteurs chinois et un financement du gouvernement chinois, prétendant montrer que les lockdowns et les NPIs en Chine ont réussi à contrôler le virus, en utilisant des données qu’une personne raisonnable reconnaîtrait probablement comme des mensonges.
- Parallèlement à l’étude secrète produite par Merler, il existait également un plan opérationnel secret plus détaillé que Speranza a refusé de produire même lorsqu’il a été formellement demandé au tribunal.

Dans son livre, Speranza semble très excité à l’idée de créer un nouveau système, plus collectiviste, que Senger dénonce comme du « communisme », mais qui est en fait le même discours que celui de Klaus Schwab, entre néo-libéralisme débridé et collectivisme, en effet, en ce qui concerne la gestion des populations et la mise en commun des richesses, pour mieux les transférer au capital (mais ça Speranza ne le dit pas).
Speranza, qui dénonce le communisme soviétique, écrit par exemple : « Je suis convaincu que nous avons une occasion unique d’enraciner une nouvelle idée de la gauche, basée sur un engagement dont tout le monde reconnaît aujourd’hui la nécessité : défendre et relancer les biens publics fondamentaux, à commencer par la protection de la santé, la valeur de l’éducation et la défense de l’environnement. Nous avons connu l’individualisme débridé, nous avons subi sa traduction économique et sociale : le néolibéralisme aussi débridé. Nous avons cru à la propagande selon laquelle un monde organisé selon ces principes produirait richesse et bien-être pour tous« ..
Comme Schwab, il est obligé de constater que le capitalisme a été trop loin, et on sent qu’il est en alerte pour faire changer le système afin que, surtout, rien ne change. Et surtout pas les rapports de force capitalistiques! Il sent bien qu’il va falloir un peu « d’équité sociale » comme il dit.
« Pendant la crise, les gens ont réalisé qu’il y a un besoin de quelqu’un pour protéger et défendre leur vie, leur sécurité personnelle. Qui peut garantir ces droits à chaque citoyen ? Qui peut offrir la certitude que la protection du droit à la santé ne dépend pas des conditions économiques et sociales de chaque personne à un moment donné de son existence ?« , écrit Speranza.
Il faut aussi ajouter un élément non mentionné par Senger, à savoir que Speranza est un ancien « McKinsey boy ». Rien d’étonnant donc à ce qu’il ait appliqué la méthode de gestion de crise « McKinsey » qu’on a également subie en france, où le micron est un adapte de ce bon vieux cabinet américain dont le réseau d’affidés est aujourd’hui gigantesque. Combien d’anciens de McKinsey occupent aujourd’hui des positions importantes en politique, dans le business?
Et en France ?

En France non plus, aucun plan de préparation à une « pandémie grippale » ne mentionne de « confinements » ou de « couvre-feu ». Le plan de 2011, par exemple (qui est le dernier en date), mentionne l’isolement des malades, la fermetures des écoles et Ehpads, l’interdiction des rassemblements, la « mise en œuvre ou adaptation des mesures visant à limiter la contamination interhumaine (mesures barrières, masques anti-projections, masques de type FFP2) » et l’ « appel à la mise en œuvre de mesures de distance de protection sanitaire« , la « limitation des déplacements non essentiels » et la « suspension éventuelle de certains transports en commun » en cas de forte présence du virus sur le territoire.
Où ont-ils été chercher le « confinement » total pendant deux mois, les « couvre-feu », les auto attestations?
Le 14 mars 2020 Edouard Philippe trouvait que les mesures de « distanciation sociale » n’étaient pas assez appliquées par la population. Il affirmait: « L’immense majorité des scientifiques le dit : la meilleure façon de freiner la progression de l’épidémie, c’est ce qu’ils appellent « la distanciation sociale ». »
Le nouveau conseil « scientifique » a été consulté et était alarmiste: « Nous nous sommes également coordonnés avec nos partenaires allemands. Sur la base des données rassemblées, des simulations de la progression de l’épidémie et de l’évaluation de l’efficacité des mesures, le Conseil scientifique nous a adressé un certain nombre de recommandations qui vont dans le sens d’un renforcement des mesures qui touchent à notre vie sociale.«

Et il annonce : « En lien avec le Président de la République, j’ai donc décidé, jusqu’à nouvel ordre, la fermeture à compter de ce soir minuit de tous les lieux recevant du public non indispensables à la vie du pays. Il s’agit notamment des restaurants, cafés, cinémas, discothèques. Les lieux de culte resteront ouverts, mais les rassemblements et les cérémonies devront être reportés. Il s’agit également de tous les commerces à l’exception des commerces essentiels. Resteront notamment ouverts les magasins et marchés alimentaires, les pharmacies, les stations essence, les banques et les bureaux de tabac et de presse. Tous les services publics essentiels à la vie de nos concitoyens resteront évidemment ouverts. Les transports urbains continueront de fonctionner, mais j’appelle les Français à diminuer leurs déplacements, et en particulier à éviter les déplacements inter-urbains. Les opérateurs de transport publics vont progressivement adapter leurs plans de transports en ce sens« .
Deux jours plus tard, macron a imposé le « confinement » total, pendant 8 longues semaines.
Pourquoi Agnès Buzyn a t-elle classé l’hydroxychloroquine comme substance vénéneuse alors que depuis 2007 on sait qu’elle est efficace contre les coronavirus?
Pourquoi le 5 février 2020 il y a eu au Sénat un débat sur la loi de sécurité sanitaire d’Amiel qui prévoyait le « maintien à domicile » de personnes non malades et d’ « isolement contraint » des malades ? : « Selon l’article 6 de la proposition de loi, le Code de la santé publique serait enrichi d’un chapitre pour limiter la propagation de maladies transmissibles et faire face à une situation sanitaire exceptionnelle. Une personne qui présenterait « un risque élevé de développer une maladie transmissible » (contact avec une personne malade ou séjour dans un foyer épidémique) pourrait faire l’objet « d’une mesure d’éviction et de maintien à domicile ». Elle devrait limiter sa présence dans les lieux de rassemblement. La prise de décision reviendrait à un directeur général d’une agence régionale de santé (ARS), suivant des modalités définies par décret en Conseil d’État. La mesure d’isolement prononcée pourrait durer au maximum deux semaines (une période de sept jours renouvelée une fois). L’article 7 va même plus loin, en installant un dispositif d’ « isolement contraint« , qui serait « proportionné et gradué ». Un patient atteint d’une maladie « hautement contagieuse », qui refuserait de respecter des consignes de prévention ou d’isolement, serait alors pris en charge dans un établissement de santé, sur décision préfectorale ».
Pourquoi Blanquer dit-il le 12 mars 2020 que « Nous n’avons jamais envisagé la fermeture totale des écoles » alors que le soir on a une intervention de macron qui annonce la fermeture des écoles, collèges, lycées et universités dès le lendemain? Le même jour, le conseil « scientifique » s’est réuni pour réagir aux événements en Italie, d’où des informations catastrophiques arrivaient. Rappelons que de manière totalement illégale, aucun compte-rendu des réunions dudit comité n’existent.

L’avis réclamait la fin des transports, la fermeture des lieux publics etc. en se basant sur :
- « la crise sanitaire sans précédent en Italie » : or là-bas non plus il n’y a pas eu de saturation hospitalière liée au covid [5].
- « le doublement tous les 4-5 jours du nombre de cas confirmés en France, rappelant la situation de l’Italie« , or le « nombre de cas » est basé sur des tests absolument pas fiables qui donnent beaucoup de faux positifs, et on a inventé le concept de « malade asymptomatique ».
- « la saturation des services de réanimation en raison de la durée d’hospitalisation des malades« , ce qui était un mensonge, d’autant que les cliniques privées étaient vides.
- « la déclaration de l’état de pandémie par l’OMS le 11 mars 2020, et la demande aux pays touchés de prendre des mesures fortes en réponse à la crise sanitaire (World Health Organization. WHO Director General Press briefing, 11 March 2020)« . Avis qui se fondait lui-même sur les données chinoises et recommandait de tester, isoler, traiter, tout ce que n’a pas fait la france.
- « les résultats des modèles mathématiques« , c’est-à-dire les élucubrations de Ferguson et Cauchemetz (membre du conseil « scientifique » et ex collaborateur de Ferguson).
Pourquoi le 13 mars 2020 « Des « cellules éthiques de soutien » devraient être mises en place dans les établissements pour aider les médecins obligés de choisir quels patients soigner en priorité si les services de réanimation étaient débordés par l’épidémie de coronavirus, selon les recommandations du Comité consultatif national d’éthique (CCNE)« .
Nouvel « avis » du conseil « scientifique » le 14 mars, pour dénoncer comme l’a dit Philippe le manque d’entrain à obéir aux injonctions « sanitaires » du 12 mars. On n’a pas du tout tenu compte d’un temps d’adaptation nécessaire, on n’a jamais ouvert aucun débat public à ce sujet: c’était l’arbitraire complet.
Encore un « avis » le 16 mars, qui insiste sur le fait que les citoyens devaient « respecter les consignes« , dont ils n’avaient aucun moyen de savoir sur la base de quels éléments scientifiques elles avaient été prises. il trouve que « le comportement d’une partie des citoyens français après les deux annonces politiques faites (président de la République le 12 mars et le Premier ministre le 14 mars) sur les mesures de distanciation sociale comprenant la fermeture des bars et des lieux de vie sociale ne s’est pas suffisamment modifié« , du coup la punition arrive : il faut « la mise en œuvre d’un confinement généralisé strict sur le modèle de l’Italie, mis en place au niveau national sur l’ensemble de la population française, avec éventuellement des mesures plus strictes dans les zones les plus touchées ».
Le 23 mars, le conseil « scientifique » voulait prolonger le « confinement » au-delà des deux semaines annoncées à la population (alors que tous les ministère savaient dès le départ que ça durerait 2 mois), cela afin de « soulager les services de réanimation » qui n’ont jamais été saturés à cause du covid.

Quant à McKinsey, il apparaît très tôt dans la gestion de crise. Le premier contrat apparaît officiellement le 8 décembre 2020, premier de 5 contrats en 10 mois pour une valeur de plus de 10 millions d’euros. Mais au nom de l’urgence, la micronie s’est assise sur les règles des marchés publics, et McKinsey est en réalité intervenu dès mars 2020 [6]. Le cabinet US Bain est aussi intervenu gratuitement sur le dépistage à cette époque.
En octobre 2021 quand véran a annoncé le concept futuriste de « médecine des 5 P » cette médecine où le numérique est censée remplacer les professionnels car « Personnalisée, Préventive, Prédictive, Participative et des Preuves« , c’est encore McKinsey qui lui a soufflé l’idée. Idée déjà produite l’année précédente dans un rapport pour l’Institut Montaigne (qui lui aussi sous-traite à McKinsey une partie de ses études)sous le nom de « médecine des 4P ». On gagne un « P » par an…
Enfin, il faut rappeler que le micron comme véran et Maël de Calan ce McKinsey boy qui a « accompagné » le gouvernement sur la « stratégie de vaccination » en tant que consultant de McKinsey -ou encore Brune Poirson et Coralie Dubost l’ex de véran-sont des « Young Leaders » de la French-China Foundation, qui réunit depuis 2012 les espoirs du numérique, de la finance, du conseil aux entreprises principalement.

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[1] Cette étude était « soutenue » par la région vénitienne et financée par les anglais: le UK Medical Research Council et le Départment for International Development (DFID), et a été mené dans le cadre d’un programme soutenu par l’Europe.
[2] Speranza, bien qu’affiché à gauche dont il est une des principales figues politiques, a été formé à la London School of Economics. Il a rejoint la politique à « gauche » dès sa jeunesse, et était membre de l’Internationale Socialiste, un lobby tenu depuis bien longtemps par la « gauche » capitaliste, pro américaine, pro Europe. Elle rassemblait tout ce qui n’était pas communiste à « gauche », et a été le berceau de la « social démocratie » néo libérale.
[3] Au cours de cette réunion, il a été décidé que les restrictions de déplacements et autres mesures à prendre devaient concerner tous les pays. Agnès Buzyn qui y était a même déclaré : « Il n’y a pas de sens à ce qu’un pays prenne ce type de décision alors que les citoyens circulent librement… On voudrait une coopération plus étroite pour que nous ayons exactement les mêmes mesures dans tous les pays pour être cohérents en Europe puisqu’il y a cette libre circulation des personnes, et nous souhaitons maintenir cette libre circulation« .
Après cette réunion, les voyageurs en provenance de Chine ont d’abord été bloqués dans toute l’Europe sauf la France.
[4] Le document allemand rédigé pendant le 1er « confinement « explique pas à pas les mesures qu’il va falloir prendre. Il est notamment écrit que « Il faut d’abord mettre en place progressivement un ensemble d’actions de prévention et de lutte contre le nouveau coronavirus, des mesures d’urgence, puis mettre en place et de maintenir une infrastructure de protection contre les pandémies« . On précise les ratios de contamination à atteindre pour « déconfiner », on incite à développer les tests le plus possible, on insiste sur la numérisation (« Il convient de noter que les données personnelles numérisées, les données de mouvement des téléphones portables et l’évaluation manuelle traditionnelle lors de l’extension et la recherche de contacts doit être accélérée sans entrave » ou encore « Les solutions numériques jouent ici un rôle central (par ex. applications de monitoring et solutions IoT pour les toutes les stations de test, les laboratoires, une base de données unique, etc.« )…

On recommande aussi l’isolement dans des centres des personnes positives, ou encore de changer les lois: « Une définition juridiquement contraignante du cas de suspicion de COVID-19 est nécessaire, ainsi qu’une obligation de se faire connaître en cas de suspicion et de se faire tester gratuitement. La loi sur la protection contre les infections doit être adaptée à cet effet« .
Tous les contacts devaient être tracés et classés dans des bases de données, et il fallait créer une application de traçage pour smartphones. Il fallait que le gouvernement « informe » la population deux fois par jour pendant 4 à 8 semaines après le déconfinement, puis 1 fois par jour pendant des semaines, avec un « visage de la communication », un officiel spécial covid parce que « Sa présence régulière dans des apparitions publiques stabilise la confiance dans les institutions démocratiques, et contrecarre l’émergence de fake news et l’augmentation de l’insécurité qui en résulte pour la population« .
Il est recommandé de toujours annoncer qu’il va y avoir plus de morts, de cas etc. Et « La communication politique et sociale doit viser de manière centrale à augmenter l’acceptation sociale des mesures proposées, afin de pouvoir – avec la collaboration active et le soutien des citoyens en parallèle, réduire le plus possible les mesures de contrainte nécessaires« . Le concept du : « si vous obéissez ça reviendra comme avant ».
Il est précisé également que « Ces mesures de mise en place d’une infrastructure de protection contre la pandémie ne sont possibles qu’avec le soutien de la population. Il faut constamment en appeler à « l’esprit communautaire » et la « responsabilité de chacun ». Pour ce faire, un récit nouveau et uniforme peut aider, comme le slogan « ensemble, distancés »« .
Par contre il est recommandé de réaliser un suivi de l’impact des mesures, notamment sur les suicides et dépressions, mais cela n’a pas été fait.
[5] En effet, seuls 2,9 % des 130.000 morts attribués au covid en Italie de 2020 à fin 2021 sont morts du covid, selon une étude officielle. Des résultats similaires chez nous.
[6] Cf. « Les infiltrés. Comment les cabinets de conseil ont pris le contrôle de l’Etat » de Mathieu Aron et Caroline Michel-Aguirre, 2022, Allary Editions.