Une chronologie des mesures liées à « l’état d’urgence sanitaire » qui restreignent les libertés individuelles et collectives.
Pour des raisons de compréhension du contexte, cette chronologie commence avant la crise du coronavirus.
Octobre 2017 : L’état d’urgence mis en place en 2015 est intégré dans le droit commun par la macronie :
- Périmètres de protection. L’article 1er permet aux préfets et représentants de l’Etat de restreindre la circulation et l’accès des personnes pour de grands événements culturels et sportifs (matchs de football, concerts…) et autorise fouille de véhicules et palpations dans ce contexte.
- Assignation à résidence. Le texte prévoit la possibilité de prononcer des assignations à résidence renouvelable tous les trois mois, dans une durée maximum d’un an. Le périmètre est élargi à la commune, la personne assignée pourra donc sortir de chez elle et devra pointer une fois par jour au maximum et devra communiquer son numéro de téléphone et ses identifiants électroniques.
- Perquisition administrative. La pratique a été renommée « visites domiciliaires » mais il s’agit toujours de perquisitions, qui peuvent être effectuées non pas sur réquisition judiciaire mais sur une simple information du juge des libertés et de la détention. Elles peuvent s’accompagner de « saisies » permettant notamment d’exploiter les données numériques des ordinateurs ou des téléphones portables.
- Contrôle des déplacements. Le ministère de l’intérieur pourra décider de placer toute personne suspecte sous bracelet électronique avec son accord. Cette mesure avait été introduite dans la loi de l’état d’urgence à l’occasion de sa première prolongation, en décembre 2015, mais la Place Beauvau ne s’en était pas servie, de peur qu’elle ne soit pas conforme à la Constitution.
- Surveillance des communications. Ce projet comporte également une série de mesures concernant les services de renseignement, notamment la surveillance des communications hertziennes. Une personne suspectée sera aussi dans l’obligation de donner à la police ses identifiants de divers compte (réseaux sociaux, adresses de messagerie, etc.).
Décembre 2018 : L’Etat a commandé 1280 nouveaux « lanceurs mono-coup » type LBD, principalement pour la gendarmerie, et 450 LBD semi-automatiques – des « lanceurs multi-coups » (LMC) pour les policiers.

Juin 2019 : macron commande 25 millions de cartouches de fusils d’assaut pour la police, la gendarmerie et le pénitentiaire (jusqu’à 750 balles par minutes, étales à 2 km) et 40.000 grenades de désencerclement.
22 janvier 2020 : Discussion au Parlement dans la nuit du 21 au 22 d’une proposition de loi déposée par une députée Lrem destinée à censurer les « contenus haineux sur Internet ». La proposition de loi prévoit d’obliger les plateformes et moteurs de recherche à retirer sous 24 heures les contenus « manifestement » illicites. « Parmi eux : les provocations au terrorisme, les incitations à la haine ou à la violence, les propos discriminatoires, ou encore les injures à caractère raciste, homophobes ou religieuses ». Selon 20 Minutes, « « La loi indique que ce sont aux plateformes et réseaux sociaux, qui sont des acteurs privés, de juger leurs contenus. Les termes de « manifestement illicite » impliquent une part d’arbitraire et laissent une marge d’appréciation », décrypte Nikos Smyrnaios, maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’université de Toulouse-III. Il craint que le court laps de temps imposé pour supprimer ces contenus, couplé à la peur d’une amende – instaurée également par le texte et pouvant aller jusqu’à 1,25 million euros – ne pousse des plateformes à supprimer des contenus au moindre doute, participant à une généralisation de la censure ».
14 février 2020 : Rencontre entre l’OMS et les géants des réseaux sociaux et du numérique de la Silicon Valley, pour lutter contre « la désinformation » au sujet du coronavirus.
20 février 2020 : Décret qui légalise GENDNOTES, une application qui permet la prise d’informations numérisée sur les orientations politiques, sexuelles, sur l’appartenance syndicale, sur la santé, de personnes contrôlées par la gendarmerie.
Mars 2020
3 mars 2020 : L’Etat commande pour 3,6 millions d’euros de gaz lacrymos pour les forces de l’ordre.
8 mars 2020 : Interdiction des rassemblements de plus de 1000 personnes.
12 mars : Annonces de macron, pour le soutien aux entreprises afin d’éviter des faillites, et la fermeture des écoles. Il dit que « L’État prendra en charge l’indemnisation des salariés contraints de rester chez eux« .
15 mars : 1er tour des élections municipales.
16 mars : Annonce du confinement dès le 17 à midi, pour 15 jours mais ce n’est pas clair. Macron ne parle pas de confinement.
+ Décret du 16 mars 2020 « portant réglementation des déplacements dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus covid-19«

17 mars : Décret du 17 mars 2020 « portant création d’une contravention réprimant la violation des mesures destinées à prévenir et limiter les conséquences des menaces sanitaires graves sur la santé de la population« . Les déplacements sont limités, contrôlés et 100.000 policiers sont déployés dans les rues. Les PV sont passés de 38€ à 135€.
Les 2 décrets s’appuient sur l’article L3131-1 du Code de la santé publique, modifié le 23 mars.
+ La population de Paris a réduit de 20% d’après les données téléphone fournies par Orange (anonymisées).
18 mars : Les opérateurs mobile en Italie, Allemagne, Autriche ont accepté de fournir les données de leurs abonnés aux autorités. En Allemagne pour suivre en macro les déplacements et en Italie pour suivre les déplacements individuels.
19 mars : Interdiction de se balader en forêt, à la plage, à plus d’un kilomètre de chez soi.
20 mars : Couvre-feu à Nice. Le 21 c’est dans les Alpes-Maritimes à partir de 22h.

23 mars : Nouvelle loi 2020-290 du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face à l’épidémie de covid-19, adoptée au Parlement.
+Etat d’urgence décidé par décret en conseil des ministres, pour une durée de deux mois à partir de la date d’entrée en vigueur. Il peut être prolongé au-delà d’un mois, et c’est encore un décret qui y met fin.
+ Création d’un conseil scientifique nommé par décret.
+ Renforcement du contrôle des déplacements.
+ En parallèle le gouvernement demande aux gens d’aller travailler, notamment dans les champs (appel le 24 mars, 40.000 candidats en 24h).
+ 25 ordonnances sur le virus passées le même jour. Au milieu de cette série de 25 ordonnances, la 6e permet de passer outre « quatre procédures administratives préalables en vue de l’implantation ou de la modification d’une installation de communications électroniques ». Le décret va ainsi torpiller la loi abeille obligeant les opérateurs à certaines précautions quant à l’installation d’antennes relais, « pour assurer la continuité du fonctionnement des services et des réseaux de communications électroniques » et permet d’implanter les antennes 5G [1].
25 mars : Décret n° 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire. Il mentionne notamment que « Tout rassemblement, réunion ou activité mettant en présence de manière simultanée plus de 100 personnes en milieu clos ou ouvert, est interdit sur le territoire de la République jusqu’au 15 avril 2020« .
+ Contrôle des prix des gels et masques. Pas respecté.
+ Amende encore majorée: 1ère fois 135€, 2e fois dans les 15 jours 1.500€, 4 fois en 30 jours : 3.750 € + 6 mois de prison + TIG + suspension de 3 ans du permis de conduire.
+ Création d’un comité de 12 chercheurs et médecins –le Care- par macron, pour « conseiller le gouvernement sur les traitements et les tests« , et sur les « futurs vaccins » anti virus et « donner son avis sur « l’opportunité de la mise en place d’une stratégie numérique d’identification des personnes ayant été au contact de personnes infectées« . L’utilisation du téléphone n’est pas limitée au traçage des déplacements : « Dans le cas de la France, il n’est pas seulement question d’analyser des données de flux. L’Elysée réfléchir à l’opportunité « d’identifier les personnes en contact avec celles infectées par le virus du Covid-19″ grâce au numérique. » Or les données de santé sont censées être protégées.
27 mars : Philippe annonce le confinement jusqu’au 15 avril.
+ L’INSERM travaille sur une appli utilisant les données portable pour déterminer l’évolution de l’épidémie d’après les déplacements des gens.
29 mars : L’amende passe à 200€ dès la première infraction.

31 mars : Ordonnance de Belloubet qui prolonge les détentions provisoires de 3 à 6 mois selon la gravité des infractions : « Comprenons bien : d’un claquement de doigts, une circulaire vient de prolonger le titre de détention de 21 000 détenus. Exit les juges, exit les avocats, exit les audiences, exit tout! La ministre sucre le droit acquis de tout détenu de voir sa situation réexaminée lors d’un débat permettant à son avocat de le sortir éventuellement au terme de son mandat de dépôt de l’enfer que seront dans quelques jours les prisons« .
+ Loi organique qui suspend les délais pour les Questions Prioritaires de Constitutionnalité jusqu’au 30 juin.
+ Van Der Leyen déclare que la commission européenne travaille avec les plateformes de réseaux sociaux « pour arrêter ceux qui cherchent à profiter de la crise » et lutter contre les « fausses infos ».
Avril

1er avril : Une avocate est interviewée par Marianne au sujet des contraventions qui pleuvent pour non-respect du « confinement ». Me Safya Akorri qui a défendu bénévolement le premier homme en comparution immédiate pour ce « délit » ( partir de la 4e contravention), explique qu’ « il règne, autour de ces contraventions, le flou le plus artistique qui puisse exister (…) On est dans un moment tellement extraordinaire, tellement hors du commun, qu’il est de la responsabilité de nos juges de faire rigoureusement attention au respect des libertés fondamentales. Même et surtout pour quelque chose d’aussi basique qu’une contravention« . Les abus se constatent même au plus haut niveau: « Ce que nous sommes en train de vivre est extrêmement inquiétant. Sous prétexte du confinement, nous laissons filer la totalité de nos principes fondamentaux. Vous avez le ministre de l’Intérieur qui dit, face caméra, que les gendarmes ont le droit de regarder ce que contient votre sac de course, s’ils ont le « sentiment » que vous « bluffez » ! Mais, non ! Le Code de procédure pénale est extrêmement clair sur la fouille de bagage : cela doit toujours se faire sous le contrôle d’un officier de police judiciaire (OPJ)« . L’avocate mentionne aussi le prolongement automatique et sans contradictoire des détentions provisoires, ou encore la difficulté de contester des amendes…
+ Palantir, boîte américaine qui bosse avec la CIA, négocie avec la France et l’Allemagne pour proposer une solution data pour lutter contre l’épidémie de covid-19. « Lorsqu’un pays ou une entreprise achète l’accès à Palantir, il peut utiliser le logiciel d’analyse de données pour extraire des informations numériques de grande envergure dans un référentiel unique et les exploiter pour des modèles. Aux États-Unis, Palantir a un contrat à long terme avec le Center for Disease Control and Prevention et travaille avec l’agence pour lutter contre la propagation du virus aux États-Unis« .
+ Article de Mediapart sur l’inconstitutionnalité des lois passées par la macronie, suite à la loi organique du 31 mars, validée par le conseil constitutionnel : « Concrètement, toute QPC questionnant la conformité d’une mesure de l’état d’urgence sanitaire risque d’être renvoyée aux calendes grecques » (…) « Sollicité par Mediapart, le Syndicat de la magistrature (SM) est bouillant. « Nous sommes scandalisés », déclare Sarah Massoud, secrétaire nationale du SM. « Au-delà des questions sur la régularité de certaines dispositions de cet état d’urgence sanitaire, le fait qu’il n’y ait pas eu de contrôle a priori des textes, et qu’il n’y aura pas de contrôle a posteriori est extrêmement dangereux dans un État de droit. On est abasourdis« .
2 avril : Jour de la vérification des faits (fact checking day) au Parlement européen. L’occasion de revenir sur la dangerosité des « fake news » sur le coronavirus, « pas seulement pour la santé, mais aussi pour la démocratie« , souligne le site Euractiv.com. Depuis le début de la crise, les institutions européennes ont mis en garde plusieurs fois contre les risques liés à la « désinformation » et recommandent de n’écouter que les « autorités sanitaires ».

3 avril : Les plateformes de réseaux sociaux Facebook, Reddit, Google, LinkedIn, Microsoft, Twitter et YouTube s’engagent à lutter contre les fake news. Il est question de bots qui diffusent de fausses informations. « Bot Sentinel est un site web qui utilise l’apprentissage automatique pour identifier les potentiels bots Twitter. Selon le site, le 26 mars, les comptes de bots représentaient 828 informations comprenant le hashtag #coronavirus, 544 comptes avec #COVID19 et 255 comptes avec #Coronavirus, et tout cela, en 24 heures. D’ailleurs, ces hashtags occupaient respectivement les 1re, 3e et 7e positions de tous les hashtags Twitter les plus populaires ».
+ Le Parisien évoque des « Tirs de mortier » sur la police, dans un guet-apens à Pantin.
+ Plus de 426.000 contrôles de police sur les déplacements depuis le 16 mars.
4 avril : Plusieurs médias (Europe 1, L’Express, TV5 Monde, Le Monde, La Voix du Nord, Libération…) dénoncent depuis 3 ou 4 jours la « censure » dans plusieurs pays, comme la Chine, l’Egypte, le Bangladesh, l’Algérie ou la Turquie, afin der masquer l’impact de la crise du coronavirus. Selon Le Monde, « En Algérie, en Egypte et en Turquie, où le déni le dispute à la censure dans la gestion de l’épidémie, la crise de confiance avec la population s’accentue. La courbe des décès et des contaminations y progresse lentement, mais inexorablement. La multiplication, depuis mi-mars, des mesures restrictives conforte pourtant le scepticisme face aux communiqués rassurants d’une « épidémie sous contrôle ».
5 avril : Une application, Covimoov développée par Geo4cast, permet de tracer les déplacements en voiture des français. Les médias dénoncent un « relâchement » du confinement : « En temps normal, les Français effectuent en moyenne 24 déplacements par semaine. Un chiffre tombé à 8 le 19 mars, soit deux jours après l’entrée en vigueur des règles de confinement, puis remonté aux alentours de 11-12, cette semaine. En clair : les Français ont effectué moitié moins de déplacements qu’à l’accoutumée, mais tout de même 50 % de plus qu’au début du confinement ». Dans le JDD, il est question d’une mission de réflexion lancée par Véran sur « l’opportunité de la mise en place d’une stratégie numérique d’identification des personnes ayant été en contact avec des personnes infectées » en utilisant les données des smartphones pour suivre les déplacements individuels. Selon Philippe, ce serait un test « sur base d’un engagement volontaire ». Il regrette qu’il n’y ait pas « d’instrument légal » pour le faire. De son côté, Google a utilisé les données Androïd des utilisateurs de 131 pays pour tracer leurs déplacements. Selon un sondage du JDD paru le même jour, « 75% des français sont favorables à l’utilisation de leurs données, en cas de contamination« , ce qui tombe bien puisque selon un spécialiste, l’application doit être utilisée par 70 à 75% de la population.
Appel mondial de l’ONU contre les violences conjugales, face une augmentation sans précédent. Selon France Info, « les violences familiales ont augmenté de plus de 30% depuis le début du confinement ».

6 avril : Castaner autorise les préfets à « durcir les mesures » s’il y a un « relâchement ». Suite à la diffusion d’images de parisiens dans les rues le dimanche précédent, un nouveau renforcement des restrictions est prévu : « Ce lundi matin, le ministre a déclaré sur France Info que les Français font partie dans le monde entier, de ceux qui respectent le mieux le confinement. Ce n’est pas en fonction de la météo qu’on décide de sortir ou pas, c’est en fonction d’un combat que nous menons contre le Covid-19, et le risque c’est le relâchement, a-t-il ajouté, alors que le week-end printanier avait donné à certains l’envie de s’autoriser une sortie exceptionnelle après 20 jours de confinement, au point qu’autorités et personnels hospitaliers ont réaffirmé l’importance de rester confinés », rapporte Ouest France.
+ Selon Castaner, 480.000 PV ont été dressés pour non respect du confinement, pour 8,2 millions de contrôles depuis le début du confinement. A 135 € au moins par PV, cela représente environ 64 millions d’euros. Il ajoute que « les Français font partie, dans le monde entier d’ailleurs, de ceux qui respectent le mieux le confinement« .
7 avril : nouvelles restrictions sur le « confinement » par la mairie de Paris suite aux images de la veille, montrant des gens dans les rues de Paris. Il est désormais interdit de faire de « l’activité physique » entre 10 h du matin et 19 h à Paris.

+ Le « déconfinement » est lancé en Autriche et au Danemark, pour commencer après le week-end de Pâques. Selon Le Point, « L’Autriche commence par autoriser la réouverture des magasins, le Danemark celle des écoles primaires et maternelles« . La 1ère Ministre danoise a dit que le processus serait long, qu’il fallait maintenir les mesures d’hygiène et a prévenu : « Nous allons vivre avec de nombreuses restrictions pendant encore de nombreux mois« . En Autriche, où le confinement a commencé en même temps qu’en France, « les petits commerces d’une surface inférieure à 400 mètres carrés, ainsi que les grands magasins de bricolage et de jardinage vont pouvoir rouvrir leurs portes le 14 avril, et les restaurants et hôtels un mois plus tard (…) Les rassemblements, eux, restent interdits jusqu’à fin juin au moins« , explique le média.
+ L’Allemagne, dont certains Länder ont démarré le confinement le 22 mars, annonce le « déconfinement » pour le 19 avril.

8 avril : Plainte collective des avocats contre Belloubet « via une double requête en référé devant le Conseil d’État, cosignée par la quasi-totalité de l’avocature : Conseil national des barreaux, conférence des bâtonniers, conférence nationale des avocats, union des jeunes avocats, association des avocats d’entreprises, barreau de Paris… En cause, la simplification de certaines procédures pour cause de guerre sanitaire« . Ils expliquent que les mesures « exceptionnelles » qui sont prises sont amenée à s’inscrire dans la durée: « Nous ne sous-estimons pas la gravité de l’épidémie et les mesures exceptionnelles qu’elle implique, mais cette nécessité est à l’évidence détournée pour suspendre « provisoirement » le principe du contradictoire. La stratégie constante du gouvernement depuis une vingtaine d’années est aujourd’hui trop connue pour lui laisser le bénéfice du doute. Ces mesures n’ont évidemment pas vocation à rester cantonnées à l’état d’urgence sanitaire, mais à s’instaurer dans le droit commun« . Selon Libération qui rapporte ces plaintes, « La requête vise la simplification envisagée par le gouvernement dans deux procédures particulières : au civil, le placement des mineurs ; au pénal, la détention provisoire des prévenus en attente de jugement« .
+ Seuls deux pays imposent une attestation de sortie, l’Italie d’abord, puis la France qui l’a imitée.
+ Le « Décret n° 2020-412 du 8 avril 2020 relatif au droit de dérogation reconnu au préfet », signé par macron, Philippe et Castaner et paru très discrètement, autorise les préfets de tout le territoire à déroger à la réglementation dans les domaines suivants:
- Subventions, concours financiers et dispositifs de soutien en faveur des acteurs économiques, des associations et des collectivités territoriales ;
- Aménagement du territoire et politique de la ville ;
- Environnement, agriculture et forêts ;
- Construction, logement et urbanisme ;
- Emploi et activité économique ;
- Protection et mise en valeur du patrimoine culturel ;
- Activités sportives, socio-éducatives et associatives.
Selon le magazine Reporterre, « le préfet pourra, à l’avenir, restreindre la durée d’une enquête publique, passer outre une étude d’impact, limiter certaines consultations préalables ou même déroger à la nomenclature dite ICPE (installation classée pour la protection de l’environnement). Dans un communiqué, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a jugé la mesure «utile pour faciliter la reprise de notre pays». De leur côté, les associations écologistes s’inquiètent et voient dans cette dérogation un véritable «sabotage du droit de l’environnement»« . Ce décret prolonge et étend une « expérimentation » menée depuis 2 ans dans 2 régions et 17 départements.

+ Appel officiel à la délation par la mairie de Montgeron, dirigée par une maire LR, dans une lettre adressée aux habitants. Il y a est notamment écrit : « Si vous êtes témoin du non-respect du confinement, je vous invite à le signaler à la police municipale (elle donne le numéro) ou nationale (en appelant le 17) afin que les forces de sécurité puissent intervenir dans les meilleurs délais« .
+ Un site relaie les motifs les plus absurdes utilisés par les forces de l’ordre pour verbaliser dans le cadre du « confinement ».
+ Évacuation violente de la ZAD de Brétignolles-sur-Mer par les forces de l’ordre, en enfreignant les règles de confinement. La trentaine de ZADistes a été nassée puis arrêtée. « D’après un témoignage recueilli par France Bleu Loire Océan, le dispositif déployé (hélicoptère, drones, nombre de véhicules) était «impressionnant». Selon Les Sables – Vendée Journal, «l’opération aura mobilisé deux Psig, un escadron de gendarmerie mobile, une quinzaine de gendarmes motocyclistes et 36 enquêteurs pour vérification d’identité».
9 avril : Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a souligné le risque d’utilisation d’armes biologiques. Il a déclaré lors d’une réunion du conseil de sécurité : « Les faiblesses et la mauvaise préparation mises en évidence par cette pandémie donnent un aperçu de ce à quoi pourrait ressembler une attaque bioterroriste, et augmentent également le risque de celle-ci« , rapporte le quotidien en ligne belge 7 sur 7. Selon Guterres, qui a appelé les pays membres à « s’unir » pour lutter contre le virus, « Les groupes non gouvernementaux pourraient avoir accès à des souches de virus qui pourraient dévaster des communautés dans le monde entier« .

+ Le préfet de Seine et Marne a « réquisitionné » des chasseurs le week-end dernier « pour prévenir et signaler » aux « forces de l’ordre » les incartades aux confinement.
+ Une spécialiste des droits humains, Aline Daillère, explique dans Médiapart avoir reçu de nombreux « témoignages de jeunes hommes disant faire l’objet d’amendes en grand nombre et de manière abusive », dans des quartiers populaires« , et évoque deux inquiétudes majeures quant aux contrôles policiers durant le « confinement »: « D’abord, le défaut d’information des citoyens sur leurs droits face à ces amendes, sur les modalités de recours. Ensuite, mon étude laisse penser que certains individus sont susceptibles de faire l’objet d’amendes à répétition. Peut-être parce qu’ils respectent moins le confinement, mais aussi parce qu’ils sont plus ciblés que d’autres, dans certains quartiers, par des policiers qui les connaissent. Or, la réitération de verbalisations pour non-respect du confinement est un délit, susceptible d’entraîner une condamnation. C’est une nouveauté« . Les droits de la défense ne semblent pas assurés : « Ce délit permet le passage en comparution immédiate, alors même que les délais de recours contre les amendes ne sont pas épuisés. Une personne qui a eu plusieurs amendes en un temps rapproché pour non-respect du confinement, et qui les contesterait parce qu’elle les juge abusives, pourrait malgré tout se voir condamnée avant que ses contestations soient étudiées par le tribunal de police« .
+ On apprend que pour le « confinement », Macron a suivi les recommandations de l’anglais Niels Ferguson, qui avait déjà prédit une catastrophe lors de l’épisode de la vache folle, entraînant des massacres d’animaux alors que le nombre de décès a été très limité. Ferguson est le spécialiste des prédictions alarmistes qui ne se vérifient pas. L’Obs rappelle : « Avec l’épidémie du Covid-19, Neil Ferguson est devenu l’une des voix scientifiques les plus écoutées. Macron, Johnson et même Trump ont dû tenir compte des chiffrages de l’épidémiologiste britannique. « Il a une énorme influence », constate l’une de ses collègues (et détractrices) citée par le « New York Times« . L’individu est prolifique: « Depuis la mi-janvier, avec son équipe, il a publié pas moins de 14 rapports, dont plusieurs ont provoqué la stupeur. Le 16 mars, il annonce que, si rien n’est fait, la Grande-Bretagne dénombrera jusqu’à 550 000 morts et les Etats-Unis, 1,2 million« . Les 550.000 morts, c’est l’annonce qu’il aurait faite à Macron le 12 mars, et dans un rapport publié le 16 mars, suite à quoi la décision de « confiner » tout le pays aurait été prise. Le processus de « déconfinement » retenu fin avril en France, le « stop and go », est de son invention.

10 avril : Apple et Google font alliance pour développer le traçage des personnes atteintes par le Covid-19 au niveau mondial. L’objectif est d’alerter par SMS les personnes qu’elles ont été en contact avec quelqu’un qui a été infecté par le virus.
+ Enfance en Danger – L’augmentation du nombre d’appel au 119 inquiète car les signalements considérés comme urgents ont augmenté de 60% depuis le début de la crise, rapporte France Bleu.
+ En Alsace, il est interdit par un arrêté limité au week-end de Pâques de se promener à deux, ou même de se retrouver à deux adultes dans le même véhicule.
+ Une étude de l’Université de Cambridge conclut que le premiers cas de covid en Europe a été identifié en Allemagne à la fin du mois de janvier. Selon le journal belge 7 sur 7, « L’équipe de chercheurs a réussi à retracer l’origine des différentes souches du Covid-19 grâce à l’analyse du réseau phylogénétique. Il semblerait également y avoir trois foyers d’infection, avec des variantes du type A, B et C« [2].
+ Un article de France Info évoque les « théories du complot » qui font le lien entre les antennes 5G et la propagation du coronavirus. Lesdites théories auraient amenés des gens à détruire des antennes 5G dans plusieurs villes d’Angleterre. « L’Organisation mondiale de la santé confirme que l’exposition aux technologies sans fil n’est responsable d' »aucun effet néfaste sur la santé », même si elle reconnaît, à l’instar de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), un manque d’études sur les fréquences utilisées par la 5G« .
+ En 3 jours, 3 personnes sont mortes lors d’une interpellation par la police (Béziers, Angoulême, Cambrai).

+ Les renseignements anticipent des émeutes post-confinement… Le Parisien évoque des « notes confidentielles« du service central du renseignement territorial, qui évoquent « une radicalisation de la contestation sociale à l’issue du confinement« , d’après le journal. C’est surtout la gauche qui est pointée du doigt, via les fameux « autonomes » déjà vilipendés dans l’affaire du fiasco de Tarnac ou encore une hypothétique « ultra gauche », mais aussi l’extrême droite, dont certains appellent à la violence. Les « RG » sont en train de pister les gens sur les réseaux sociaux : « Des manifestations sont déjà prévues pour le premier samedi post-confinement ou le 21 juin, en hommage à Steve Maia Caniço, ce jeune mort en marge d’une opération de police controversée à Nantes l’an passé« . Et le Parisien d’ajouter : « Dans l’attente de la sortie du confinement, les agents du renseignement anticipent « la création de comités de lutte entre personnes d’un même immeuble » ainsi « qu’une organisation commune à distance »« .
+ Tribune d’un avocat dans Marianne sur l’application StopCovid, pour tracer les citoyens dans le cadre du coronavirus, que le gouvernement a décidé de développer. « Au-delà d’une très probable inefficacité, ce système de tracking poserait les bases juridiques et politiques, établies dans l’urgence, d’une acceptation morale de la population vers une surveillance plus globale. StopCovid utiliserait la technologie Bluetooth permettant à des appareils, par exemple des smartphones, de communiquer entre eux. Ces derniers captent réciproquement leurs signaux qui ne sont toutefois pas géolocalisables. C’est la raison pour laquelle le gouvernement opterait pour cette technologie, moins attentatoire aux libertés fondamentales« , explique-t-il. Ce fonctionnement par Bluetooth considère que les téléphones proches eux aussi dotés l’application sont en contact avec vous, ce qui implique potentiellement beaucoup de monde puisque la portée peut aller jusqu’à 100 m. « En outre, cette application ne saurait être efficiente que si elle était accompagnée d’un dépistage massif, faisant indiscutablement défaut« .
+ Le préfet de Seine-et-Marne renonce à recourir aux chasseurs pour faire respecter le « confinement ». Selon La Gazette des Communes, « Le préfet de Seine-et-Marne voulait rendre plus restrictives les mesures d’interdiction de déplacement en lien avec l’épidémie de Covid-19 en réquisitionnant des chasseurs du département. Une bronca l’en a dissuadé, mais les chasseurs convoitent toujours certaines missions de police de l’environnement ».

12 avril : Le JDD annonce que lors de son discours à la télé, macron va « annoncer des mesures fortes lundi soir et devrait prolonger le confinement jusqu’à la mi-mai, au moins. Selon les témoignages et confidences recueillis au sommet de l’État, le Président semble déterminé à demander des efforts supplémentaires face à l’épidémie qui ne faiblit pas. « Ceux qui s’attendent à une perspective de sortie de crise vont être déçus, confiait samedi au JDD un membre haut placé de l’exécutif. Ce sera plutôt un discours churchillien. » D’après plusieurs médias, lui et Philippe ont beaucoup « consulté » ces derniers jours, au niveau national comme européen.
+ Le Danemark, l’Autriche, l’Italie, l’Espagne, la République Tchèque, la Norvège, la Suisse entament le processus de « déconfinement » mardi, par étapes. En général, les magasins, le travail reprennent (hors télétravail), les mesures d’hygiène sont maintenues, les rassemblement sont toujours interdits. Le Danemark rouvre les écoles (crèches, écoles maternelles et primaires) dès mardi. En Angleterre, où il a commencé plus récemment, le confinement ne devrait être assoupli qu’à partir du 25 mai.

+ La confiance dans le gouvernement est encore en baisse, selon un sondage diffusé IFOP pour le JDD: 38% des sondés (- 6 points en une semaine) font confiance au gouvernement pour combattre l’épidémie et ses conséquences, 45 % (-8 points) à être confiants pour l’aide aux entreprises en difficulté.
+ En Italie, une petite ville très touchée par le coronavirus, Trevolio, a décidé d’utiliser un drone pour repérer les températures des gens. “Nous faisons monter le drone à 25 mètres et quand le drone repère des personnes, on le fait descendre pour établir la température des personnes avec davantage de précision, mais de toute façon de manière approximative”, explique le maire.
13 avril : En Corée du Sud, des patients déjà contaminés par le coronavirus ont été à nouveau testés positifs quelques jours quelques jours après leur guérison. La chef de la diplomatie a ajouté que 600 000 kits de tests de dépistage allaient être livrés aux Etats-Unis.
+ La jurisprudence s’en prend à la répression liée au « confinement ». Le tribunal de Rennes a relaxé une personne qui avait reçu 4 contraventions, en raison de la nullité de son arrestation: l’avocat du prévenu « a relevé que le fichier qui a permis aux forces de l’ordre de constater que son client avait déjà été verbalisé à quatre reprises lors de ce cinquième contrôle, n’est pas un fichier prévu pour cette infraction. Baptisé ADOC (pour Accès aux DOssiers des Contraventions), ce recueil des infractions permet de recenser toutes les contraventions routières automatisées en temps réel« . Une QPC a aussi été posée quant aux droits des personnes ayant reçu 5 PV et qui contestent les faits, explique France Inter.
+ Il n’y a aucune info en France, mais des allemands refusent le « confinement » (pourtant bien moins strict qu’en france) et manifestent. La police ne leur tire pas dessus à coups de flash ball, ne dégaine pas son carnet de PV.

14 avril : Contrairement à la promesse de Macron lors du discours de la veille, Castaner explique que la date du 11 mai pour entamer le déconfinement « n’est pas une certitude mais un objectif« . Il confirme que tout le monde ne sera pas testé, et annonce par ailleurs que 704.000 PV pour non-respect du confinement ont été dressés, et 11,8 millions de contrôles ont été effectués. Cela représente au minimum (à 135€ le PV prix plancher), une somme minimale de 95 millions d’euros.
+ Les services de police de nombreuses villes sont submergés d’appels de dénonciation. Cela peut aller jusqu’à 70% des appels reçus dans certaines grandes agglomérations, et en arrive à saturer les lignes. A Paris, par exemple, « À Paris, Frédérique Calandra, la maire PS du XXe arrondissement, demande aux habitants d’arrêter d’envoyer des messages ou d’appeler pour dénoncer le non-respect du confinement« , relate France Bleu Paris. Un numéro a été ouvert pour recueillir les « doléances » liées au coronavirus. Selon France Info, par exemple, « Dans le Grand Est, le syndicat indique que 50% voire 70% des appels reçus par la police sont des appels de délation« , c’est 50% en Nouvelle Aquitaine, pourtant relativement épargnée par l’épidémie, 20% quand-même dans le Pas-de-Calais. « En revanche, il n’y a pas ou presque d’appels de délations dans le Grand-Ouest, dans la région Centre-Val-de-Loire, la Haute-Normandie ou encore Mayotte ou la Réunion« .
15 avril : Une étude de l’association Recherches et Solidarités affirme que les deux tiers des associations sont à l’arrêt, à partir d’une enquête auprès des associations (plus de 16.000 ont répondu). 82% d’entre elles sont parvenues à maintenir un lien avec leurs adhérents, 67% avec les bénévoles (relations qui reprennent au fil du confinement). La plupart craignent pour leurs financements à venir.
+ L’Etat passe un marché pour « l’acquisition de drones, de passerelles de réception des trames wifi des drones collaboratifs et de prestations associées pour les besoins de la sécurité intérieure« , pour plus de 3 millions d’euros:

- 1 800 000 € HT pour 565 micro-drones du quotidien,
- 1 580 000 € HT pour 66 drones de capacité nationale,
- 175 000 € HT pour 20 nano-drones spécialisés,
- 240 000 € HT pour les passerelles de réception des trames wifi des drones collaboratifs.
+ Alerte sur les risques de contamination et les conditions de vie dans les centres de rétention administrative, où la France met encore 184 demandeurs d’asile et réfugiés. Des associations et le défenseur des droits demandent leur fermeture. Mais les gardiens risquent de contracter le virus.
16 avril : Facebook (donc aussi Instagram et WhatsApp) va lutter davantage contre les « fake news » dangereuses liées au coronavirus, c’est-à-dire celles qui mettraient en danger le public. Les auteurs seront notifiés (40 millions l’ont déjà été en avril).
+ Le syndicat « Policiers en Colère » demande de réduire les appels de délation: « Tous les jours nos services reçoivent des appels de personnes qui dénoncent un voisin, un collègue ou un proche pour non respect du confinement. Si ces délations en disent long sur la mentalité de certains de nos concitoyens, elles restent, fort heureusement, marginales par rapport à la masse des 67 millions de Français. A l’heure où le gouvernement adore verbaliser les Français, il pourrait utilement créer une contravention à 135 euros pour dénonciation abusive du non respect du confinement, ce qui aurait probablement le mérite de désengorger nos lignes d’urgence« .

17 avril : C’est une cagnotte qui financera l’aide d’urgence aux femmes victimes de violences. Elle a été lancée par la Fondation des femmes, elle a atteint 2 millions d’euros. « Lancée le 25 mars, cette collecte « d’urgence » baptisée #Toutesolidaires a pu faire bénéficier 122 associations d’un soutien financier ou d’un soutien logistique (ordinateurs, gel hydroalcoolique) pour pouvoir poursuivre leur activité d’écoute et d’accompagnement pendant le confinement« .
+ Banderoles au balcon réprimées: Selon Médiapart, « À Paris, Marseille et Caen, des habitants confinés ont reçu la visite de policiers parce qu’une banderole à connotation politique décorait leur fenêtre. Selon les cas, ils ont exigé son retrait ou demandé des précisions sur leurs « revendications »« . A Paris, un homme qui avait placé une banderole « Macron, on t’attend à la sortie » a reçu la visite de deux types qui se sont présentés comme des policiers : « On est montés parce que votre banderole ne plaît pas à tout le monde. Il serait bon de la retirer« . Une main courante aurait été déposée, selon les policiers. Un autre, qui à Caen avait mis une pancarte demandant de l’ « argent magique » pour l’hôpital public a reçu le même genre de visite: « Ils m’ont dit que ma banderole “interpelle” – eux ou les voisins, je ne sais pas – et qu’ils aimeraient “connaître mes revendications”. Ils m’ont demandé si je “faisais ça souvent”. C’était lunaire. Je leur ai répondu que le message était assez limpide, pour la défense du service public, et que même si j’ai manifesté contre la réforme des retraites, c’est effectivement ma première banderole ».
18 avril : Echauffourées du côté de Grigny cette semaine: « Des policiers ont été pris à partie vendredi 17 avril au soir dans un quartier de Grigny (Essonne), à la suite d’une course poursuite, a appris franceinfo de sources concordantes samedi 18 avril« , explique France Info, qui reprend les propos d’un syndicaliste « les policiers « ont énormément de difficultés à faire respecter le confinement dans certains quartiers ». Le délégué syndical évoque deux autres nuits avec des affrontements à Grigny, le weekend précédent« .
+ Aux USA, des manifestations ont lieu, notamment en Californie, contre le « confinement », et Trump a appelé à se rebeller contre ce même « confinement »: « « Libérez le Minnesota! », « Libérez le Michigan! », « Libérez la Virginie », a-t-il tweeté alors que des militants parfois armés s’apprêtaient à défier samedi les autorités de ces États démocrates en se rassemblant dans la rue« . De grandes « marches de la liberté » souvent en voiture, sont organisées pour dénoncer les mesures de « confinement ».
+ Une enquête du Centre d’Etudes de la vie Politique Française (CEVIPOF) menée depuis le début de la crise du coronavirus montre qu’aujourd’hui, seulement 48,7% des personnes interrogées approuvent le « confinement », contre 57,6% lors de l’enquête réalisée les 24 et 25 mars. Et « les avis défavorables se rapprochent désormais du tiers de l’échantillon (29,3 %)« . 86,1 % sont favorables à des testes de dépistage massifs.

« Une autre évolution notable concerne l’utilisation des téléphones portables
pour contrôler les déplacements. Si cette mesure est moins contestée avec le
temps qui passe, le taux d’approbation reste cependant limité à 40,5 % (contre
34% [lors de l’enquête des 24-25/03]) ». Le CEVIPOF explique que « à l’acceptation maximale qui s’est manifestée à l’issue des dix premiers jours de
confinement, se substitue progressivement une lassitude, si ce n’est
une impatience, plus ou moins marquée. Dans certains cas, les contraintes
fortes sur la vie quotidienne et économique amènent même des effondrements
des taux d’acceptabilité. C’est par exemple le cas pour la fermeture des
entreprises non indispensables pour lesquelles le taux d’opinions favorables
recule de plus de 20 points« .
« Cette évolution intervient dans un contexte d’insatisfaction croissante sur la
manière dont le gouvernement s’occupe de la pandémie de coronavirus. Cependant, cette insatisfaction n’apparaît pas seulement comme le résultat
d’une lassitude devant l’enlisement perçu de la situation. Elle est aussi le
résultat d’une colère croissante (+16 points en 4 semaines) et majoritaire à ce
stade (53%) vis-à-vis de la manière dont l’exécutif gère la crise du coronavirus.
Sans surprise, plus on est en colère, moins on soutient des mesures de privation
des libertés comme, par exemple, le traçage des téléphones portables« .

19 avril : Jacqueline Gourault, ministre des territoires, annonce que le second tour des municipales ne se tiendra pas avant « la fin de l’été« . L’Association des Maires de France demande qu’il ait lieu en septembre. Philippe avait quant à lui évoqué le 21 juin. Le 3 avril, des élus avaient demandé un nouveau vote dans toutes les communes pour le premier tour et de nombreux recours ont été déposés. Apparemment d’après la loi, si le second tour est reporté après l’été, le premier tour doit être recommencé.
+ Altercations à Villeneuve-la-Garenne entre la police et des jeunes du quartier, à coups de feux d’artifices dans un sens et de lacrymos dans l’autre, suite à l’ « interpellation » violente d’un homme en moto dans la nuit de samedi à dimanche. Alors qu’il passait en moto à côté d’un véhicule de police, un commissaire a ouvert sa portière, ce qui a fait chuter l’homme de 30 ans et l’a grièvement blessé. Deux enquêtes ont été ouvertes: la première sera menée par la sûreté départementale contre l’homme blessé à la jambe, la deuxième contre les personnes qui étaient sur place, pour « attroupement ». « Le parquet de Nanterre a ouvert une enquête sur « l’ensemble des faits de l’accident » et sur les faits d’outrages et menaces de mort sur les policiers, a précisé le parquet« , précise France Bleu. L’homme blessé compte également porter plainte. Dans un premier temps, l’IGPN n’avait pas été saisie.
20 avril : En Italie, la RAI a créé une « task Force » fake news pour alimenter les médias mainstream et les « débunkers » professionnels, en particulier sur les sujets liés au coronavirus. L’idée st que les médias publics renforcent la cohésion du peuple derrière le divertissement et des info « sûres ».
21 avril : Parmi les réflexions du ministère des Transports pour gérer le « déconfinement », il y a l’idée d’exiger une attestation de l’employeur donnant les heures de travail précises pour accéder aux transports, au moins en Ile-de-France, ou encore demander d’élargir les horaires de travail pour limiter l’impact des heures de pointe…
+ En Californie, Facebook censure les publications appelant à manifester contre le « confinement ».
+ Un rapport d’universitaires et chercheurs alerte sur les risques liés au déploiement de l’application StopCovid, qui sera basée sur la communication Blue Tooth. Intitulé « Le traçage anonyme, dangereux oxymore – Analyse de risques `a destination des non-spécialistes » présente différents scénarios montrant des dérives probables.

Il apparaît que la base de données des malades avec ces applications n’est pas anonymisée. Les applications peuvent aussi être facilement détournées par un voisin, un employeur, par exemple pour faire croire au système que quelqu’un est contaminé. De plus, il y a de grosses failles de sécurité permettant à un particulier ou à une entreprise de tracer une personne en particulier. « Les atteintes que les systèmes de traçage
peuvent faire subir aux droits et libertés de chacun et chacune d’entre nous peuvent
venir non seulement des pouvoirs publics qui en recommandent le développement et la
mise en œuvre, mais aussi d’autres acteurs, collectifs ou individuels, qui sauront tirer profit des propriétés de ces systèmes comme autant de failles« .

22 avril : A Nice, les quartiers populaires et le centre-ville n’ont pas la même heure de couvre-feu. C’est 22 h en ville, 20 h en périphérie. Le Conseil d’Etat a validé cette décision, qui produit pourtant une discrimination entre les citoyens.
+ Des violences urbaines à Strasbourg risquent de se propager dans plusieurs quartiers, selon la police. France Info reprend la suite des faits : « Lundi 20 avril, dans la soirée, des poubelles et une voiture ont été incendiées, et des cocktails Molotov ont été lancés contre le mur d’une annexe de la mairie dans le quartier de la Meinau. Mais selon cette note des renseignements territoriaux, c’est le bureau de police situé à côté qui était visé. Mardi soir, de nouvelles violences ont éclaté dans ces quartiers. Selon les forces de l’ordre, ces incidents sont en lien avec l’accident du samedi 18 avril impliquant un motard et une voiture de police à Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine)« .
+ Les ministres ont donné leurs idées pour le « déconfinement » à l’occasion du Conseil des Ministres: prolongement de l’interdiction des déplacements inter-régionaux au moins jusqu’à la mi-juin, poursuite du « confinement » pour les personnes en télétravail, masque obligatoire dans les transports… Pour les écoles, ce n’est pas clair.

+ La chaîne internationale turque TRT World évoque les violences dont la police est accusée par des « minorités » dans le cadre du « confinement ». Et de rappeler que : « En France, la police a une longue histoire de brutalités, notamment lors des récentes manifestations des Gilets jaunes contre l’austérité économique et les impôts élevés. Plus de 8 400 manifestants Gilets jaunes ont été arrêtés et 2 000 blessés, dont de nombreux blessés graves. Il s’agit de cinq personnes dont les mains ont été arrachées par des policiers et 23 éborgnées« .
+ Un bracelet électronique anti-covid appelé Covid Radius est en expérimentation au Port d’Anvers en Belgique pour assurer le respect des « gestes barrière ». Ledit bracelet intéresse aussi les boîtes du BTP et de la logistique et sera commercialisé en france dès le mois de mai.
23 avril : Les jeunes placés sous la responsabilité de l’aide sociale à l’enfance sont encore éjectés le jour de leurs 18 ans. Cela se fait depuis toujours, c’est insupportable, mais en période de « confinement » pour cause d’épidémie, c’est encore plus dangereux.
+ Un site pour contester les contraventions abusives dans le cadre du « confinement » a été créé par deux avocats. « Face aux inquiétudes suscitées par de trop nombreuses dérives arbitraires, nous constatons une violation régulière de nos libertés fondamentales. Contester, c’est se défendre !« , précise la plateforme. Le site pvconfinement.fr explique les cas de contestation possibles, le fonctionnement de la procédure, et simplifie la démarche.

+ Un homme a été jugé en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Cusset, pour non respect du « confinement » à plusieurs reprises, et a été condamné à 3 mois de prison fermes. Ses avocats ont fait appel: l’homme est SDF, n’avait pas de téléphone, est handicapé et ne sait ni lire ni écrire. Ils ont déposé un Question Prioritaire de Constitutionnalité sur la constitutionnalité du « confinement », rejetée par le tribunal. Selon le journal La Montagne, « En France, plusieurs autres cas similaires à celui-ci ont été observés depuis le début du confinement. Une QPC a notamment été déposée par la conférence des avocats du barreau de Paris. La Cour de cassation devrait prochainement se pencher sur cette question de la constitutionnalité de ce délit de non-respect de confinement, instauré en urgence mi-mars pour faire face à la propagation du nouveau coronavirus« .
+ Répression anti banderoles contestataires: A Toulouse, une jeune femme a été placée en garde-à-vue pour une pancarte avec écrit « Macronavirus, à quand la fin ?« . Les policiers sont venus une première fois demander le retrait de la banderole, ce qui a été fait, puis sont revenus le lendemain avec une convocation au commissariat central pour l’après-midi même. La jeune femme qui s’y est rendue le lendemain a été immédiatement placée en garde-à-vue pour « outrage » à macron. « Joint par France 3 Occitanie, le procureur de la République de Toulouse, Dominique Alzéari, confirme qu’une enquête a été ouverte pour outrage à personne dépositaire de l’autorité publique et confiée à la direction départementale de la sécurité publique (DDSP). « Les investigations vont se poursuivre » avec des auditions et des éléments de police technique indique-t-il, tout en précisant qu’il n’y a « pas de poursuites engagées contre quiconque à ce stade, puisque l’enquête est en cours« , rappelle France 3 Toulouse. Pour les avocats, il s’agit d’une opinion politique et non d’un outrage.

+ Une entreprise toulousaine propose ses bracelets électroniques au gouvernement. « L’idée est d’avoir un bracelet, ou un autre objet connecté, qui ne soit pas relié au smartphone et permettrait de connaître les personnes croisées par son porteur durant la journée et celles qui se sont rendues dans différents lieux « , explique le patron à RTL. L’article ajoute que « le gouvernement ne ferme pas la porte à l’éventualité d’utiliser des objets connectés pour les Français qui ne peuvent pas utiliser de smartphone« .
+ La Directrice Générale de Youtube, Susan Wojcicki, déclare qu’elle veut supprimer (et pas simplement cacher) tous les contenus qui vont « à l’encontre » des recommandations -pourtant fluctuantes- de l’OMS. Y compris tous les contenus « médicalement non-fondés« : « Tout ce qui va à l’encontre des recommandations de l’OMS serait une violation de notre politique et donc retiré » a-t-elle affirmé. A un moment, il a été question de démonétiser les vidéos sur le coronavirus, mais Youtube a fait marche arrière. « Susan Wojcicki a reconnu que YouTube avait dû rapidement mettre à jour ses politiques en réponse au virus et à la désinformation qui l’accompagne. La plateforme a déjà interdit les vidéos qui lient la 5G à la propagation de Covid-19« , ajoute Business Insider.
25 avril : Les drones s’immiscent dans l’espace public, explique Médiapart. « Le ministère de l’intérieur indique qu’« il y a aujourd’hui environ 400 drones en service dans la police et la gendarmerie »« , selon le magazine. Ils ont déjà servi à surveiller des manifestations de Gilets Jaunes et sillonnent désormais plusieurs villes pour empêcher les gens de se regrouper ou leur demander de « rentrer » chez eux. On ne sait pas combien de temps les images peuvent être conservées, ni à qui elles peuvent être transmises. Certains drones sont capables de relever les températures corporelles des gens.

+ Le média en ligne La Quadrature du Net met en garde sur l’application STOP-COVID, qui pourrait « se transformer sous peu en « StopCovid Analytica », une nouvelle version du scandale Cambridge Analytica [siphonnage des données privées de dizaines de millions de comptes Facebook]« . Les spécialistes du web et des libertés sur le web ajoutent que « cette « solution » technologique ne serait qu’une continuation du confinement par d’autres moyens. Si, avec ce dernier, nous avons fait l’expérience d’une assignation à résidence collective, les applications mobiles de surveillance risquent de banaliser le port du bracelet électronique« . Parmi les acteurs privés qui s’intéressent au sujet, il y a tous les géants du web américains, les GAFAM (notamment Google et Apple qui hébergeront l’application [3], même s’il reste des négociations à mener), et les hébergeurs. Le « débat » au sujet du lancement de cette application a été annulé ce dimanche 26 avril, alors qu’aucun vote n’était de toute manière prévu. Quant à la CNIL, elle met « en garde le gouvernement afin qu’il garantisse le caractère volontaire de l’utilisation de l’application. Ainsi, et même si ces hypothèses ont été écartées par le gouvernement, la Commission explique qu’il ne faudrait pas que « l’accès aux tests et aux soins », « la possibilité de se déplacer » ou encore « l’accès aux transports en commun » soient conditionnés par l’utilisation de l’application« . Mais, elle valide les choix techniques du gouvernement, notamment le « protocole informatique sous-jacent, qui fait débat dans la communauté scientifique« . D’ailleurs, selon La Tribune, « De plus en plus d’experts pensent que le projet actuel de l’Etat se heurte à un mur technique et politique« .
Le magazine La Quadrature du Net s’interroge sur les nombreuses dérives possibles, qui ne sont pas de la science-fiction, et sur lesquelles aucune garantie n’est apportée: « Le projet StopCovid n’offre aucune garantie sur les finalités exactes de la collecte de ces données. L’exécutif français ne s’autorise pas à réfléchir à la phase qui suit la collecte, c’est-à-dire au traitement qui sera fait de ces informations sensibles. Quels algorithmes les analyseront ? Avec quelles autres données seront-elles croisées sur le moyen et le court terme ? Son court-termisme s’accompagne d’une myopie sur les dimensions sociales des données« . Outre l’IRNIA, l’INSERM et l’Institut Pasteur, le gouvernement a « dévoilé l’implication de Capgemini, de Dassault Systèmes, d’Orange et de deux start-up, Lunabee Studio, spécialisé dans le développement d’applications mobiles, et de Withings, expert des objets connectés« , selon Le Monde. Un comité de suivi devrait être mis en place.
26 avril : Article sur les « violences urbaines » par France Info. Suite à un accident grave causé par un policier à Villeneuve-la-Garenne une semaine plus tôt, des émeutes avec feux d’artifices se sont succédé: « L’incident de Villeneuve-la-Garenne pourrait avoir fait tache d’huile : à Nanterre, Asnières-sur-Seine ou Gennevilliers (Hauts-de-Seine), les forces de l’ordre ont consigné depuis dimanche soir des jets de projectiles, des tirs de feux d’artifice ou l’incendie de poubelles et de quelques véhicules. Même constat dans plusieurs communes de Seine-Saint-Denis, le département voisin, comme à Clichy-sous-Bois, Saint-Denis, Aulnay-sous-Bois, et dans une moindre mesure dans le Val-de-Marne. L’agitation a même gagné Strasbourg (Alsace), Roubaix (Nord) ou Rillieux-la-Pape (Rhône)« , énumère l’article. Sur les réseaux sociaux, des vidéos de violences policières dans les quartiers sont aussi diffusées.
+ Le délai pour contester les PV de non-confinement et autres est passé de 45 à 90 jours, à 60 jours en cas de majoration,.etc. Mais il ne faut pas payer, sinon cela vaut reconnaissance de culpabilité, comme le souligne Le Telegramme: « À condition de ne pas payer l’amende, ce qui vaudrait reconnaissance de culpabilité. Ce recours peut être effectué sur le site de l’ Agence nationale de traitement automatisé des infractions. Il est également possible l’envoyer par La Poste – en recommandé avec avis de réception« .
28 avril : En Chine, des caméras sont installées devant les domiciles de personnes en quarantaine dans certaines régions, et cela depuis février. Dans certaines villes comme Pékin, les autorités utilisent les caméras de surveillance pour cela.
29 avril : Placement en garde-à-vue d’un citoyen pour un message sur Facebook, appelant à monter sur Paris pour dissoudre l’Assemblée nationale et destituer et peut-être tuer Macron. Christophe Chalençon est aussi un membre actif des Gilets Jaunes du Vaucluse.
+ Bas les Masques : Appel de soignants à co-construire un mouvement populaire: « Nous lançons un appel à tous nos collègues professionnel.le.s de santé et du médico-social qui partent travailler la boule au ventre. Un appel aux « travailleurs et travailleuses essentiel.le.s », aux « premier.e.s de corvée », qui sont exposé.e.s pour faire tourner la machine.Un appel à toutes les personnes qui n’en peuvent plus de cette gestion de crise calamiteuse, de ce qu’elles endurent depuis des années, d’un système économique, politique et social désastreux« .
Les auteurs de l’appel écrivent : « construisons ensemble dès aujourd’hui, des lendemains heureux. L’avenir sera ce que nous déciderons d’en faire ! Le « monde d’après » nous le voulons juste, centré sur l’intérêt du plus grand nombre et non sur la recherche du profit au bénéfice de quelques uns« . Ils en appellent à poursuivre les plaintes en justice, à dénoncer les choix politiques qui creusent les inégalités et détruisent les services publics.

30 avril : Il est déjà prévu de prolonger l' »état d’urgence sanitaire » jusqu’à la fin juillet. Le projet de loi prorogeant l’urgence sanitaire en vigueur depuis le 24 mars et qui sera présenté samedi en Conseil des ministres, puis au Parlement, dit que l’état d’urgence sanitaire « est prorogé pour une durée de deux mois à compter du 24 mai« .
+ La Commission consultative des droits de l’homme (CNCDH) met en place un observatoire de l’état d’urgence sanitaire, pour identifier les abus contre les libertés dans le cadre de la crise du coronavirus et « contrôler la mise en œuvre des mesures coercitives« , explique Le Monde. Selon l’un des responsables de la CNCDH, « La mission de cet observatoire devrait se poursuivre après le confinement : nous resterons très vigilants au fait que certaines mesures restrictives des libertés ne soient pas subrepticement inscrites dans le droit commun, comme cela a pu se produire à la fin de l’état d’urgence qui avait suivi les attentats. Il serait facile de maintenir des mesures abaissant le niveau de contradictoire du débat judiciaire. En matière de droit du travail, le motif pourrait être tout trouvé quant à l’impérieuse nécessité de remettre l’économie sur pied ».
+ Les contrôles se sont multipliés, les contraventions pleuvent, et les contestations avec. Des avocats rappellent qu’en cas de contestation des PV il ne faut surtout pas les payer car cela revient à admettre la véracité des faits reprochés. Un avocat rappelle ainsi à France 3 que les infractions sont floues : « Souvent, en raison de ce flou, l’existence, ou non, d’une infraction est laissée à l’appréciation de l’officier qui procède au contrôle. Tout cela est à l’opposé de nos règles de droit pénal, où l’infraction doit être clairement établie et clairement définie pour être punie par la loi. Il est absolument nécessaire qu’une personne puisse comprendre facilement pourquoi elle a commis une infraction. » Pour une première amende, le délai de contestation est de 90 jours.
Mai
1er mai : Le gouvernement propose sa sélection des articles de presse qu’il estime « fiables ». Selon un spécialiste de la communication interviewé par Le Figaro, « Lorsque l’État prétend nous dire la vérité, il ne dit que «sa» vérité… ou ses mensonges. En d’autres termes, ce dispositif n’est rien d’autre qu’une tentative maladroite d’en revenir à une forme de ministère de l’information, voire d’un «bureau de l’esprit public» tel que les révolutionnaires le créèrent en 1792…«
+ 11.500 personnes ont été libérées de prison depuis le 16 mars, dont 5.300 avant la fin de leur peine. Le taux de remplissage est passé à 100% avec 61.100 détenus. Cependant, il y aurait « une inégalité » entre les établissements au niveau des taux d’occupation. Dans des maisons d’arrêt, où sont incarcérés les prisonniers en détention provisoire et les courtes peines, « on voit encore des détenus à trois par cellule« , selon l’Observatoire international des prisons, qui évoque les cas de plusieurs maisons d’arrêt en Ile-de-France, dont Villepinte où le taux d’occupation est de 143 % ou Meaux (157 %) le 27 avril. De fait, les détentions préventives ont été rallongées sine die, et des gens sont condamnés à des peines de prison fermes pour non-respect du « confinement ».
+ Plusieurs manifestations ont eu lieu à Rennes, Nantes, Saint-Etienne, Lyon, Paris notamment, à l’occasion du 1er mai. Certaines, si pas toutes, ont été réprimée plus ou moins fermement. Il y a aussi eu des arrestations. D’autres manifestations se sont déroulées en ligne, au balcon…
2 mai : La prolongation de l’ « état d’urgence sanitaire » jusqu’au 24 juillet a été présentée par Castaner et décidée en conseil des ministres. Le pouvoir de verbalisation est largement étendu: « les adjoints de sécurité, les gendarmes adjoints volontaires, les réservistes de la police et de la gendarmerie nationale ainsi que, et c’est important, les agents de sécurité assermentés dans les transports mais aussi les agents des services de l’autorité de la concurrence pour les commerces pourront constater le non respect des règles de l’urgence sanitaire et le sanctionner« , a déclaré Castaner. Il dit aussi qu’a priori, il sera possible de se déplacer hors de son département et à plus de 100 km sans attestation, mais ce n’est pas clair: « “Il n’y a pas d’interdiction de franchissement de barrières administratives”, entre des régions classées rouges et des régions classées vertes, a précisé le ministre. Des mesures de quarantaine seront prises, notamment pour « inciter » les personnes contaminées à se mettre en isolement (au départ l’isolement devait être contraint). Un système de traçage sera mis en place avec des brigades d’ « anges gardiens » ou « brigades sanitaires anti-coronavirus » pour identifier les contacts et les amener à se faire tester (jusqu’à 30 000 personnes pourraient être mobilisées). De nombreuses modalités concernant l’application StopCovid ne sont pas éclaircies, et devraient être précisées dans une loi ultérieure. Les médecins seront rémunérés 55€ pour chaque dossier envoyé de patient contaminé « comprenant à la fois la consultation et la saisie informatique des coordonnées des membres de la cellule familiale. Pour encourager les médecins à poursuivre l’enquête au-delà du cercle familial, deux euros seront versés pour chaque contact supplémentaire identifié. Ce montant sera porté à quatre euros quand les coordonnées permettant de les joindre seront renseignées« , précise Ouest France. Certains medecins s’inquiètent aussi pour le secret médical et le traitement des données personnelles. Le projet de loi doit encore être discuté au Parlement.

3 mai : Des tribunaux, déjà ensevelis sous les dossiers avant la crise, seront incapables de traiter toutes les affaires. On nous annonce déjà une augmentation des classements sans suite. Concernant les violences sexuelles contre les mineurs, par exemple, nous en étions déjà à 76% de classements sans suite en 2017, c’est-à-dire dans lesquels aucune enquête sérieuse n’a été menée. Qu’en sera-t-il désormais?
5 mai : Le gouvernement annonce que l’application de traçage de la population StopCovid sera probablement lancée le 2 juin. Elle sera mise en place sur base du volontariat. « idée serait de prévenir les personnes qui ont été en contact avec un malade testé positif afin de pouvoir se faire tester soi-même et si besoin d’être pris en charge très tôt, ou bien de se confiner« , selon Cédric O. Elle fonctionnera sur les Iphones et pas sur les téléphones Apple. Le bras de fer avec Google et Apple aurait donc pris fin, avec une victoire en demi teinte. L’enjeu était pour le gouvernement d’utiliser le Bluetooth et donc de connaître l’identité des personnes, ce que refusaient les deux entreprises. Un article de Numérama explique : « Laisser le Bluetooth communiquer en permanence en arrière-plan, dans de mauvaises mains, est donc une fonction qui dépasse tout à fait les usages qui auraient pu être légitimes, comme StopCovid. Cela serait une hérésie de demander à Apple, après des années de lois votées pour la vie privée numérique des citoyens, de reculer sur cette décision. Et c’est pourtant précisément ce que Cédric O, secrétaire d’État au Numérique, cherche à faire : d’après lui, l’application StopCovid ne sortira pas à temps si Apple ne laisse pas la France utiliser le Bluetooth en arrière-plan pour son app. Du côté de Google, si Android n’est pas aussi radical sur le Bluetooth (…) En d’autres termes, Cédric O souhaiterait que la France ait un passe-droit que personne au monde ne peut avoir, pour utiliser une fonctionnalité qui a été coupée, car dangereuse pour la vie privée des utilisateurs. ». Apple n’a pas cédé, l’appli sera donc connectée en permanence sur les seuls Iphone.
+ Le gouvernement supprime sa page « Désinfox » censée lister les vraies infos sur le coronavirus. Lundi, un recours en urgence avait été déposé par le Syndicat national des journalistes (SNJ) au Conseil d’Etat. La macronie n’a pas attendu la décision pour retirer sa liste.

+ Opération « Sentinelle des Libertés » au barreau de Paris, afin de veiller au respect des libertés fondamentales en cette période d’Etat d’urgence renforcé comme jamais, et qui dure. « En complétant et prolongeant l’état d’urgence sanitaire pour deux nouveaux mois, le projet de loi du Gouvernement nous met face à un défi historique : dans quelle mesure sommes-nous prêts, en connaissance de cause et de manière éclairée, à consentir à des restrictions de nos libertés fondamentales dans l’espoir de protéger notre santé et celles de nos proches?« , interrogent les avocats du barreau de Paris. Ils s’inquiètent du prolongement pour deux mois de la situation, et soulignent que « Dans un Etat de droit, les atteintes aux libertés fondamentales ne peuvent en aucun cas servir de variable d’ajustement aux aléas d’organisation des pouvoirs publics ou à des carences d’administration publique« . Ils préviennent au sujet de trois attaques contre les droits fondamentaux: D’ores et déjà, le Barreau de Paris a identifié dans le projet de loi des atteintes majeures aux droits fondamentaux, dans trois domaines :
D’ores et déjà, le Barreau de Paris a identifié dans le projet de loi des atteintes majeures aux droits fondamentaux, dans trois domaines :
- La procédure de verbalisation des contraventions et des délits.
- La procédure d’isolement et de quarantaine forcés avec privation de liberté,
- La procédure de recueil, de partage et de traitement en masse des données nominatives de santé, qui porte atteinte au secret médical et au respect de la vie privée.

6 mai : L’Education nationale s’inquiète d’éventuels « replis communautaristes » et surtout, en fait, des idées contestataires vis-à-vis du pouvoir, dans le cadre de l’épidémie de coronavirus et de la gestion de crise. Une note diffusée aux établissements et enseignants alerte: « La crise du Covid-19 peut être utilisée par certains pour démontrer l’incapacité des Etats à protéger la population et tenter de déstabiliser les individus fragilisés« . Et d’ajouter immédiatement que « Divers groupes radicaux exploitent cette situation dramatique dans le but de rallier à leur cause de nouveaux membres et de troubler l’ordre public. Leur projet politique peut être anti-démocratique et antirépublicain. Ces contre-projets de société peuvent être communautaires, autoritaires et inégalitaires« . Face à cela, les enseignants sont appelés à restaurer la « confiance » des élèves tout en luttant contre « la désinformation, les théories complotistes, les rumeurs et les fake news
sur le Covid-19 utilisées à des fins mercantiles et politiques » ainsi que le « repli » des élèves. La « conduite à tenir » est spécifiée: identifier le discours radical, repérer les « glissements sémantiques« , notamment, et surtout « alerter » la direction de l’école pour qu’elle fasse « un signalement dans l’application « Faits établissement » » et qu’elle informe « l’IA-DASEN en lien avec la cellule départementale des services de l’État dédiée à cette action et mise en place par le préfet« .
+ Une association antinucléaire, Next-Up, a été perquisitionnée dans ses locaux et au domiciles du président, un ancien médecin âgé de 77 ans et d’autres dirigeants. Certains membres ont été placés 12 h en garde-à-vue et du matériel a été saisi (la liste est longue, mais il y a notamment des ordinateurs personnels, cartes mémoire, gels hydroalcooliques et flacons…). La gendarmerie leur reproche notamment d’avoir mis en place un « laboratoire clandestin » de gel hydroalcoolique et de détenir des masques FFP3 pour les revendre. Le magazine Reporterre explique : « L’association a envoyé des colis avec des équipements de protection à ses militants, souvent âgés, partout en France. Elle distribue aussi gratuitement des stocks de gel hydroalcoolique (bio) auprès des soignants et des associations locales qui en font la demande« . Cette association pourtant modérée d’après ses membres n’a encore jamais été dans le collimateur des autorités. Reporterre rappelle : « Alors que le mouvement de Bure fait l’objet d’une surveillance massive, et qu’un récent décret a renforcé les pouvoirs de renseignement et de fichage des militants antinucléaires, cette nouvelle perquisition auprès d’une association peu connue et isolée est emblématique. Pour l’avocat de M. Sargentini, Me Jean-Pierre Joseph, «elle s’inscrit dans le glissement, cette fois-ci au nom de “l’état d’urgence sanitaire”, vers une forme de dictature démocratique».«
+ Trois CRS sont jugés en comparution immédiate après avoir été placés en garde-à-vue pour des violences lors d’un contrôle d’attestations le 4 mai à Marseille. Le journal Sud-Ouest rapporte que « Le procureur de la République de Marseille, Dominique Laurens, indique que les trois policiers auraient frappé l’automobiliste, avant de le faire monter dans leur véhicule et l’amener à Aix-en-Provence. Ils auraient ensuite rédigé une fausse main courante« . On apprend le lendemain que l’un a été condamnés à de la prison ferme pour 4 ans. Un autre a pris 18 mois de sursis, la troisième un an de sursis.
+ En Ile-de-France, il faudra une attestation employeur pour prendre les transports en commun, et des contrôles seront réalisés. Selon Les Echos, « Demandée fin avril par la Région-Ile-de-France pour lisser les flux de voyageurs, [l’attestation] semblait avoir été écartée par le gouvernement la semaine dernière. Or, elle figure bien dans la charte signée ce mercredi après-midi »

7 mai : Le Figaro s’inquiète de l’extrémisme « d’ultra gauche » à la sortie de « confinement ». Pourtant, les attentats commis en France sont le fait des islamistes et de l’extrême droite… Car « Les services de renseignement craignent un retour dans la rue de l’ultragauche, renforcée par des « gilets jaunes »« . Mais, même s’il titre sur l’hypothétique « ultra-gauche » (dont ils parlent depuis l’affaire de Tarnac!), le Figaro précise que « Le terrorisme islamiste reste la première préoccupation« . On peut tout de même s’inquiéter d’un virage qui ferait des gauchistes et mouvements alternatifs l’ennemi numéro 1 du pouvoir. Le 5 mai, c’était France Info qui alertait : « Une note du renseignement territorial recense 27 faits de « sabotage et dégradations », la piste de l’ultragauche privilégiée ». Des camions de l’office d’habitat toulousain ont été brûlés, un acte revendiqué sur un obscur « site lié à l’ultragauche« , une quinzaine d’antennes-relais a été détruite… Mais, « Ces faits, en majorité, ne sont pas revendiqués. Mais pour les agents du renseignement territorial, la piste de l’ultragauche est privilégiée pour la plupart d’entre eux. Ce sont en majorité les antennes-relais qui sont ciblées. Mais d’autres dégradations sont également commises sur des sites qui représentent l’Etat ou encore des collectivités ou des entreprises« , précisait le média d’Etat.
+ A Lorient, un drone suivra les déplacements des habitants dans le cadre du « déconfinement ».
+ Amnesty International alerte sur « les pratiques policières illégales« pendant le « confinement » après avoir authentifié une quinzaine de vidéos de violences policières graves et d’insultes: « Insultes racistes ou homophobes, usage illégitime de la force, car ne répondant pas aux critères de nécessité ou proportionnalité : toutes ces vidéos illustrent des cas flagrants de violations du droit international relatif aux droits humains« . Et Amnesty de faire des recommandations aux autorités, comme « condamner publiquement et de façon systématique toute situation révélant des pratiques discriminatoires ou d’un usage manifestement illégal de la force de la part des forces de l’ordre« , ou encore de mener « systématiquement » des « enquêtes indépendantes et impartiales« , alors que c’est l’IGPN qui est chargée de faire la lumière dans ces cas là.
+ Élargissement à venir des pouvoirs des « gardes privés » dans le cadre du « plan de déconfinement »? Le Huffington Post résume: « La commission des Lois a effectivement approuvé, mercredi 6 mai, une proposition de plusieurs députés LREM visant à donner la possibilité aux “gardes particuliers” de contrôler certaines règles du déconfinement. Et de dresser des procès-verbaux, le cas échéant. Une disposition dont s’est ému le secrétaire national d’Europe Écologie Les Verts (EELV), Julien Bayou, sur les réseaux sociaux« . Ainsi, les gardes privés des riches propriétaires pourraient mettre des contraventions. L’amendement a été déposé par un député LREM et ex patron du RAID, Jean-Michel Fauvergue, et doit encore être validé.
8 mai : La CNIL s’inquiète que de très nombreuses données concernant la santé des français se retrouvent entre les mains de multinationales US. Médiapart explique : « le gouvernement a autorisé, au nom de l’état d’urgence sanitaire, le déploiement anticipé du Health Data Hub, la plateforme devant centraliser l’ensemble de nos données de santé, hébergées par Microsoft et, s’inquiète la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil), potentiellement transférables aux États-Unis« . Le Health Data Hub est un projet lancé par macron en 2018, pour utiliser l’intelligence artificielle, et il profite de l’occasion pour le déployer au nom de la réponse à la crise sanitaire. Il est géré « par un groupement d’intérêt public (GIP) chargé d’administrer l’ouverture des données à des acteurs extérieurs. Or, comme le soulignait la Cnil, la loi santé a également modifié les textes régissant ces accès afin de permettre leur utilisation par des acteurs privés« . Les données de ce Hub pourront donc être transférées aux Etats-Unis, même si l’entreprise affirme que des interdictions ont été posées. Et la sécurité des données n’est pas totalement assurée.
+ Des caméras seront placées dans le métro parisien pour détecter le port de masques. Dès le 11 mai, 6 caméras seront installées à Châtelet. Le magazine Capital précise : « La RATP explique que ce dispositif ne servira en aucun cas à verbaliser, mais plutôt à calculer en temps réel, une estimation des usagers respectant les consignes sanitaires. « Aucune donnée ne sera stockée, tout sera entièrement anonyme, et ce dispositif n’est absolument pas prévu à des fins de verbalisation », assure la Régie autonome des transports parisiens« .
9 mai : Nouvelle nuit d’émeutes dans les Yvelines. Selon Le Parisien, « Des incidents ont éclaté dans la nuit de vendredi à samedi à Sartrouville, Saint-Cyr-L’Ecole, Conflans-Sainte-Honorine, La Verrière et Maurepas. Une policière a été légèrement blessée au cours des affrontements et deux personnes ont été interpellées« .
+ Dans le 18e arrondissement à Paris, un magasin de couture a distribué gratuitement des masques aux habitants, jusqu’à ce que la police n’intervienne, car selon eux l’opération n’était « pas réglementaire ».
+ Importantes manifestations en Allemagne contre les mesures de restrictions des libertés pendant la crise du coronavirus. Chaque samedi il y a davantage de monde. Notamment à Munich, Berlin, Nuremberg, Cologne ou encore 50.000 personnes ici à Stuttgart:
https://twitter.com/JackSpa66314022/status/1259164461040111618
+ 2e rapport de l’Observatoire de l’état d’urgence sanitaire. Il mentionne notamment les violences policières dans les quartiers populaires et 9 tués lors d’actions de la police entre le 8 avril et le 9 mai. « Alors que le taux de meurtres policiers évoluait entre 10 et 15 par an il y a encore 5 ans, il est passé à un chiffre compris entre 25 et 35 morts par an. », constate le rapport.
11 mai : Début du « déconfinement ». Plusieurs villes en Essonne ont installé des caméras thermiques afin de restreindre l’accès à certains lieux (écoles, crèches, marché, administration municipale…) aux personnes ayant + de 37,5°C de température. La marge d’erreur est de 0,5°C, et 90 % des personnes testées positives au coronavirus présentent de la fièvre. Ces caméras sont en train d’être installées un peu partout. Le patron d’Ibs’on, la société qui les fournit, explique: « J’en ai posé une au groupement départemental de gendarmerie de Seine-et-Marne, retrace-t-il. Je vais aussi en installer en Eure-et-Loire, à la demande du président du département« . Mais on peut avoir de la température pour d’autres raisons que le coronavirus.
+ Plusieurs manifestations ont eu lieu en France, notamment au CHU de Toulouse. A Rennes des manifestations ont été réprimées également (38 verbalisations). Une manifestation de quelques dizaines de Gilets Jaunes place de la république à Paris a été nassée par les voltigeurs de la préfecture de police et ont été contrôlés et verbalisés pour non-respect du « confinement », et il y a eu des arrestations. D’autres manifestations ont été organisées, notamment à l’Ile-Saint-Denis, fortement encadrée par les « forces de l’ordre », à Saint-Etienne, à Nantes.
12 mai : La loi contre la « haine » en ligne est débattue, dans une version très large. Elle doit être votée mardi 13. C’est la police, et non un juge, qui décidera des contenus entrant dans le cadre de la loi, et tous les réseaux sociaux et sites web devront supprimer les contenus signalés par la police en l’espace d’une heure sous peine de se voir bloqués par les fournisseurs d’accès. Facebook vient d’ailleurs de créer son tribunal interne pour repérer et censurer ces contenus.
+ Un collectif d’avocats a manifesté devant le ministère de la Justice pour dénoncer les règles de l’état d’urgence sanitaire et les attaques contre les libertés fondamentales.

+ Comme l’ont mentionné des articles reprenant les infos des renseignements, les attaques contre les antennes relais, surtout 5G, se multiplient. Des enquêtes ont été ouvertes, notamment par le parquet de Rennes. le mouvement n’est pas seulement français: des antennes ont été détruites au Royaume-Uni, en Italie et en Belgique notamment. Au sujet de la 5G, le journal la Relève rappelle que « En France, fin décembre 2019, le gouvernement a donné son feu vert au déploiement national des nouvelles antennes relais, alors qu’aucune évaluation sérieuse n’a été effectuée de leurs conséquences environnementales ou de leurs effets délétères sur la santé. Risques sanitaires, brouillage des données météorologiques, consommation inédite de matériaux (jusqu’à trois fois plus que la 4G, qui n’a pas encore fini d’être installée en France), perturbation du système nerveux des insectes et des animaux, failles dans la cybersécurité : de nombreux scientifiques supposent que les répercussions de la 5G sur la société et la vie dans son ensemble pourraient être désastreuses« .
+ L’ordonnance de Belloubet qui permet depuis le 25 mars de prolonger automatiquement les détentions provisoires (avant que la personne ne soit jugée) sans aucun débat contradictoire, est sous le feu des critiques. La cour de cassation est saisie de deux recours et d’une question prioritaire de constitutionnalité. 17.000 détenus en détention provisoire ont vu le prolongement depuis le 23 mars de cette détention, et leurs demandes de libération n’ont pas été examinées jusqu’au 9 mai, quand un amendement a permis d’examiner les demandes à nouveau. Mais les détentions provisoires restent prolongées, avec désormais un « débat ».
+ Des syndicats d’enseignants réagissent à la note de l’Education nationale demandant de surveiller et dénoncer les discours contestataires des élèves (voir en date du 6 mai), qui sont assimilés à des « dérives sectaires » dans une fiche. Dans une autre fiche, où il est question d’ « écouter la parole des élèves au retour de confinement Covid 19 », on leur explique le discours à tenir devant les enfants: « Dans un second temps, il conviendra de veiller à orienter les discussions sur le fait qu’une même peine atteint les familles et leurs proches, au-delà de tous les pays,dans une même humanité. Pour clôturer ce temps d’échanges sur une perspective optimiste, il pourrait être intéressant de solliciter des récits de solidarité sociétale dont les élèves ont pu être témoins. Le fait de recentrer le sujet sur la scolarité permettra de «contenir » le groupe« .

+ Bien que les réunions de plus de 10 personnes ne sont interdits que dans les lieux publics par un décret paru lundi, « les forces de l’ordre ont fait part de leur volonté de faire respecter cette règle partout et sur l’ensemble du territoire« , rapporte Europe 1, « Il est pour l’heure impossible de savoir de quels moyens les policiers et gendarmes disposeront pour faire appliquer ces règles. Les modalités d’établissement des constats sont aussi bien floues. Elles laissent imaginer le « rôle détestable » que certains voisins pourraient jouer dans ce type d’affaires« . L’amende est de 135€, et la mesure vaut jusqu’à « nouvel ordre »…
13 mai : La loi AVIA contre la « haine » en ligne est passée à l’Assemblée alors qu’il n’a à priori rien à voir avec l’épidémie ou l’état d’urgence. Alors que cette loi encourage la censure au doigt mouillé, « Douze organisations non gouvernementales ont signé un appel, indiquant qu' »en contournant les prérogatives du juge judiciaire, [le texte de loi] porte atteinte aux garanties qui nous permettent aujourd’hui de préserver l’équilibre de nos droits et libertés fondamentaux ». Fait aggravant, la loi ne comporte de que très vagues dispositions pour sanctionner une éventuelle « sur-censure » des plateformes, notamment l’absence d’une amende pénale« , rappelle Marianne.
+ A Metz, quelques dizaines de Gilets jaunes ont manifesté sans autorisation, tous ont été verbalisés à 135€ et une personne qui serait la présumée organisatrice sera convoquée au tribunal de Metz le 15 juin. A Toulouse, ils ont appelé à la manifestation de fin de confinement pour samedi.
+ Selon le Point, les renseignements craignent une « deuxième vague de Gilets Jaunes », qui selon eux se seraient radicalisés contre le capitalisme et pour l’action dans les entreprises. L’hebdomadaire précise que « Les agents du Renseignement ont noté les principaux motifs de la colère post-confinement des Gilets jaunes. Ils mettent en avant « la contradiction entre la prolongation de l’état d’urgence sanitaire et le déconfinement » : « État d’urgence sanitaire prolongé et à côté de ça, on envoie nos gosses comme chair à canon à l’école. » L’absence de quarantaine pour les Européens entrant en France les choque : « Macron autorise les Européens à venir et circuler librement dans toute la France et on nous interdit de faire plus de 100 kilomètres. » S’insurgeant contre la vente de masques par la grande distribution, certains Gilets jaunes, par le biais des réseaux sociaux, évoquent l’hypothèse d’actions contre les supermarchés qui en proposent« .
14 mai : La manifestation prévue par les Gilets Jaunes toulousains est interdite (comme toute manifestation ce jour-là) par le préfet. Ceux qui s’y rendront quand-même auront 135€ d’amende. Une décision qui fera plaisir aux patrons du coin: selon Actu Toulouse, « L’annonce de la reprise du mouvement des gilets jaunes dans la Ville rose avait été accueillie avec stupeur et inquiétude par les acteurs économiques toulousains. La CCI, la Chambre des métiers et d’artisanat de Haute-Garonne, la Confédération des petites et moyennes entreprises de Haute-Garonne (CPME 31) et le Medef 31 avaient rédigé un courrier commun adressé au préfet pour l’alerter sur les conséquences économiques dramatiques que pourrait engendrer la tenue d’une nouvelle manifestation en centre-ville, et lui réclamer l’interdiction de celle-ci« .

+ Des documents qui ont fuité issus d’un groupe de 10 polices européennes évoquent la nécessité de s’équiper de dispositifs de reconnaissance faciale. « Rédigé par les forces de police de 10 États membres, il appelle à interconnecter les bases de données de reconnaissance faciale des 27 pays de l’UE. En outre, ce réseau, dont il est question depuis novembre 2019, prévoit l’interconnexion des bases européennes avec celles américaines, créant ainsi une «consolidation transatlantique massive de données biométriques»« , explique Sputnik News. Ces débats ont démarré en 2018 dans le cadre de l’extension du Traité de Prüm de 2005 sur la « coopération transfrontalière, notamment en vue de lutter contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière« , qui permet par exemple l’échange de données génétiques. Il est donc aujourd’hui question d’ajouter les données permettant la reconnaissance faciale. « Selon The Intercept, qui se réfère aux informations fournies par la Commission européenne au Parlement européen en novembre 2019, un budget de 700.000 euros a été alloué au cabinet d’audit Deloitte qui a pour mission d’évaluer la mise en place de possibles changements du traité avec une part de travail sur la technologie de la reconnaissance faciale« , précise Sputnik. Il s’agirait de créer une base de données européenne, alors que certains gouvernements tendent à l’autoritarisme.
+ Dans plusieurs académies, des enseignants dénoncent l’omerta qui leur est imposée: « après l’académie de Grenoble, c’est au tour de celle d’Aix-Marseille de vouloir maîtriser la communication. Dans un mail intitulé « Sollicitation de la presse », il est indiqué aux directeurs d’établissement de « bien vouloir informer les équipes qu’en cas de sollicitation par la presse (écrite ou non), il leur est demandé de ne pas accepter de communiquer et de ni répondre aux questions »« , rapporte Le Dauphiné. Les syndicats et collectifs d’enseignants se demandent si les autorités craignent les critiques sur leur « plan de déconfinement ».
+ Marianne revient sur les sabotages d’antennes relais sur tout le territoire (26 à cette date, dans 20 départements). « Ce 11 mai encore, un chalet abritant des raccordements de diffusion télé a été dévasté par le feu en Haute-Savoie, perturbant la diffusion radio et la TNT« , explique par exemple l’article. Ces actes n’ont pas été revendiqués, et les dispositifs varient: « Pétards ou allume-feux, les moyens d’allumage varient. Une douzaine d’enquêtes judiciaires ont été ouvertes pour faire toute la lumière sur ces « sabotages » « . Selon un magistrat du jura où deux antennes ont été détruites, tout cela est le fait de l’extrême gauche « Cela nous ramène à certains courants de pensées extrémistes, de gauche radicale, ou libertaires, s’opposant au Grand Capital, avec cette fois la téléphonie mobile pour emblème, ou la 5G, en cela que la 5G représenterait l’emprise de la technologie sur l’humain« . Des « faits de même nature » ont été signalés par les autorités Suisses. La piste de « complotistes » n’est pas écartée non plus. Toutefois, toujours selon Marianne, « Le 8 mai, alors qu’il détruisait une armoire électrique dans un village du Morbihan, un homme de 54 ans a été interpellé. Il n’avait, aux dires de la police, aucun lien avec cette mouvance« .
16 mai : Malgré les interdictions, plusieurs manifestations ont été organisées, notamment par les Gilets Jaunes, et ont été réprimées. C’était le cas à Saint-Nazaire, Lyon, Montpellier, Toulouse, Marseille ou Paris place de la République, où des manifestants ont été interpellés.

18 mai : Le Conseil d’Etat interdit « sans délai » l’usage du drone pour la surveillance de la population à Paris, ce qui finalement vaut pour tout le territoire. Selon le Monde, « Le texte infirme un jugement du 5 mai émanant du tribunal administratif de Paris, qui avait été saisi par l’association La Quadrature du Net et par la Ligue des droits de l’homme (LDH). Les deux organisations reprochaient » à la préfecture de police de Paris d’avoir utilisé « des moyens de capter, enregistrer et exploiter des images d’individus grâce aux caméras des drones, et ceci « hors d’un véritable cadre légal »« .
26 mai : Environ 200 vacataires de la restauration ont tenté de manifester place du Trocadéro à Paris, à l’appel du « Collectif des Précaires de l’Hôtellerie Restauration et Événementiel ». L’objectif était d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur leur situation, mais les « forces de l’ordre » ont verbalisé 84 participants à 135€. Un membre du collectif expliquait à Sputnik : « Parmi les 4.000 membres de notre groupe, il y a énormément de monde qui est en train de faire une démarche pour le Revenu de solidarité active (RSA), il y a des familles où il n’y a plus rien« .
+ L’application Stop Covid a été autorisée par la Cnil. Selon La Dépêche, « Dans son avis publié mardi, la Cnil estime que l’application respecte les différentes dispositions législatives relatives à la protection de la vie privée, et formule quelques dernières recommandations pour sa mise en place« . Toutes les personnes croisées pendant les 15 derniers jours et qui sont équipées de cette application seront mémorisées. L’appli sera disponible dès ce week-end et diffusée sur base du volontariat.
31 mai : Nouveau décret prolongeant l’état d’urgence, jusqu’au 31 août. Il précise que « Tout rassemblement, réunion ou activité sur la voie publique ou dans un lieu ouvert au public, mettant en présence de manière simultanée plus de dix personnes, est interdit sur l’ensemble du territoire de la République« . Et même avec dérogations et autres cas spécifiques, « Aucun événement réunissant plus de 5 000 personnes ne peut se dérouler sur le territoire de la République jusqu’au 31 août 2020« .
Juin
1er juin : Aux Etats-Unis, des émeutes avec pillages et incendies se multiplient dans les villes depuis le meurtre d’un homme Noir par un policier le 26 mai à Minneapolis. Le policier a déjà été sujet à des enquêtes pour des faits similaires. Des couvre-feu ont été déclarés et le 1er juin, des soldats ont été déployés dans plusieurs villes et à Washington. Les manifestants attaquent les autorités, qui couvrent les bavures, et Trump est visé en particulier, qui lui dénonce des Antifas, très actifs dans les mouvements.
6 juin : Plus d’un million de personnes aurait déjà téléchargé l’application StopCovid. « L’alerte est déclenchée si les smartphones des deux personnes se sont croisés à moins d’un mètre, pendant plus de 15 minutes« , rappelle Capital.

11 juin : Interrogations sur la sécurité des données de santé des Français, regroupées dans une plateforme appelée le « Health Data Hub » par la macronie. Ces données (celles des hôpitaux, maisons départementales du handicap, des Ehpad, les données pharmacie des généralistes, de l’assurance maladie, et d’autres encore qui seront toujours plus nombreuses) sont hébergées par Microsoft. Même si elles sont censées rester en France et être anonymisées, beaucoup s’interrogent sur le fait que ces données qui sont un bien public français soient exploitées par une multinationale américaine, puis vendues à des entreprises. Comme le rappelle Bastamag, « même si les données stockées par Microsoft ne sortent pas du territoire numérique national, les États-Unis ont adopté en 2018 une loi nommée Cloud Act qui permet à la justice états-unienne d’avoir accès aux données stockées par des entreprises US, qu’elles le soient sur le sol des États-Unis ou dans d’autres pays« .
13 juin : Le Conseil d’Etat lève l’interdiction des rassemblements de plus de 10 personnes dans l’espace public. Il faut toutefois respecter les « mesures barrière ». Des syndicats et une ONG l’avaient saisi suite à l’interdiction des manifestations depuis plusieurs semaines.
14 juin : Modification du décret interdisant les rassemblements de plus de 10 personnes, pour les autoriser si le préfet les autorise.
18 juin : Devant la commission d’enquête de l’Assemblée, Arnaud Fontanet (membre du « conseil scientifique »), a estimé qu’il était nécessaire de « confiner » toute la population. Le 7 juin, dans un entretien au Journal du dimanche, jean-François Delfraissy disait que le confinement « n’était pas une bonne décision mais la moins mauvaise, étant donné les outils que nous avions : 3 000 tests par jour, quand les Allemands en avaient plus de 50 000« .
+ La loi AVIA contre la « haine » en ligne a été largement censurée par le conseil constitutionnel, car elle attaquait de manière « disproportionnée » la liberté d’expression. Selon France Info, « Le Conseil a considéré que certaines dispositions pouvaient « inciter les opérateurs de plateforme en ligne à retirer les contenus qui leur sont signalés, qu’ils soient ou non manifestement illicites » et a jugé « particulièrement bref » le délai de 24 heures imposé à certains opérateurs, « sous peine de sanction pénale », pour « retirer ou rendre inaccessibles des contenus manifestement illicites en raison de leur caractère haineux ou sexuel ». Il a ainsi considéré que « le législateur a porté à la liberté d’expression et de communication une atteinte qui n’est pas adaptée, nécessaire et proportionnée au but poursuivi ». »
Juillet
6 juillet : Le juge des référés du Conseil d’Etat suspend l’interdiction « sanitaire » des manifs de moins de 5.000 personnes, jugée « excessive ». Il souligne aussi que « le décret ne prévoit pas de délai pour que le préfet rende une décision, ce qui peut empêcher les organisateurs de saisir le juge en temps utile« . Il est donc possible de manifester à moins de 5.000 sans avoir à demander une autorisation au préfet.
10 juillet : Le Parlement européen a adopté un règlement qui permet aux fabricants de vaccins contenant des OGM, de nouveaux vaccins controversés qui peuvent donc modifier génétiquement les humains vaccinés, de ne pas mener d’étude environnementale et sanitaire préalable, et de déroger à certaines règles sur les essais cliniques chez les humains. Étrangement, c’est ce qu’il est reproche à Pr Raoult sur tous les plateaux télé. Finalement, c’est la population toute entière qui servira de cobaye, pour un essai grandeur nature.

17 juillet : L’appli StopCovid, dont on n’entend plus parler, s’avère inutile et d’ailleurs elle a été très peu téléchargée. 2,3 millions de personnes l’ont tout de même téléchargée en un mois, soit 3% de la population (et certains l’ont enlevée mais le gouvernement ne communique pas le détail de ce chiffre). Il faudrait 20% pour qu’elle ait éventuellement une efficacité. « Lors de son dernier bilan fin juin, Cédric O affirmait que seuls 14 utilisateurs de StopCovid avaient été avertis d’un risque de contact avec une personne contaminée« , rappelle France Info, alors que « Le fonctionnement de l’application et la maintenance des serveurs reviennent à 200 000 euros par mois, selon un rapport publié par la commission des lois du Sénat. L’hébergement informatique de StopCovid coûte par exemple 40 000 euros par mois, pour la maintenance et les développements, cela représente 80 000 euros par mois« . Vont-ils mettre fin à ce gaspillage? Sinon, StopCovid aurait-elle une autre utilité que simplement sanitaire?
+ Des manifestants qui ont osé protester en mai contre la gestion de crise du coronavirus, au début du « déconfinement » ont reçu un PV alors qu’ils n’ont jamais été verbalisés ou interpellés. Ils avaient pourtant des masques et ont respecté les « distances de sécurité ». En fait, ils ont été pistés par des agents des renseignements et par vidéosurveillance. La raison de ces 50 PV de 135 € est : « un rassemblement interdit sur la voie publique dans une circonscription territoriale où l’État d’Urgence sanitaire est déclaré« .
+ Selon un sondage, 85% « des français » sont favorables à l’obligation de porter un masque dans les espaces publics clos, « contre seulement 15% qui désapprouvent cette mesure (22% chez les 18-34 ans et 26% chez les sympathisants RN)« , précise RTL. Et 49% seraient d’accord pour mettre un masque même en plein air.

18 juillet : Dès le lundi 20 juillet, le port d’un masque quelconque sera obligatoire dans tous les lieux publics clos. Macron avait annoncé la mesure « dans quelques semaines », puis le 1er août, finalement ce sera le 20. On ne connaît pas encore le montant du PV ni le nombre de mois de prison pour le non-respect de cette nouvelle injonction.
20 juillet: Dès ce lundi, un masque est donc obligatoire dans les « espaces publics clos ». Sinon, c’est 135€ la première fois. Le 2e PV, si dans les 15 jours, ça passe à 1.500 €, et ensuite la prison : en cas de violation « à plus de trois reprises dans un délai de trente jours, de six mois d’emprisonnement et de 3750 euros d’amende« . A l’étranger, des manifestations ont lieu contre cette obligation, déclarée un peu partout dans le monde en même temps (Italie, Allemagne, Espagne le 15 juillet avec obligation dans tous les lieux publics, Canada, Angleterre, en Belgique le 23 juillet), et d’autres pays l’imposent depuis le « déconfinement ».
21 juillet : La Commission Européenne envisage de demander une dérogation à l’Agence européenne du médicament (EMA), pour autoriser un vaccin contre le covid avant la fin des essais cliniques. Ce vaccin est développé par AstraZeneca, Advent-IRBM et l’université d’Oxford, et cette autorisation permettrait de vacciner rapidement « les tranches d’âge les plus fragiles et les personnes âgées« . Selon le professeur David Floret, de kla Commission technique des vaccinations, il faudra s’assurer que ce vaccin est efficace, et « rappelle que « Des vaccins développés pour le SRAS ont entraîné ce type de conséquences : un chimpanzé vacciné n’était pas protégé, mais faisait une forme aggravée de la maladie. Il ne serait pas raisonnable que l’EMA autorise ce vaccin si on n’a pas exclu cette possibilité« .

22 juillet : Les cafetiers et patrons de bar constatent que le « port du masque obligatoire » n’emporte pas l’adhésion des clients, rapporte un article du Figaro, dont un journaliste s’est baladé dans les rues de Paris.
23 juillet : Un peu partout, des événements festifs sont annulés en raison des craintes d’une « deuxième vague » de covi-19. La braderie de Lille prévue début septembre, en fait partie. Certains maires annulent tout sans donner de date limite, un hall d’exposition annonce sa fermeture jusqu’au 31 décembre…
24 juillet : La première commande de masques aurait été passée le 18 mars, selon la Direction générale de la santé, ou du moins les documents qu’elle a transmis à l’avocat Di Vizio, qui représente plusieurs médecins.
26 juillet : Selon un sondage Yougov pour le Huffington post (1.023 répondants), 1 français interrogé sur 3 refuserait de se faire vacciner contre le coronavirus, surtout chez les 25-34 ans où 38% refuseraient certainement ou probablement.
29 juillet : Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, a annoncé devant la commission Judiciaire du congrès américain sur les lois antitrust qu’au même titre que la propagande terroriste et l’exploitation sexuelle des enfants (pourtant peu censurée), le fait de dire que l’hydroxychloroquine peut guérir du coronavirus et que c’est prouvé doit être censuré sur son réseau social. Or, aujourd’hui cela a bien été prouvé par de nombreuses études dont on a parlé dans la chronologie sur la gestion de la crise sanitaire.
+ Le même jour, Twitter, Facebook et YouTube ont supprimé la vidéo d’une conférence de presse de plusieurs médecins américains demandant qu’on les laisse prescrire de l’hydroxychloroquine, et qui avait été partagée par Trump.
30 juillet : AstraZeneca, qui développe avec l’université d’oxford un vaccin que l’Europe a déjà payé, vient d’obtenir une exemption de poursuites quand il y aura des effets secondaire de ce produit. Un produit développé de manière accélérée, et qui sera testé à grande échelle sur la population. Selon l’agence Reuters, « AstraZeneca s’est vu accorder une protection contre les futures réclamations en responsabilité du fait des produits liés à son vaccin COVID-19 prometteur par la plupart des pays avec lesquels il a conclu des accords d’approvisionnement, a déclaré un cadre supérieur à Reuters« . Ce dirigeant de l’entreprise, Ruud Dobber, explique : « Il s’agit d’une situation unique où nous, en tant qu’entreprise, ne pouvons tout simplement pas prendre le risque si dans … quatre ans le vaccin montre des effets secondaires (…) Pour la plupart des pays, il est acceptable de prendre ce risque sur leurs épaules parce que c’est dans leur intérêt national« .
Août

2 août : La ville de Melbourne en Australie a déclaré « l’état de catastrophe » pour 6 semaines, contre le virus, suite à « 671 nouveaux cas dans la même journée »… Avec au programme des mesures draconiennes comme celles qu’on a connues en france, en plus du « reconfinement » décidé dès le 8 juillet et du port d’un masque obligatoire dans l’espace public le 22 juillet: couvre-feu de 20h à 5h du matin, déplacements limités à 5 km et seulement pour des « achats de première nécessité », raisons médicales etc., fermeture des commerces « non essentiels », fermeture des écoles, télétravail généralisé, contrôles partout, et l’armée est même « déployée afin de contrôler que les cas de Covid-19 confirmés restent bien à leur domicile. Les personnes contaminées qui ne respectent pas ce confinement — et continuent de propager le virus — encourent une amende de 5 000 dollars australiens (environ 3 000 €). À ce jour et malgré cette amende pour le moins salée, plus de 800 personnes infectées par le coronavirus ont été contrôlées en dehors de leur domicile’, précise Ouest France le 5 août.
3 août : Entrée en vigueur à Lille de l’arrêté qui impose le port du masque à l’extérieur dans plusieurs secteurs de la métropole.
7 août : De plus en plus de villes, y compris sur le littoral, imposent le port d’un masque dans l’espace public, partout ou de manière perlée. Ce 7 août, il est même devenu obligatoire sur la dune du Pilat avec l’arrêté du maire de La Teste-de-Buch dans le bassin d’Arcachon.
8 août : Interview d’une médecin urgentiste américaine, le Dr Simone Gold, au sujet de la censure des médecins par les plateformes de réseaux sociaux. Elle a plus particulièrement travaillé sur l’hydroxychloroquine et explique notamment à France Soir: « Il y a eu une énorme campagne de désinformation au sujet de l’hydroxychloroquine, et la censure des médecins qui refusent de cautionner cette désinformation. Lors de notre conférence de presse à Washington D.C. nous avons eu 18 millions de vues en huit heures et puis tous les médias sociaux nous ont supprimés. Facebook, YouTube, Twitter, Instagram, LinkedIn ont retiré nos vidéos« .

11 août : Castex (1er ministre), qui « appelle les français à se ressaisir« selon Les Echos, annonce un nouveau prolongement de l’interdiction des manifestations au-delà de 5.000 personnes, pour l’instant jusqu’au 30 octobre. Il impose à nouveau « des obligations de déclaration des rassemblements de plus de 10 personnes« . De plus, il va demander aux préfets « d’étendre le plus possible l’obligation du port du masque dans les espaces publics« donc aussi dehors. Et il annonce aussi une multiplication des « contrôles« , avec amendes etc. à la clé. Cela au nom d’un « risque de résurgence » du virus. Cela ne vaut que pour les piétons.
13 août : En Allemagne, des gouvernements de Landers menacent des parents dont un des enfants de coronavirus s’ils ne prennent pas des mesures drastiques de distanciation. Les enfants testés positifs doivent être placés en quarantaine, isolés dans leur chambre et sans aucun contact, même pour les repas, avec leur famille. Cela quel que soit l’âge des enfants puisque des parents d’enfants de 3 ans ont reçu le courrier d’injonction, raconte le journal Die Welt (traduction d’extraits en français). Si ces injonctions ne sont pas respectées, les parents sont menacés du placement des enfants, ce qui a l’air d’être encore plus courant qu’en France (52.000 mineurs placés en 2018 en Allemagne).

15 août : Les restrictions des déplacements sans porter un masque continuent, notamment à Paris où il en faut un peu partout désormais. Les joggeurs doivent en avoir un mais pas les cyclistes sauf s’ils sont à l’arrêt.
19 août : A Montpellier, où un « masque » est obligatoire dans le centre-ville depuis le 11 août et jusqu’au 15 septembre, un citoyen a attaqué l’obligation préfectorale devant la justice. Une première selon France Bleu, mais certainement pas la dernière. Il reproche au préfet de ne pas tenir compte du coût de cette mesure disproportionnée.
+ En Belgique, seuls 35% des citoyens interrogés suivent « volontairement » les mesures (obligatoires) censées lutter contre le coronavirus. Ils étaient encore 81% à soutenir les mesures gouvernementales anti covid au début de la crise. Les autorités réfléchissent donc à la manière de faire adhérer davantage la population à travers une communication spécifique.

20 août : Dans les Landes, des cafés et restaurants ont été sanctionnés d’une fermeture administrative pour ne pas avoir suffisamment respecté les mesures « sanitaires ». Selon la sous-préfecture, « Ces procédures de fermetures administratives, d’une durée de six jours, interviennent après des exercices de pédagogie, une lettre d’avertissement et plusieurs récidives. Les faits sont établis par un procès-verbal de gendarmerie, constatés de manière renouvelée par un personnel assermenté, et corroborés par des photos« . Ce qui leur était reproché: des gens debout n’avaient pas de « masque ». La fermeture peut être prolongée jusqu’à 2 mois. le journal Sud Ouest rapporte que « Dans le reste du département, 11 établissements ont reçu un avertissement, notamment dans le secteur de Mimizan, et trois des mises en demeure. Ils seront surveillés de près par les autorités dans les prochains jours. Des procédures de fermeture administrative sont en cours pour deux autres établissements« .
+ La ville de Los Angeles coupe l’électricité à certaines maisons où des fêtes sont organisées, au nom de la lutte contre le coronavirus.
21 août: Alors qu’un masque est désormais obligatoire dans toute la ville de Toulouse, beaucoup d’habitants ne respectent pas cette mesure, surtout dès qu’on s’écarte de l’hyper centre.
+ Les articles sur les « anti-masques » se multiplient dans la presse. l’argumentaire des critiques est développé, pour être écrasé par un ou deux arguments d’autorité, sans jamais répondre sur le fond.
+ Un salarié d’un magasin qui avait écarté son masque quelques instants pour respirer a été violemment attaqué par deux policiers, qui ont menacé les personnes présentes qui tentaient de les calmer. Ils ont embarqué la personne, qui n’a pas résisté.
24 août : Darmanin veut que la police utilise des drones contre les manifestations. Le « cadre réglementaire » va évoluer afin de le permettre. Ces drones pourront notamment « faire des identifications de ces personnes qui reviennent à chaque fois sur les manifestations« .
25 août : Youtube supprime tellement de vidéos qu’il procède à l’aide d’algorithmes, qui ont « la main » lourde. Pendant le confinement, 11,4 millions de vidéos ont été supprimées, deux fois plus qu’en période normale. « Et parmi elles, de nombreuses vidéos ne violaient pas la politique d’utilisation de YouTube et s’avéraient inoffensives« , note Business Insider. Donc on censure d’abord, et en cas de contestation on explique que c’est la faute aux algorithmes même si Youtube a volontairement « sur-appliqué » ses propres règles. Le nombre de chaînes supprimées serait stable, à 2 millions au 2e trimestre.
+ Lancement d’une pétition pour enlever des autorités scientifiques les spécialistes ayant des liens d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique.
26 août : La fermeture des bars d’Ile-de-France à 23 h n’est « pas exclue », selon le jargon habituel du gouvernement. C’est déjà le cas à Marseille à partir de ce jour pour les bars et restaurants, selon une décision préfectorale. D’ailleurs, un éventuel « semi reconfinement » à Marseille est évoqué par le président de la Région PACA Renaud Muselier.
+ Les zantimasques font l’objet de toutes les attentions des médias. France info publie les résultats de l’enquête menée par un chercheur auprès de 1.000 zantimasques. 94% n’ont pas confiance dans « l’institution présidentielle », 98% n’ont pas confiance dans les partis politiques, 90% n’ont pas confiance dans les syndicats. Il y a deux fois plus de « cadres » que dans la population générale, ils ont en moyenne une cinquantaine d’années, et il y a 62% de femmes. Des résultats inattendus. Au titre du « complotisme », le chercheur explique que la moitié croient aux Illuminatis et que « lorsqu’on leur demande s’ils pensent que le ministère de la Santé est de mèche avec l’industrie pharmaceutique pour cacher la réalité sur la nocivité des vaccins, il y a 90% des anti-masques qui sont d’accord avec cette affirmation« .

27 août: Les mesures de restrictions se multiplient dans de nombreux pays. En Angleterre, des pancartes demandent même aux gens de tourner la tête pour ne pas être face aux gens qu’ils croisent dans l’espace public. D’autres ont inventé des bulles en plastique étanches à se mettre sur la tête. Un élu LR, Philippe Juvin, estime qu’il faut aussi mettre un masque « dans le strict cadre familial« … Bref, le concours Lépine de la mesure la plus contraignante et hallucinante et ouvert.
28 août : Interdiction de danser dans les lieux publics et bars de l’Héraut. Le département est placé en « zone de circulation active » du virus. « Patrick Malvaës, président du Syndicat national des discothèques et des lieux de loisirs (SNDLL), dénonce en réaction « l’incurie » et « l’irresponsabilité » des pouvoirs publics qui ont, selon lui, « laissé faire tout et n’importe quoi ». « Ça a dansé partout tout l’été sauf dans un lieu, les établissements qui sont faits pour danser ! », déplore-t-il« , rapporte 20 Minutes.
+ Le syndicat des bars et brasseries d’Ile-de-France annonce que des dépistages par la température via infrarouge seront mis en place pour les clients, mais non obligatoires. ce protocole semble imaginé sous la menace de fermetures plus tôt des établissements: « Les gens sont prêts à accepter ça pour continuer à vivre sur nos terrasses et dans nos établissements. Si l’on devait fermer à 23 heures, ce que je ne souhaite pas, ce serait une catastrophe parce qu’économiquement ce serait encore nous prendre 10 à 20% de nos chiffres d’affaires. Nous avons décidé d’augmenter le protocole sanitaire« , explique le président du syndicat.
Septembre
1er septembre : Un peu partout, des gens ont posté des photos de policiers armés en train de surveiller la rentrée des classes dans les collèges et lycées, et parfois devant des écoles primaires (non armés semble-t-il), et de veiller semble-t-il au respect du port obligatoire d’un « masque ». Il y a aussi eu des brèves dans la presse comme ici et quelques articles évoquant cette présence policière sans autre commentaire.
2 septembre : Un collectif de victimes du coronavirus demande la suspension de l’obligation de porter un masque en extérieur. Des recours ont été déposés à Nice, Marseille, Paris, Lyon pour demander l’annulation des arrêtés préfectoraux très certainement exigés par le gouvernement.
+ Dans le Gers (et probablement partout), les ados en internat doivent porter un « masque » du matin au réveil jusqu’au soir au coucher, même s’ils sont seuls dans leur chambre. Les jeunes trouvent cela difficilement supportable.

3 septembre : La responsable de la santé publique du Canada Theresa Tam a déclaré que le port d’un masque est recommandé même lors de rapports intimes. Selon elle, « Les relations sexuelles peuvent être compliquées pendant la pandémie de Covid-19, surtout pour les personnes qui ne vivent pas avec un partenaire intime ou dont le partenaire sexuel court un grand risque de contracter la maladie« . On dirait que pour elle, un « masque » est le nouveau préservatif. La Nouvelle République précise: « En cas de rapports intimes « avec quelqu’un qui ne fait pas partie de votre ménage ni de votre bulle sociale », les partenaires devraient éviter de s’embrasser et faire en sorte que leurs « visages ne se touchent pas ou ne soient pas près l’un de l’autre ». Dans un tel cas, le port d’un « masque couvrant le nez et la bouche » est suggéré, poursuit Theresa Tam. La médecin ajoute qu’il est important « d’établir une relation de confiance avec votre partenaire sexuel. »
+ Les arrêtés préfectoraux imposant le port d’un tissu sur le visage dans les rues des grandes villes sont attaqués les uns après les autres. Celui du Bas-Rhin doit être revu après qu’un juge ait estimé que la mesure entrave la liberté de circuler car le périmètre est trop général. Il n’y a toujours pas de consensus sur leur utilité au quotidien. Selon ce tribunal, « toute restriction de liberté doit être nécessaire et proportionnelle au but recherché. La liberté est la règle, la restriction, l’exception. Une décision réglementaire doit trouver l’équilibre entre agir pour l’ordre ou la salubrité publique, sans trop atteindre les libertés« . L’avocat Fabrice Di Vizio a annoncé qu’il allait porter plainte contre l’ensemble de ces arrêtés.
4 septembre : A Toulouse, un restaurant a investi 8.000 € dans un portique de désinfection par Ultra Violets et de prise de température: « L’objet futuriste, raconte La Dépêche, émet des lumières bleues et une voix robotique tandis qu’il contrôle la température corporelle des nouveaux arrivants. Si la lumière est verte, direction la deuxième étape : la désinfection. Un produit est diffusé en aérosol sur les clients« .
+ Toute la semaine, la police a surveillé les écoles, collèges et lycées pour s’assurer que le port du « masque » obligatoire est respecté.
5 septembre : Défilé de Gilets Jaunes à Paris, de la Maison de la Radio jusqu’à France Télévision, pour dénoncer le traitement médiatique de la crise du coronavirus et sa gestion.
+ Véran a fait appel de la décision du tribunal administratif de Stasbourg, qui demandé au préfet de revoir son arrêté imposant le port obligatoire d’un tissu facial (appelé « masque ») dans tout l’espace public dans toutes les villes de plus de 10.000 habitants. A Strasbourg, comme dans les Pyrénées-Atlantiques ou à Lyon, ces arrêtés ont été dénoncés par les tribunaux administratifs qui les jugent illégaux car trop généraux, et entravant la liberté de se déplacer. Pourtant, des études (comme celle-ci) montrent clairement les infections entraînées par le port d’un « masque » dans la durée. Le ministère de la Santé est aussi allé au Conseil d’Etat pour passer en force l’arrêté de la région Auvergne-Rhône-Alpes qui impose le port obligatoire d’un « masque » dans tout Lyon et Villeurbanne depuis une semaine.
+ Un garçon raconte comment cela se passe à l’école, c’est édifiant. Ils en sont rendus à autoriser les enfants « à respirer 1 minute toutes les 3 heures montre en main, rangée de droite puis rangée de gauche« . Le masque est obligatoire tout le temps, la visière n’est pas autorisée.
6 septembre : Le Conseil d’Etat permet l’obligation de porter un « masque » dans l’espace extérieur sur toute une commune « si celle-ci comporte plusieurs zones de contamination ». Le tissu facial peut donc être imposé dans toutes les grandes villes.
7 septembre : Au Canada, un citoyen veut ouvrir un réseau d’écoles pour enseigner sans le port obligatoire d’un masque. les parents feraient l’école
8 septembre: A Paris, un homme a reçu 135€ de contravention pour non port du « masque » alors qu’il était en train de manger un pain au chocolat. Il a carrément été conduit au commissariat.
11 septembre: Le préfet des Bouches-du-Rhône doit limiter l’obligation de porter un masque aux zones à « forte densité », à la demande du tribunal administratif de Marseille. « Le juge des référés avait été saisi par un habitant d’une petite commune du département qui estimait que l’obligation du port du masque, « dans les zones urbanisées ou agglomérées du département » précise BFM.
12 septembre: Des personnes contrôlées en amont de la manifestation des Gilets Jaunes à Paris avec un tract ont été condamnées par la police à verser 135€. Elle a aussi arrêté un journaliste en lui courant après à travers un marché, gazant tout le monde au passage. La vidéo est largement censurée sur les réseaux sociaux:
15 septembre : Le préfet de Paris a bien ordonné les arrestations préventives de Gilets Jaunes en amont des manifestations et cela dès le 15 mars 2019. Trois documents de la préfecture de police le prouvent. Cela continue bien-sûr aujourd’hui comme en ont témoigné les GJ le 12 septembre.
16 septembre: En Espagne, les tribunaux classiques ne pourront plus freiner les « confinements » et autres mesures anti covid. Les affaires iront directement aux Tribunaux Supérieurs des régions, beaucoup moins à cheval sur les libertés.
+ A Villeneuve-Loubet, le juge des référés (tribunal administratif) a estimé disproportionné l’arrêté préfectoral imposant le tissu facial dans l’espace public.
+ Nouveau train de restrictions préfectorales en Gironde et dans les Bouches-du-Rhône, avec une liste impressionnante d’interdictions :
+ L’Etat prévoit dans un projet de loi de prolonger l’ « état d’urgence sanitaire » jusqu’au 1er avril 2021. Il devait s’arrêter le 30 octobre et a déjà été repoussé plusieurs fois depuis mars.
17 septembre : Même pour les photos de classe, les enfants doivent être « masqués ». certaines écoles annulent même les photos.
+ Le Tarn passe en « zone de vulnérabilité élevée » à cause du « taux d’incidence » (62,5 « cas positifs » la plupart asymptomatiques, sur 100.000 habitants). Les bars ferment à 23h, le tissu facial est obligatoire autour de tous les établissements scolaires, et dans tous les événements de plus de 10 personnes etc.
18 septembre : En Suisse, une femme explique que l’hôpital cantonal de Genève a refusé de l’opérer de hernies car elle a refusé le tests PCR covid.

+ Discrètement, le gouvernement vient d’étendre le secret des affaires, d’assouplir encore les règles des marchés publics, d’élargir encore les possibilités de légiférer par ordonnances. Le code de l’environnement a été modifié pour empêcher les citoyens d’accéder à des informations essentielles relatives à l’impact environnemental des projets, et cela au nom « des intérêts fondamentaux de la nation« !. De plus, les préfets pourront autoriser n’importe quoi. Une députée explique qu’un amendement « permet également aux préfet de délivrer des autorisations temporaires d’installation de sites avec des risques industriels, autorisations qui jusqu’ici relevaient d’autorisations environnementales ministérielles« .
+ Nouvelle atteinte grave à la liberté de la presse dans le cadre des manifestations… Le gouvernement a mis en place un nouveau « schéma national du maintien de l’ordre » (SNMO), au nom du coronavirus bien-sûr. Ce texte dit par exemple que « il sera proposé aux journalistes des sensibilisations au cadre juridique des manifestations, aux cas d’emploi de la force et notamment aux conduites à tenir lorsque les sommations sont prononcées, ainsi qu’aux dispositions du SNMO. Il importe à cet égard de rappeler que le délit constitué par le fait de se maintenir dans un attroupement après sommation ne comporte aucune exception, y compris au profit des journalistes ou de membres d’associations. Dès lors qu’ils sont au cœur d’un attroupement, ils doivent comme n’importe quel citoyen obtempérer aux injonctions des représentants des forces de l’ordre en se positionnant en dehors des manifestants appelés à se disperser.» Ce qui, comme le souligne Libération, signifie que les journalistes et les observateurs des différentes ONG « pourraient ainsi être interpellés et poursuivis« . Il sera donc interdit de couvrir ces manifestations dès que la police décide de dissoudre un « attroupement ».
+ L’association Victimes Covid-19 France propose de s’organiser pour faire des recours contre les arrêtés qui imposent le port du tissu facial en extérieur. Le mieux est de se regrouper par ville. Le mail de l’association pour s’inscrire en mettant le lien vers l’arrêté en cause: asso-victimes-coronavirus-france@protonmail.com
21 septembre : Message d’une enseignante en SVT dans un collège, qui a refusé de continuer à porter le tissu facial. Elle explique : « J’ai été relevée jeudi de mes fonctions, en plein cours, en présence de mes élèves; je suis mise en demeure jusqu’à ma convocation au rectorat ce lundi avec menace de faute professionnelle vu mon « comportement irresponsable« . Elle s’interroge sur l’inaction des syndicats et déclare refuser d’être complice de la « maltraitance infligée à nos enfants.
22 septembre : Dans l’Aude, une vingtaine de parents d’élèves se sont mobilisés quelques minutes devant un lycée pour dénoncer les mesures sécuritaires / sanitaires. « Ces parents d’élèves de Couiza ou d’autres établissements scolaires souhaitent par leur présence sensibiliser le chef d’établissement et la population sur les méfaits du port du masque pour leurs enfants. Maux de tête, problèmes de concentration et fatigue excessive seraient relevés auprès des collégiens » relate la presse locale.
+ A l’école le port d’un « masque » obligatoire dès 11 ans commence à poser de sérieux problèmes, notamment au niveau de la discipline que les enseignants doivent faire au lieu de donner cours. « Si en début d’année, le port du masque semblait globalement respecté, plus le temps passe et plus les élèves essaient par tous les moyens d’alléger la contrainte » explique l’un d’eux. les cours de langue étrangère sont très compliqués, comme toute expression orale. De plus, « Garder l’attention des élèves masqués relève aussi de la gageure : « À partir de 14-15 h, les élèves ne parviennent plus à se concentrer, la fatigue et la suffocation l’emportent » » raconte un autre,
23 septembre : véran a exigé que les préfets prennent de nouvelles mesures sécuritaires dans de nombreuses grandes villes, en particulier à Marseille où la levée de boucliers est générale. Samia Ghali, adjointe à la mairie de Marseille, a dit le lendemain que la police municipale ne contrôlera pas les établissements qui resteront ouverts.
+ Dans les établissements scolaires, les sanctions vont commencer à tomber sur les élèves récalcitrants. Des chefs d’établissements annoncent, à droite à gauche, qu’ils vont sévir.
24 septembre : Sur le plateau de C8, un animateur a affirmé que le 22 septembre, le gouvernement a convoqué les banquiers place Beauvau pour leur dire qu’il y aura un « reconfinement » généralisé en octobre.
+ Le maire LR de Villeneuve-Loubet, Lionel Luca, s’insurge contre les mesures gouvernementales imposées par les préfets. Il appelle à « réagir et organiser la résistance contre des mesures disproportionnées et liberticides !«
+ En Espagne, la ville de Madrid va solliciter la police nationale et l’armée dans le cadre de la gestion de la crise du coronavirus. Dès lundi l’armée et la police seront déployées pour installer des spots de tests, désinfecter, contrôler les restrictions. Toutes les écoles restent cependant ouvertes et ne sont pas considérées comme des « lieux de contagion ».

25 septembre : Alors que dans plusieurs villes (Marseille, Nice, Paris, Lyon, Lille…), les bars et parfois les restaurants devront fermer à 22 h dès lundi 28, de nombreux restaurateurs de Nice annoncent qu’ils refuseront de se plier à cette décision préfectorale. Ils alertent sur les risques de faillite et appellent « à la désobéissance totale« .
+ En raison de ces mesures préfectorales qui interdisent aussi tout rassemblement, un meeting avec Didier Raoult et Michel Onfray qui devait avoir lieu le 1er octobre est annulé.
+ Blanquer annonce : « nous avons mis sur pied des formations de professeurs à l’enseignement à distance, nous avons des ordinateurs qui peuvent être distribués« , cela dans l’hypothèse d’un reconfinement local ou généralisé. L’école numérique est donc bien à l’agenda.
+ Mobilisation des magistrats contre Dupond Moretti, nouveau ministre de la justice, dans toute la France. Toutes les organisations professionnelles de magistrats ont appelé à cette mobilisation, suite notamment à une enquête ouverte contre des magistrats du Parquet National Financier et des réformes de l’Ecole de la magistrature.
+ Dans plusieurs villes comme Lyon, les salles de sports, piscines et les gymnases publics comme privés doivent fermer dès ce samedi 26.
27 septembre : A Londres le Dr Heiko Schöning du collectif ACU2020 a été arrêté lors d’un meeting sur la gestion de crise covid. Apparemment il est resté en détention près de 24 h.
29 septembre : macron veut renouveler dès 2021 la flotte de véhicules blindés… de la gendarmerie. Ils seront probablement achetés neufs à 700.000€ l’unité (durée de vie de 40 ans). La gendarmerie nationale voit ainsi les crédits d’investissement augmenter de 42%. La gendarmerie estime qu’il lui faut 89 blindés pour 65 millions d’euros.
Octobre
1er octobre : Dans la nuit du 1er au 2 octobre, l’état d’urgence a été voté dans une assemblée vide, jusqu’au 1er avril 2021 par 26 voix pour et 17 contre. Les médias n’en ont pratiquement pas parlé, le texte va pouvoir être promulgué. Il est fondé sur des indicateurs erronés, et les mesures prévues sont disproportionnées comme l’a rappelé la députée Martine Wonner.
+ Deux médecins, les Dr Jean-Jacques Erbstein et Denis Castaldi, n’ont finalement pas été sanctionnés par le Conseil de l’ordre des médecins de Moselle, qui les accusait d’avoir mené des « expérimentations » sur leurs patients atteints de covid à qui ils avaient donné un traitement avec de l’hydroxychloroquine. Ils ont même été félicités, mais cela n’a pas été dit dans les médias.
+ A Rennes, le tribunal administratif a suspendu la décision préfectorale de fermeture des salles de sports.

2 octobre : Macron a évoqué son projet de loi sur les « séparatismes » (ce concept occupe beaucoup la macronie depuis le milieu de l’été), qui doit être présenté début décembre en conseil des ministres. Dedans, il veut faire passer une loi imposant la présence obligatoire à l’école de tous les enfants dès 3 ans, et cela à partir de la rentrée de 2021. Les enfants ne pourront rester à la maison que s’ils ont des raisons médicales sérieuses.
+ Véran assure qu’il n’enverra pas de policiers chez les gens pour vérifier qu’il n’y a pas de fêtes de familles ou entre amis et que tout le monde a biens on tissu facial. Rien ne nous oblige à le croire, d’autant que c’est le cas au Québec depuis le 28 septembre. La police a même des « télémandats » pour intervenir plus rapidement chez les gens.
2 octobre: dans sa loi sur les « séparatismes » qui l’occupe beaucoup, macron veut placer l’obligation de la présence à l’école de tous les enfants dès 3 ans, sauf pour des raisons médicales limitées. Il veut que ce soit en vigueur pour la rentrée 2021. Peut-être a-t-il peur du mouvement de retrait de l’école, qui bien que non organisé est réel en ce moment.
4 octobre : Le préfet du Morbihan a interdit depuis le 29 septembre tout transport d’instruments de musique. Cela, bien-sûr, au nom du covid.

6 octobre : L’association Bon Sens est lancée, afin de regrouper les énergies et de contrer les dérives qui s’accumulent dans la gestion de la crise sanitaire. Parmi les actions que l’association veut mettre en place, des débats contradictoires sur des enjeux-clés liés à la crise, ou encore des actions juridiques.
+ Le nouvel observatoire des libertés associatives a publié le 6 octobre un rapport listant une centaine d’atteintes à l’encontre des citoyens engagés commises entre 2020 et 2020. Ces atteintes vont de la coupes budgétaires aux poursuites judiciaires dans la durée en passant par les entraves policières.
+ Un premier système de passeport covid-19 doit être testé dès la semaine suivante à l’aéroport d’Heathrow à Londres, pour les vols au départ. Il ne porte pour l’instant que sur des tests anti covid, qui doivent être réalisés dans des laboratoires certifiés. A l’aéroport il faut montrer son QR code. L’argument avancé est d’éviter une mise en quarantaine à l’arrivée.
8 octobre : Appel de 250 universitaires, scientifiques, professionnels de santé et juristes alertent sur les conséquences économiques et psychosociales de la gestion politico-sanitaire de la crise du Covid. Ils soulignent que « ce sont les entreprises et les salariés les plus vulnérables qui sont les plus impactées par la gestion de la crise« . Ils s’inquiètent de l’impact de la psychose officielle sur la population, évoquent « effets de la peur de la mort, de la culpabilité et des éventuels syndromes post-traumatiques et symptômes obsessionnels chez les personnes infectées et autres « cas positifs » dépistés. Quant aux enfants et aux adolescents, on ignore encore comment ils vivent tout cela et les traces que cela laissera en eux« .
9 octobre : On apprend que les théâtres et salles de spectacle de Broadway resteront fermés jusqu’à la fin mai 2021. Certaines ne reprendront pas avant un an. « Quelques productions ont déjà jeté l’éponge, principalement la comédie musicale « La reine des neiges », mais aussi « Beetlejuice », ainsi que les pièces « Hangmen » et « Qui a peur de Virginia Wolf? « . Selon la chaîne d’information locale NY1, deux locomotives de Broadway, les comédies musicales « Le roi lion » et « Le fantôme de l’opéra », ne reprendront pas avant l’automne 2021 » explique 7 sur 7.

+ Plusieurs grandes villes (Lille, Lyon, Grenoble, Saint-Etienne) passent en « alerte maximale » dès samedi 10 octobre, après Paris, Aix-Marseille et la Guadeloupe. Quant à Toulouse et Montpellier elles pourront passer en « zone écarlate » avant lundi.
+ L’opposition en Espagne, entre l’Etat et la région madrilène, se renforce par décisions de justice interposées. La ville est fermée depuis le 2 octobre (seules les entrées ou sorties de la ville pour motifs professionnels, éducatifs ou sanitaires sont permis), et le 8 un tribunal a suspendu ces mesures. Le Monde explique : « Dans leur décision, les six magistrats soulignent que les restrictions imposées à Madrid et à neuf communes proches « affectent des droits et libertés fondamentales ». Or, ceux-ci ne peuvent être limités par la loi invoquée par le ministère de la santé. Ils n’hésitent pas à tancer le gouvernement et rappellent que le royaume ne se trouvant plus en état d’alerte, un nouveau cadre juridique aurait dû être approuvé. La fermeture des bars et restaurants à 23 heures et la réduction de leur capacité de 50 % ont en revanche été maintenues, tout comme l’interdiction des réunions de plus de six personnes« .
+ La CNIL a demandé l’arrêt du stockage des données de santé des français par Microsoft. « Dans le cadre d’un recours visant la suspension du Health Data Hub, projet de plateforme pour centraliser nos données de santé, le gendarme de la vie privée a transmis au Conseil d’État un mémoire demandant aux acteurs de cesser de confier leur hébergement à Microsoft ou toute société soumise « au droit étatsunien » » précise Médiapart.
13 octobre : Le Frankfurter Allgemeine s’étonne que le gouvernement français n’ait aucun recul sur les erreurs de la gestion de crise, notamment pour l’application Stop Covid.
+ En Australie, les autorités viennent d’interdire aux citoyens de voyager hors du pays avant 2022, c’est-à-dire seulement quand tout le monde aura été vacciné.
+ A Paris, la BAC de nuit est occupée à traquer les « soirées clandestines ». Selon le Figaro, « Depuis la fermeture des lieux festifs, les fêtes illégales se multiplient et les « tapages » ont explosé de 34 % »
+ Une soirée dansante dans le Val-de-Marne interrompue par la police a fini en altercation. Les clients ne respectaient pas les « gestes barrière » et la police a interrompu la soirée, avant que des clients ne montent une barricade et jettent des bouteilles sur la police.
14 octobre : macron fait ses annonces, et impose un « couvre feu » de 21h à 6h en région parisienne et dans 8 grandes agglomérations, représentant 20% de la population: Lille, Rouen, Lyon, Grenoble, Saint-Etienne, Marseille, Toulouse et Montpellier. Cela, pour 6 semaines espère-t-il. Mais comme ce nouvel état d’urgence a été décidé par décret, il ne peut pas dépasser 4 semaines sans vote de l’Assemblée. Il y aurait des « attestations » à télécharger. Macron a parlé de « pas plus de 6 personnes à table ou dans la rue« , de restreindre ses fréquentations « inutiles » (= en dehors du travail) au maximum, a dit que « On s’était habitué à être une société d’individus libres« .
+ Macron annonce vouloir créer « un électrochoc » dans la population lors de ses annonces prévues le lendemain. Depuis plusieurs jours les médias préparent l’opinion publique à des « couvre feu » au moins dans les villes.
+ En Belgique, où les autorités sont également confrontées à la question de nouvelles restrictions, deux provinces ont refusé d’imposer un « couvre feu ». Notamment la province de Namur, où les élus communaux ont déclaré qu’il n’y avait « pas de valeur ajoutée« à ce choix, « que ce soit dans le cas des zones plus rurales ou des centres urbains« .

+ Le Sénat a voté en faveur de la rouverture des bars et des discothèques dans la nuit du 13 au 14, en interdisant au gouvernement de décider cela tout seul, et d’ordonner aux préfets de passer des arrêtés de fermeture. Selon Public Sénat, « Le rapporteur Philippe Bas a demandé une seconde délibération pour revenir sur ce vote« , au sujet d’un projet de loi qui prolonge le régime d’urgence de transition créé après le confinement. « Un état d’exception qui donne de nombreux pouvoirs au premier ministre pour limiter les libertés individuelles et publiques« . Ce texte est en effet très dangereux sur le plan des libertés publiques : « Le texte examiné permet, justement, une ribambelle de mesures dans lesquelles le chef de l’Etat pourra piocher : fermeture des lieux recevant du public, régulation de la circulation des citoyens, limitation du droit de manifester, création de fichiers informatiques sanitaires, etc.«
15 octobre : Après les annonces de macron la veille, Castex précise les mesures. Notamment:
- Interdiction des fêtes de mariage et de toutes « fêtes privées » dans des établissements recevant du public sur tout le territoire.
- Renforcement du protocole dans les restaurants. Les clients doivent donner leur nom et numéro de téléphone pour tracer les « cas contact ».
- Fermeture des théâtres et salles de spectacle à 21h, même si aucun cluster n’a été identifié dans un théâtre. Macron a promis des aides financières augmentées.
+ Darmanin annonce que 12.000 policiers et gendarmes seront déployés dans les 8 villes concernées par le « Couvre Feu », pour le faire « respecter ». Il a dit que « Les forces de l’ordre pourront intervenir de façon vigoureuse pour que ces règles soient respectées« . Ouest France précise : « Pour les contrevenants au couvre-feu, le montant est le même que lors du confinement, au printemps dernier. En cas de non-respect, les forces de l’ordre dresseront une contravention de 135 €. « Et si jamais il devait y avoir réitération, c’est-à-dire si, au bout de trois fois, les policiers ou les gendarmes arrivent à confondre une personne qui fraude ou ne respecte pas ces règles d’interdiction, une peine de 6 mois d’emprisonnement est possible ainsi que 3 750 € d’amende », a précisé Gérald Darmanin ».

16 octobre : Dans son long décret du 16 octobre, le gouvernement a réautorisé l’utilisation du Rivotril dans les Ehpad, alors que les hôpitaux publics sont saturés et les hôpitaux privés apparemment toujours pas sollicités comme ils le pourraient.
19 octobre : Suite à l’attaque au couteau d’un enseignant par un jeune islamiste, Laëtitia Avia annonce vouloir refaire passer sa loi de censure des réseaux sociaux dès le mois de décembre. De nombreux politiques ont appelé à renforcer la censure et le contrôle des réseaux sociaux, comme Valérie Pécresse, ainsi que des commentateurs comme Christophe Barbier. Chevènement a quant à lui appelé à « faire bloc » derrière macron.
20 octobre : Un homme a été condamné à 10 mois de prison fermes mais aménageables avec un bracelet électronique, pour s’être rebellé suite à une contravention pour non port du tissu facial obligatoire.
+ Des députés LREM ont déposé une proposition de loi de « sécurité globale » (le texte ici) pour renforcer encore la surveillance des manifestations. Ce texte sera discuté le 4 novembre à l’Assemblée en urgence alors que rien ne le justifie. Selon la Quadrature du Net, « Son article 21 veut déréguler l’utilisation des caméras mobiles portées par les forces de l’ordre. Son article 22 veut légaliser la surveillance par drone. Son article 24 veut interdire au public de diffuser l’image de policiers« .

23 octobre : Castex a annoncé le renforcement du « contrôle des réseaux sociaux », décidément la bête noire de ce gouvernement depuis des mois. Il veut créer très rapidement un pôle spécial au parquet de Paris pour centraliser toutes les poursuites. Cela, au motif de l’assassinat au couteau d’un enseignant à Conflans-Sainte-Honorine. « La surveillance des réseaux sociaux et la lutte contre la haine en ligne seront intensifiées« ,a-t-il énnoncé, ainsi qu’une augmentation des effectifs de la plateforme de signalement Pharos.
24 octobre : La page Facebook de soutien à Didier Raoult, avec 482.300 membres, a été supprimée par Facebook.

+ 71 députés ont décidé de prolonger l’état d’urgence jusqu’au 21 février 2021. Encore un vote en pleine nuit. 106 députés seulement étaient présents. Voir la liste ci-contre, à garder pour le jour où on pourra renvoyer ces gens devant un vrai tribunal. « L’article 4, qui autorise le gouvernement à recourir à une série d’ordonnances dans de nombreux domaines, a cristallisé les débats en fin de journée. « C’est un chèque en blanc total à l’exécutif », a lancé l’UDI Pascal Brindeau, pendant que François Ruffin (LFI) s’indignait d’une « démocratie en sommeil », craignant un risque de « rupture » dans « l’acceptation des mesures« », rapporte 20 Minutes.
+ L’Institut de Formation en Droits de l’Homme du Barreau de Paris a publié un rapport pour déterminer la légalité des mesures de confinement général prises en France, au regard des conventions internationales. Ce rapport demande l’abrogation de la loi d’urgence sanitaire et la suppression de toutes les mesures prises dans ce cadre, et souligne plusieurs points :
- L’absence de proportionnalité des atteintes aux droits fondamentaux les rend illicites.
- L’urgence sanitaire ne dispense ni d’un contrôle de proportionnalité effectif, ni du recours à l’expertise juridique ad hoc.
- Le confinement forcé généralisé a entrainé une violation de la liberté de circuler et du droit à la vie privée et familiale, sanctionnée par des peines de prison, elles-mêmes contraires aux libertés garanties par la Constitution. Le rapport dresse la liste des atteintes aux droits fondamentaux, laquelle est impressionnante. Le confinement forcé généralisé, même s’il est déclaré comme provisoire, a ainsi fait basculer la France dans un régime d’exception, permettant que soient prises de nombreuses mesures aggravant encore les atteintes aux droits fondamentaux.
- L’urgence est désormais, en dépit et en raison de l’immensité des dégâts, de tout faire pour restaurer la démocratie. Comment ne pas rappeler que la Déclaration universelle des droits de 1948 a été adoptée en réaction aux atteintes à la dignité humaine et à la démocratie perpétrées pendant la Seconde guerre mondiale ? En effet, permettre à l’exécutif de gouverner sans contrôle des citoyen(ne)s, ne peut qu’empirer la situation et y ajouter d’autres dangers.
- L’instauration d’un régime dérogatoire sans contrôle n’est une réponse ni à l’urgence sociale, ni à l’urgence écologique, ni à l’urgence économique, qui pourraient suivre l’urgence sanitaire. Au contraire, ces défis nécessitent une mobilisation libre consciente et volontaire de l’ensemble de la population et ses institutions. Cela passe par une réappropriation des droits fondamentaux par les individus.
+ Samedi 24 octobre à 21h, les forces de l’ordre étaient de sortie à Paris, pour expulser les gens des terrasses de cafés et interdire la manif anti couvre-feu.
+ Au nom de la lutte contre les propos « haineux » islamistes sur les réseaux sociaux spécifiquement, Schiappa annonce une « unité de contre-discours républicain« pour faire, dit-elle, de la « contre-propagande« . Elle ajoute que selon elle la France est « un Etat de droit ».
25 octobre : Un collectif créé en mai 2020, le Conseil National de la Nouvelle Résistance (CNNR), qui s’inspire du Conseil National de la Résistance, publie son manifeste « Ensemble créons de nouveaux jours heureux ». Des comités locaux se mettent en place un peu partout en France. Ils appellent à refonder la démocratie et la souveraineté du peuple, à développer une économie sociale et solidaire, à préserver l’environnement, à réviser le droit du travail pour protéger les travailleurs, à préserver les services publics, à assurer une éducation de qualité, à contrôler le financement de l’économie notamment.
28 octobre: France Info publie discrètement un correctif sur le chiffre de 523 décès attribués au covid annoncé la veille pour la journée du 26 octobre, « du jamais vu depuis le mois d’avril » disait le média d’Etat. Sauf qu’ils ont cumulé quatre jours de décès en Ehpad et les 288 morts du jour à l’hôpital. Macron qui a fait son discours le soir a pourtant mentionné ce chiffre de 500 morts pour justifier son « reconfinement ».

+ Macron a annoncé qu’un vaccin sera disponible d’ici à l’été selon « les scientifiques« . D’ailleurs, Delfraissy et compagnie annoncent l’épidémie jusqu’à cet été.
29 octobre : La police a gazé les manifestants qui protestent contre le couvre-feu à Paris, et ont aussi arrosé les clients des terrasses de cafés qui prenaient leur dernier verre. A Rouen, Paris, Besançon, Marseille, Toulouse notamment des manifestations ont éclaté contre le couvre-feu et le « confinement ». Des forains se sont aussi mobilisés dans des opérations escargot et à Paris.
+ Macron annonce que le reconfinement pourra durer 8 à 12 semaines, soit 3 mois.
+ Dans une tribune, 400 universitaires, scientifiques, professionnels de la santé, du droit, de l’éducation et du social, des artistes, affirment être « atterrés » par la dramatisation gouvernementale qui a servi à justifier le « reconfinement », envisagé dès la fin du premier « confinement ». Ils ajoutent notamment que « La stratégie de communication du ministère de la Santé s’est déployée autour de cette perspective depuis plus de deux mois, de façon à le faire accepter par la majorité de la population le jour J. Les médias mainstream lui ont fourni une aide décisive. Ils sont le relais et l’instrument privilégiés de cette communication« , écrivent-ils. Ils notent les manipulations des chiffres, les annonces les jours où les chiffres sont les plus hauts, les manipulations des faits, le ton menaçant, les assertions non fondées… « Il serait urgent de revenir à la raison. Selon les chiffres de Santé Publique France, sur les près de 15 millions de tests effectués à ce jour, 93% sont négatifs. Et parmi les 7% restant de la population testée positive, plus de 85% ont moins de 60 ans ; il s’agit donc essentiellement de personnes qui ne risquent pas de faire une forme grave de la maladie. Au final, moins de 1% de la population est donc « à risque » et c’est uniquement elle qu’il faut protéger ». Ils dénoncent le manque d’investissement volontaire dans l’hôpital public, que l’on fait imploser. « Quant à la démocratie, elle est mise sous cloche par l’état d’urgence permanent et le confinement« .

30 octobre : Suite au « reconfinement » général imposé par Macron à la suite d’un énième « conseil de défense » (structure dont il nomme les membres, soumise au secret défense), le président de la Polynésie a refusé d’infliger un « reconfinement » à la population.
+ Le gouvernement a expliqué le fond de sa stratégie de « reconfinement ». Apparemment, l’objectif est d’arriver à moins de 5.000 « contaminations » (=tests positifs) par jour avant le 1er décembre. Alors qu’actuellement on est à 40 à 50.000 « cas positifs » par jour. De son côté Véran a déclaré : « En France, le virus est multiplié par deux tous les 10 à 14 jours. (…) Nous avons eu hier [mercredi 28 octobre] 36% de cas de plus que le mercredi précédent« . Selon France Info, « Au 29 octobre, il y avait 3 156 patients en réanimation, et un total de 21 183 hospitalisations, des chiffres en hausse par rapport aux semaines précédentes. Selon un rapport soumis mardi au conseil de défense, consulté par Les Echos (article payant), les patients atteints du Covid-19 pourraient dans ce cas occuper plus de 40 000 lits d’hospitalisation et plus de 9 000 lits de réanimation à la mi-novembre« .
+ Dès le 30 octobre et suite au « reconfinement » généralisé décidé par macron, quelques villes ont déclaré l’autorisation d’ouverture des commerces non-alimentaires, comme Montauban, Migennes ou Perpignan.
+ Au premier soir du « reconfinement » général, la police était en force dans les rues de Paris. Ils ont empêché la manifestation anti couvre-feu et obligé les gens à quitter les terrasses.
+ En Galice (Espagne) le gouvernement local prépare une révision de la loi de sécurité pour obliger les gens à se faire tester, mettre en quarantaine et vacciner sous peine de recevoir une amende de 600.000 €. Cette loi permettrait aussi de faire perdurer des couvre-feu, de limiter les zones de déplacements etc.

31 octobre : Ce samedi, au moins 70 maires de toute la France ont pris des arrêtés pour rouvrir les commerces non-alimentaires. Les préfets ont réagi en déclarant ces arrêtés illégaux. L’Association des Maires de France soutient les rouvertures.
+ L’association Reaction 19, créée par des avocats, vise à défendre les citoyens via des actions individuelles ou collectives face aux mesures de gestion de crise prises en France, par l’Europe et des institutions internationales. Ils ont un site web, et dénoncent l’illégalité de ces mesures « anti-covid ».
+ La ville de Clichy a autorisé une librairie à rouvrir.
+ Dans une tribune, Jean-Luc Mélanchon alerte sur la dérive autoritaire de macron, et sur la prise de décision qui se fait avec le « conseil de défense » et hors de tout cadre démocratique. « Même le Conseil des ministres a été écarté de la décision. C’est ce qu’a reconnu le porte-parole du gouvernement : la décision de confiner tout le pays a été prise en ‘Conseil de défense’. Personne ne prête plus attention au fonctionnement des institutions? Doit-on dire là : ‘c’est un détail’?« , écrit-il. Il explique que ce conseil de défense a été créé en 1959 par une ordonnance, « pour les décisions de stratégie militaire. Son fonctionnement est resté très limité pendant longtemps. Les présidents Mitterrand et Chirac ne réunissaient ce Conseil qu’une à deux fois par an. Sarkozy et Hollande un peu plus. Mais depuis le début de son mandat Macron réunit le Conseil de défense…. toutes les semaines. La semaine du 26 octobre, il l’a convoqué trois fois. Il l’a fait 40 fois depuis le début de l’année 2020. Il l’a utilisé lors des attentats terroristes. On peut le comprendre même si cela se discute aussi. Désormais c’est pour prendre toutes ses décisions relatives à l’épidémie!« . C’est macron seul qui nomme les membres de ce conseil de défense, les réunions sont secrètes, sans compte-rendu et couvertes par le secret défense! « Donc les participants s’exposent à des poursuites pénales s’ils révèlent tout ou partie des discussions ou des propos tenus par Macron. C’est cela sans doute au fond, la réelle raison de ces Conseils de défense à répétition. Un moyen pour Macron de se couvrir« .
Novembre
1er novembre : En Belgique, les librairies ont été classées comme « commerces essentiels » et restent ouvertes pendant le « reconfinement ». Cela, afin de préserver « la santé mentale » des belges.
+ La maire de Montauban, qui a pris un arrêté pour rouvrir tous les commerces, dénonce le « chantage » des préfets qui menacent de sanctions, et dit qu’elle paiera les amendes si certains en reçoivent. En principe le temps que l’arrêté soit contesté, il reste légal.

2 novembre : En Bretagne, des parents d’élèves inquiets face aux nouvelles mesures « sanitaires » veulent protéger leurs enfants et refusent qu’ils aillent à l’école avec un « masque ». « Nos enfants se retrouvent baillonnés. Nous sommes encore en démocratie tout de même« , dit l’un d’eux. Ce lundi, « Finalement, l’Inspection de l’Education Nationale, à Dinan, a autorisé l’accès de l’établissement aux écoliers non masqués« . Quant au maire de la ville, Trébédan, il explique « Nous verrons si la situation se reproduit demain ou si les parents produisent des certificats médicaux comme le prévoit le protocole. L’instruction est obligatoire, alors on fait comment ? J’ai informé la sous-préfecture de cette situation« . Pourtant, selon France Info le même jour, un directeur d’école « peut refuser l’accès de l’établissement à un élève qui ne serait pas masqué« , mais un masque doit lui être proposé d’après une « fiche juridique » du gouvernement.
+ Darmanin s’est félicité d’avoir fait réaliser 100.000 contrôles en 3 jours depuis le « reconfinement ». 5.300 PV auraient été dressés.

+ Les Insoumis publient un rapport sur les dérives autoritaires de macron et Lrem depuis 3 ans. « Cette mise à l’écart du parlement et de tous les organes de délibération s’est accélérée de manière spectaculaire à l’occasion de la crise sanitaire. Toutes les décisions relatives à l’épidémie sont prises dans le cadre du conseil de défense. Même le conseil des ministres est tenu à l’écart. Le pays est gouverné par un conseil restreint composé du Président, des chefs des armées et du renseignement et quelques ministres choisis par ses soins. Tous sont tenus au secret« , note Mélanchon dans l’introduction. Il rappelle que « depuis son élection en 2017, Macron accompagne son projet de destruction de l’État social d’une restriction de plus en plus affichée des libertés individuelles et des moyens du débat démocratique pluraliste. Pour la première de ses réformes, celle du détricotage du Code du travail, il a choisi d’utiliser les ordonnances, en d’autres termes de se passer du débat parlementaire« . Le rapport revient sur les différentes attaques macroniennes: un Parlement en état de mort clinique, une succession de huit lois liberticides en trois ans, la généralisation du flicage (données de santé, GendNotes le fichier de la gendarmerie, le contrôle des réseaux sociaux, l’appli Stop Covid), la fin des libertés au nom du coronavirus et les nouveaux délits qui s’ajoutent les uns aux autres, la dérive du côté des forces de police et dans la justice…
3 novembre : à Melbourne, une manifestation importante devant le Parlement pour protester contre les mesures autoritaires et liberticides, qui y sont particulièrement fortes, a fini avec des violences et l’arrestation de 400 personnes.
+ Des lycéens qui faisaient une manifestation devant leur lycée pour dénoncer la faiblesse des mesures « sanitaires » ont été gazés par les FDP.

+ Un décret liste les produits qui sont autorisés car considérés comme « essentiels » dans les grandes surfaces.
4 novembre : 200 avocats et juristes dénoncent « l’injustice » du reconfinement et lancent un appel à déconfiner: « Après la sidération passée du premier confinement, nous pensons qu’un tel consentement aux violations de nos libertés et de nos modes de vies n’est ni viable ni légitime et que cette mise sous cloche de l’ensemble des Français aura des effets collatéraux majeurs qui seront plus délétères que le virus lui-même. Ayant tout autant à cœur de défendre la vie que les thuriféraires du confinement, nous refusons le mauvais rôle qui nous est assigné et la fausse morale que l’on nous oppose« . Ils estiment que les mesures de soutien aux entreprises « ont été prises au prix d’un endettement inédit de notre pays, qui ruinera, demain, et nos enfants et les marges de manœuvres politiques de notre Nation« . Dans cette tribune parue dans le JDD, il ajoutent « Nous nous inquiétons ainsi du devenir de cette société du risque zéro qui serait prête à ne plus vivre pour ne pas mourir et sacrifier pratiquement tout, ses conditions normales de vie, les rapports sociaux, le travail, et même les amitiés, les affects et les convictions politiques et religieuses, à la menace de se contaminer« , et attirent l’attention sur « la torsion du droit » qui a lieu au nom du coronavirus. Ils estiment aussi que « le confinement forcé général est disproportionné dans son atteinte à nos libertés publiques, injuste, contraire au bien commun et donc illégal. Le Gouvernement se doit d’adapter ses mesures pour protéger les personnes fragiles et celles exposées aux formes les plus graves de la pandémie sans sacrifier l’ensemble des citoyens qui permettent aux pays de survivre« .
+ Les maires de l’île d’Oléron ne sont pas d’accord avec la limitation des déplacements à 1 km et veulent laisser l’accès aux plages pour tout le monde.
+ Martin Blachier, ce médecin des plateaux télé qui a une start-up en contrat avec Gilead, a déclaré qu’il fallait mettre des amendes de 10.000 € aux jeunes qui font la fête. « Au Royaume-Uni, la politique de dissuasion est aussi de mise. Ceux qui ne respectent pas l’auto-confinement réclamé par le gouvernement en cas de contamination au coronavirus risquent une amende de 1000 livres sterling (1090 euros) et les récidivistes de 10.000 livres sterling (11.000 euros)« , précise LCI.
+ Martine Wonner, députée d’Alsace et membre de l’association Bon Sens, revient sur les mesures anti covid pour France Soir et l’inefficacité des actions gouvernementales. Elle dénonce les « mensonges permanents » du gouvernement, notamment sur la « saturation » des hôpitaux, et explique que macron a l’intention de faire passer l’état d’urgence « sanitaire » dans le droit commun dès janvier 2021.
+ Des commerçants protestent contre les fermetures obligatoires de tous les commerces considérés comme « non essentiels » par macron et le « conseil de défense ». Certains sont restés ouverts, certains ont reçu la visite de la police envoyée par les préfets, d’autres pas. Il y a eu des manifestations dans plusieurs villes, notamment à Bayonne.
+ La « loi de sécurité globale » de députés Lrem est discutée à l’assemblée. Elle vise à interdire de filmer les policiers et forces de l’ordre ainsi que de diffuser les images, et à renforcer le contrôle des manifestations, notamment avec des drones. Dans un avis publié jeudi 5 novembre, la Défenseure des droits, Claire Hédon, s’est dite « particulièrement préoccupée » et a rappelé que « l’information du public et la publication d’images relatives aux interventions de police sont légitimes et nécessaires au fonctionnement démocratique ».
5 novembre : Darmanin se vante d’une augmentation de 75% des PV en 48h suite au « reconfinement », soit 35.000 PV à au moins 135€. En cas de récidive dans les 15 jours, une amende de 200 euros peut être infligée, majorée à 450 euros (en cas de non-paiement ou de non-contestation dans le délai indiqué sur l’avis de contravention). Après trois infractions en 30 jours, le contrevenant s’expose à une amende de 3.750 euros et est passible de 6 mois d’emprisonnement… Pour contester ces PV il ne faut pas signer, et contacter une association.
+ Le Dr Louis Fouché, de l’AP-HM, membre d’un collectif de médecins pour réinformer sur le covid, a été convoqué par la direction de l’hôpital suite à plusieurs prises de parole. A l’appel de ses soutiens, 5000 personnes ont écrit à la direction pour le soutenir. Il n’a pas été sanctionné et pourra continuer à s’exprimer.
6 novembre : A Paris, la vente à emporter est désormais interdite à partir de 22h.

+ A Albi, une quarantaine de gendarmes a contrôlé les auto laisser-passer des gens en gare d’Albi, pour empêcher les départs en week-end, selon France Bleu. Selon la chef d’escadron, c’est pour des motifs « sanitaires » : « Beaucoup me disent qu’ils n’ont pas l’impression d’être dans un confinement par rapport à mars, c’est vrai qu’il y a plus de déplacements autorisées. Pour autant, on veille très clairement à ce que les attestations soient très bien renseignées. Et en ce premier week-end de confinement nous voulions marquer les esprits. Il n’est pas question de partir en loisir ou voir sa famille. On est en confinement, on reste chez soi« .
+ Des lycéens qui ont manifesté pour dénoncer l’absence de mesures sanitaires correctes dans les établissements scolaires ont été molestés et gazés par la police, notamment à Paris ou Saint-Nazaire. Certains ont été envoyés en garde-à-vue, à Saint-Denis.
+ Une famille de l’Aveyron partie cueillir des champignons a pris 540 € d’amende pour avoir dépassé le kilomètre autorisé.
+ Opérations de contrôle un peu partout en France dans les magasins, à la demande des préfets. Objectif: vérifier que les produits en vente sont bien sur la liste des produits autorisés. Des soignants qui manifestaient à Paris ont quant à eux été contrôlés par la police, qui a pris leurs identités pour leur envoyer des PV de 135 €. Dans des grandes surfaces des clients qui n’avaient pas d’attestation ont été verbalisés.
+ Mobilisation des commerçants, sportifs, artistes, indépendants, pour dénoncer les conditions du « reconfinement ».

7 novembre : Alors que Joe Biden s’est déclaré vainqueur des élections US (dont le résultat est contesté en justice), Castaner publie un étranger Tweet dans lequel il écrit qu’il le félicite et que « Plus que jamais, l’amitié entre nos deux pays sera un moteur pour construire un ordre mondial plus apaisé et tourné vers la transition écologique« . De quel « ordre mondial » parle-t-il?
+ Des députés Lrem proposent de mettre des amendes jusqu’à 10.000 € pour les gens qui refuseraient de suivre la quarantaine.
+ Enorme manifestation anti mesures « sanitaires » à Leipzig en Allemagne.
+ Désormais en Grèce il faut demander l’autorisation de sortir aux « autorités » par SMS, en indiquant le motif et l’horaire. Sans feu vert, pas de sortie du domicile!
8 novembre : Un magasin Super U s’est doté d’un nouvel appareil, censé prendre la température et désinfecter les gens avant qu’ils n’entrent pour faire leur courses.
9 novembre : Suite aux menaces du préfet du Lot, deux maires ont retiré leurs arrêtés autorisant les enfants à ne pas porter de tissu facial à l’école.
+ A Marseille des restaurateurs et leurs clients résistent contre le « reconfinement » et font des services volets fermés.
+ Les lycéens qui manifestent un peu partout en france pour réclamer de vraies mesures « sanitaires » doivent faire face aux FDP armés qui n’hésitent pas à tirer à coups de lacrymogènes.
+ Des commerçants lyonnais se sont mobilisés devant la préfecture pour dénoncer les mesures de reconfinement et la situation financière dans laquelle la gestion de crise les a mis.
10 novembre : Yannick Jadot des « verts » et Aurélien Pradié de lrem ont dit tous les deux le même jour qu’ils sont pour une vaccination obligatoire.
+ Le syndicat CGT-Police Nationale alerte sur la loi de « sécurité globale » qui vise à contrôler davantage les manifestations et à interdire aux gens de filmer les violences policières, mais aussi donne « une place très importante à la sécurité privée. Un grand nombre de domaines devraient quitter le giron de la police ou gendarmerie au profit des sociétés de vigilance. L’action de l’État se limiterait alors au contrôle de ces dernières« . Par ailleurs, le communiqué précise que « Les apprentis sorciers, donneurs d’ordres ou de leçons qui n’ont d’autre but que de nous déstabiliser, nous décrédibiliser en nous mettant en situation inextricable dans laquelle nous ne devons notre salut qu’à l’usage de la force, le font sciemment. Leurs discours de soutien et leurs médailles de pacotilles, leurs primes aux méritants de l’ordre de la main tendue nous desservent et nous ridiculisent. Nous n’en voulons pas ! ».
+ Manifestations importantes dans plusieurs villes d’Italie contre les mesures dites « sanitaires ».
11 novembre : Les agences de renseignement des Etats-Unis et d’Angleterre vont utiliser les techniques de lutte contre le terrorisme sur le web et les réseaux sociaux pour lutter cette fois contre les sceptiques du vaccin. Selon eux cette propagande anti vaccin serait menée par « des états hostiles ». L’entreprise Primer va développer un système de deep learning pour cibler ces informations et répondre le plus rapidement, ce qui correspond au programme d' »Infodémie » de l’OMS.
+ Un peu partout, des parents refusent de faire mettre un tissu facial à leurs enfants dès 6 ans, obligatoire à l’école depuis le 29 octobre. Ils dénoncent une « maltraitance » et constatent des maux de tête parfois important (ce qui est très mauvais signe sur le plan neurologique comme l’a rappelé le Dr Fouché notamment) chez les enfants plus âgés déjà obligés d’en mettre au collège et au lycée. Selon Reporterre, « Vendredi 6 novembre, des collectifs de parents ont appelé dans toute la France à une « grève de l’école » et des rassemblements devant les établissements ont exigé le retrait de cette mesure, notamment dans plusieurs communes de la Drôme ».
+ Traque des surfeurs avec une vedette de la police, un canot et une équipe au sol.
+ Darmanin, en prévision des annonces de Castex à venir, a demandé dans une circulaire adressée aux préfets que les contrôles dans le cadre du « reconfinement » soient renforcés. Selon lui, « il faut désormais que chaque Français prenne conscience de la nécessité de respecter strictement les règles de confinement« . Il annonce aussi 65.000 verbalisations depuis le vendredi, durant le « week-end pédagogique », dont 20.000 en Ile-de-France. Selon darmanin, « Toute personne ne disposant pas de motif légitime de se déplacer devra être verbalisée » et les contrôles devront être « visibles« . Ces contrôles se feront sur des « points de contrôle fixes, des patrouilles dynamiques« , aux « points de passage et grands axes de déplacement dont les gares et les aéroports« . Le figaro précise encore que « dans les agglomérations, il appelle à accorder une « attention spécifique » aux contrôles dans « les parcs et jardins »« .
+ Christophe Barbier part en vrille. Il appelle à mettre au ban de la société les citoyens qui refuseront de se faire vacciner: pas de resto, pas d’avion etc. dans l’objectif de contraindre « subtilement » les gens à se faire vacciner. Selon lui le refuse du vaccin est « une phénomène obscurantiste inquiétant » et ces gens doivent être « auto-confinés » à l’écart de la société dans « l’intérêt supérieur de la nation« . Le même jour il a déclaré que noël devrait avoir lieu cette année en mars.
12 novembre: En Italie de nombreuses manifestations ont lieu contre les mesures de « couvre-feu ». La population refuse massivement toute nouvelle restriction.
+ Manifestation des commerçants devant la préfecture de Bastia. Ils ont cadenassé le portail d’entrée.
+ Importante mobilisation de 2000 professionnels de l’hôtellerie à Cadix en Espagne, contre les mesures de restrictions et réclamer des aides d’urgence.
+ Lors d’un contrôle de « confinement » mené par la police des transports dans le métro à Toulouse, un homme contrôlé a été repéré dans le fichier des personnes recherchées. La police semble profiter des contrôles d’attestations pour mener un contrôle plus généralisé.

+ Lrem a glissé un cavalier législatif dans la loi de programmation de la recherche, pour punir de 3 ans de prison les étudiants qui bloquent leur université. Le tout au nom de la liberté d’expression! Selon Libé, « l’amendement n°147, déposé par le sénateur centriste Laurent Lafon, a pour but de « garantir la liberté d’expression et les conditions d’un débat contradictoire dans l’enceinte des établissements d’enseignement supérieur » contre les « pressions et de menaces » ayant conduit à l’annulation de «la tenue de débats» dans les universités« .
+ L’Association Victimes de Covid appelle à se regrouper dans des plaintes collectives pour les victimes directes et indirectes du covid, qui seront défendues par Me Di Vizio. Il est possible de rejoindre ces procédures jusqu’au 30 novembre. Il y a deux procédures:
- La reconnaissance du statut de victime du covid-19: Recours en responsabilité contre l’état avec demande de réparation du préjudice avec indemnisation pour les victimes du Covid-19.
- Plainte auprès de la Cour de Justice de la République à l’encontre de Edouard Philippe, Agnès Buzyn et Olivier Véran, pour abstention volontaire de prendre ou de provoquer les mesures permettant de combattre un sinistre de nature à créer un danger pour la sécurité des personnes.
+ Selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour Franceinfo et le Figaro, la moitié des français refuseraient de se faire vacciner contre le coronavirus. Pour 21 % c’est même certain, 29% attendraient que l’on soit certains des effets. « En 2015, une enquête Odoxa pour France Inter, le Figaro et MNH montrait que 10% seulement des Français refusaient systématiquement la vaccination tandis que 60% l’acceptaient sur proposition du médecin » rappelle France Info.
+ Trois grandes compagnies aériennes mondiales (Oneworld, Star Alliance et SkyTeam qui représentent 60% de la capacité de trafic mondial de passagers) réclament d’urgence aux gouvernements la mise en place d’un « passeport de santé numérique » par smartphone.

+ 60% des français avouent avoir transgressé « les règles » au moins une fois depuis le 30 octobre (date du « reconfinement »), selon un sondage Ifop paru dans les médias. Selon Le Parisien, « Les Français ont surtout utilisé les attestations de déplacement pour d’autres motifs que ceux indiqués (24 %), se sont promenés au-delà de la limite autorisée d’une heure (17 %), mais ont aussi vu des membres de leur famille chez les uns ou les autres (23 %, soit 8 points de plus qu’au printemps), ou des amis (20 %)« . Quant au moral, « Par ailleurs, ce reconfinement frappe plus fort le moral des Français : si, en novembre 2019, ils étaient 16 % à déclarer avoir « mauvais moral », ils sont aujourd’hui 28 %. Lors du premier confinement, ils étaient 20 %« .
+ Des médecins disent qu’ils craignent le « déconfinement » et l’arrivée d’une « troisième vague ». « Je crois qu’il n’y a pas forcément de prise de conscience de la gravité de la situation » dit l’un d’eux.
14 novembre : Manifestation d’un bon millier de professionnels menacés par la gestion de crise et de citoyens dans les rues de Nice.
15 novembre : Dans le Val-de-Marne, une soirée dans un loft avec 300 ou 400 personnes a mis fini après l’intervention des « forces de l’ordre » vers 2 h du matin. « Le lieu, un loft qui serait loué par son propriétaire pour des soirées clandestines, se situe dans un pavillon ultra sécurisé« , explique LCI. A un moment, les policiers ont lâché deux grenades de désencerclement, entraînant une scène de panique. Un convive blessé à l’oeil et pris en charge par le SAMU parle d’un tir de LBD. « Une enquête notamment pour violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique a été ouverte« .
+ Des manifestations ont lieu depuis 9 jours au Danemark contre une loi en préparation, qui vise à contraindre « certains groupes de population » à être vaccinés, sous peine d’être envoyés en prison. Cette loi cette loi qui aurait remplacé les mesures « d’état d’urgence » a finalement été abandonnée le 17 novembre.

+ Le préfecture de police de Paris, comme beaucoup d’autres depuis que Darmanin a réclamé beaucoup plus de contrôles, se vante sur son Twitter de contrôler les gens « dans les parcs, bois et jardins parisiens« . Le tout, filmé et photographié pour la com.
+ Sur BFM, l’écrivain Alexandre Jardin annonce que « les écrivains ont décidé de payer les amendes des libraires« . « Il prend l’exemple d’une librairie cannoise, « Autour d’un livre… », qui devrait recevoir un procès-verbal pour non-respect du confinement: « Pour commencer, l’amende que recevra cette libraire sera payée par Didier van Cauwelaert qui l’a annoncé hier. La prochaine librairie, ce sera moi. On est en train de se mobiliser, nous ne laisserons pas nos libraires tomber« . Une pétition a été lancée pour la rouverture des librairies.
+ En Ardèche la police est déployée dans les villages pour contrôler les attestations. Bilan 6 PV pour défaut d’attestation et 1 pour l’absence de tissu facial.
+ Dans Le Parisien, un article sur ces familles qui obligent leur enfants à porter un tissu facial y compris à la maison. Et en effet, depuis quelques jours des médecins passent à la télé pour dire que tout le monde y compris les enfants doit garder ce « masque » en famille.
16 novembre : Les commerçants organisent des manifestations, et commencent à être assez nombreux. A Lyon ils étaient environ 1300, à Perpignan quelques centaines, à Toulouse 1000 le 6 novembre. Ils demandent la rouverture le plus tôt possible, notamment pour la restauration.
+ Un obscur parti politique, le « Parti Radical de Gauche » (sic.) réclame le non-remboursement de tous les frais de santé « inhérents à leurs choix » des citoyens qui refuseront de se faire vacciner. Ce serait un « pavé dans la mare « lancé par le président de ce parti, un certain Guillaume Lacroix, qui déclare que « la société doit porter le coût des vaccins, pas les dépenses de ceux qui refusent de se protéger et de protéger les autres« .
+ La Ligue des Droits de l’Homme met en ligne un kit pour aller manifester : cadre légal des manifestations, précautions à prendre en cas de verbalisation, modèle d’attestation dérogatoire pour manifester (pas prévue dans le décret mais légale tout de même..).
+ Un collectif de parents du Morbihan appelle à manifester le 18 devant la préfecture, contre le tissu facial obligatoire en tout temps pour les enfants. Ils demandent seulement des aménagements : « Par exemple, que le port du masque ne soit pas obligatoire pendant les exercices physiques ou lorsque les enfants sont à leur table lorsque la distanciation est possible. Et que ce port du masque soit corrélé au taux de circulation du virus par zone géographique ».
+ Valérie Pécresse aussi veut vacciner toute la population, comme elle l’a déclaré sur BFM.
+ La loi de « sécurité globale » a été critiquée par l’ONU, saisie par la ligue des droits de l’homme. Elle considère qu’il est démocratique que les citoyens puissent filmer les cas de violences policières.
17 novembre : La question brûlante de l’achat des sapins de noël fait l’objet d’un arrêté afin de permettre aux gens d’acheter des sapins, et des arbitrages sont en cours ce 17 novembre pour déterminer quand et où les gens pourront acheter leur sapin. Ce qui apparemment n’était pas certain quelques heures auparavant.
+ Le ministère des Finances et Matignon disent que que les bars et restaurants ne rouvriront pas avant la mi janvier. Selon France Info, « Les restaurateurs et les cafetiers ont l’intention de contester en justice la décision du gouvernement de fermer leurs établissements dans le cadre du reconfinement décidé pour faire face à la reprise de l’épidémie de Covid-19. L’Union des métiers des industries de l’hôtellerie (UMIH), le principal syndicat du secteur, l’a annoncé samedi 14 novembre ».
+ A Lyon et dans d’autres académies, des parents d’enfants dans des écoles publiques reçoivent des injonctions des directeurs d’établissement et même de la direction régionale de l’enseignement:

- Un courrier de la direction départementale de l’éducation aux parents d’élèves, expliquant que le « masque » est obligatoire dès le CP. Il est écrit en gras que « les parents qui continuent à s’opposer au port du masque refusent de fait la scolarisation de leur enfant. En conséquence, les élèves seront notés absents et la procédure pour absence – non justifiée- sera appliquée (article L131-8 du code de l’éducation)« . Il est encore précise que les familles qui veulent retirer leur enfant de l’école seront « signalées en ce sens à la commune de résidence afin que le maire puisse engager l’enquête prévue par la loi«
- Un mail de l’école disant que les enfants doivent avoir tous leurs vaccins à jour, et renseignés dans le « dossier administratif commun » en ligne, pour qu’ils accèdent au périscolaire, notamment la cantine et la garderie.
- (Académie de Créteil notamment) Des tests de dépistage PCR seront menés sur les enfants. On ne demande pas l’avis des parents et on ne les prévient pas qu’ils ont le droit de refuser.
+ Un médecin, le Pr Paul Trouillas, tente de réunir des familles de victimes du Rivotril donné en injection jusqu’au décès, afin de mener des procédures devant le cour de justice de la République.
+ Un courrier d’une inspectrice d’académie aux directeurs d’établissements scolaires leur demande d’identifier les enseignants « qui refuseraient de porter le masque en classe ou qui refuseraient de le porter pour certaines activités » car « le masque doit être porté en permanence, comme vous le savez« . Le courrier demande aussi de donner les « nom, prénom, adresse mail et téléphone des familles qui se montreraient opposées au port du masque pour leur enfant », et précise que « le préfet a donné des consignes très précises pour répondre à ces situations« .
+ La police du Nord se félicite sur Twitter qu’un homme contrôlé sans attestation pour la 4e fois en quelques jours a été « interpellé et jugé en comparution immédiate » où il aurait reçu « deux mois de prison fermes » avec incarcération immédiate. Une autre peine était pendante.
+ Des mobilisations ont eu lieu dans plusieurs villes (Rennes, Nantes, Orléans, Grenoble, Nice, Toulouse, Marseille, Lyon, Chalon-sur-Saône, Le Mans, Bordeaux (…) contre la loi dite de « sécurité globale » portée par Darmanin, et qui vise à réduire encore le droit de manifester et de dénoncer des violences policières. Certains étaient à Paris devant l’Assemblée. C’était le jour des 2 ans des Gilets Jaunes, qui ont rejoint la mobilisation. La police est intervenue, a nassé les manifestants, utilisé des lacrymos un canon à eau (à Paris), et a arrêté 33 personnes dont des journalistes.
+ Dans une résolution, le parlement européen demande aux Etats d’en finir rapidement avec les mesures de « reconfinement », de « couvre-feu » et autres, et de rétablir les libertés fondamentales. Il demande de prendre d’autres mesures pour lutter contre le virus que de réduire les libertés, et de prendre des mesures pour réduire les effets néfastes de la gestion de crise.
+ Des avocats ont créé bénévolement une plateforme qui propose des requêtes qu’ils ont préparées pour que les citoyens, particuliers ou professionnels, puissent défendre leurs libertés devant les tribunaux sans avoir besoin de payer un avocat. Le site, « Click & Requête« , propose des modèles de requêtes, de l’information sur les nouveaux règlements, et vise à porter une réflexion sur la situation en cours.
+ La convention européenne des droits de l’homme a prévu que l’on peut priver un individu de sa liberté s »il « est susceptible de propager une maladie contagieuse », qu’il est aliéné, alcoolique, toxicomane ou même « vagabond ».
19 novembre : Selon l’Académie de Poitiers, aucune instruction appelant à la délation n’a été donnée. Pourtant, un mail d’une de leurs inspectrices d’académie demandait expressément aux chefs d’établissement de dénoncer les familles et les enseignants rétifs au port du tissu facial. Le mail envoyé a été jugé « très maladroit » et relevant d’une « initiative individuelle« .
+ Une étude comparative des mesures et des chiffres de l’épidémie de 188 pays, réalisée par des chercheurs français dont Jean-François Toussaint (IRMES, université de Toulouse, AP-HP), montre que les mesures de restriction n’ont aucun impact sur la mortalité. « Les critères nationaux les plus associés au taux de mortalité sont l’espérance de vie et son ralentissement, le contexte de santé publique (charge des maladies métaboliques et non transmissibles (MNT) par rapport à la prévalence des maladies infectieuses), l’économie (croissance du produit national, soutien financier) et l’environnement (température , indice ultraviolet). La rigueur des mesures prises pour lutter contre la pandémie, y compris le verrouillage, ne semble pas liée au taux de mortalité« , précise le résumé.
+ Selon l’OCDE, la France est un des pays qui a été les plus « stricts » pendant le 1er « confinement ». Ceci, pour un des pires résultats en termes de mortalité et un chaos économique et social.
21 novembre : Dans la loi de « sécurité globale », l’article 25 prévoit de laisser les policiers et gendarmes porter une arme hors service même dans les lieux publics.
+ A l’appel de la ligue des droits de l’homme et de syndicats de journalistes, des manifestations ont eu lieu un peu partout contre la loi de « sécurité globale »: Brest, Nantes, Rennes, Montpellier, Lille, Toulouse, Lyon, Marseille, Paris (où des gendarmes ont enlevé leur casque au milieu de la foule)…
22 novembre : L’Association des victimes du coronavirus a lancé avec son avocat Me Di Vizio une action collective pour permettre aux commerçants de demander une indemnisation sur base des pertes réelles. Un formulaire est disponible sur le site de l’association.
+ L’Association des victimes de covid a aussi mis en ligne une plainte contre Castex et ses mesures anti covid, à envoyer à la cour de justice de la République. Elle a été rédigée par Me Di Vizio. Elle peut être adaptée pour les commerçants.
23 novembre : Nombreuses manifestations en france contre la loi dite de « sécurité globale » qui interdit notamment de filmer et diffuser les violences policières. A Paris, Lyon, Lannion, notamment.

+ La Chine a proposé au G20 de relancer le tourisme mondial en imposant à chaque voyageur d’avoir son QR code pour contrôler son état de santé et valider ses déplacements. Ce dispositif devrait selon Xi Jinping inclure une reconnaissance entre états des certificats médicaux, y compris les résultats de tests à l’acide nucléique.
24 novembre : Le pape s’en prend dans un livre qu’il vient de publier à ceux qui critiquent le « masque » obligatoire, disant qu’ils sont « incapables de sortir de leur petit monde d’intérêts« .
+ Une compagnie aérienne australienne (Quantas) annonce que les passagers qui voyageront sur ses lignes internationales devront être vaccinés.
25 novembre : Manifestations des professions menacées un peu partout, notamment à Saint-Brieuc, Annecy, Reims.
+ Le groupe politique Agir Ensemble a déposé un projet de loi pour imposer l’isolement des « cas positifs ». Il y aurait une indemnité de 30€ par jour et une amende de 1.500€ en cas de non respect.
+ Roux de Bézieux, le président du Medef, demande qu’on rouvre les restaurants pour les clients équipés d’une application de géolocalisation afin de tracer les « cas contact ». Delfraissy avait déjà émis cette idée le 21 novembre, en brandissant la menace d’une hypothétique « troisième vague »..
26 novembre : Opération escargot des restaurateurs, traiteurs, fournisseurs, patrons de discothèques et professions menacées, contre les mesures de restriction, à Marseille des professions menacées ont défilé en nombre dans les rues.
+ Dans la région de Madrid, la police municipale effectue des contrôles au domicile des personnes testées positives et qui doivent s’isoler. « En cas d’infraction, considérée comme une faute grave par la loi générale de santé publique, elles peuvent écoper d’une amende allant de 3000 à 60000 euros, selon les régions. Et qui peut même monter jusqu’à 600000 euros en cas de récidive ». En Galice, les autorités locales vont encore plus loin : « La région du nord-ouest de l’Espagne envisage d’instaurer une amende pouvant aller jusqu’à 3000 euros si une personne refuse sans justification de se faire vacciner contre le Covid-19, une fois que le vaccin sera opérationnel« .
28 novembre : On apprend qu’à Lille, la grande roue installée sur la Grand Place chaque hiver sera bien installée cette année, mais elle ne pourra pas recevoir de public et tournera donc à vide.

+ Nombreuses manifestations partout en France (Rennes, Nantes, Lyon, Toulouse, Marseille, Grenoble, Lille, Montpellier, Caen, Brest, Bordeaux, Strasbourg…), avec des heurts principalement à Paris et des intrusions de fascistes à Strasbourg. Il y avait 133.000 personnes dans les rues selon l’Intérieur, 500.000 selon les organisateurs. De fait, les conditions étaient difficiles, beaucoup de rassemblements notamment à Paris ont été interdits par les préfets.
+ A La Réunion, le conseil départemental de l’ordre des médecins convoque à tour de bras les médecins ayant osé exprimer publiquement des propos qui n’étaient pas dans la ligne officielle.
30 novembre : La CNIL ne voit aucun inconvénient à ce que le gouvernement envoie des spams pour vendre son application stop covid aux citoyens, par SMS. Cela, au motif que « Cette opération est prévue par les dispositions du décret du 27 novembre 2020, qui prévoit des mesures pour faire face à l’épidémie de COVID-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire« .
+ Le Japon s’inquiète de la forte augmentation des suicides, en particulier chez les jeunes et les femmes. « en octobre, le nombre de suicides chez les femmes a augmenté de près de 83% par rapport au même mois l’année précédente. À titre de comparaison, une hausse de 22% a été constatée chez les hommes sur la même période » résume un média Suisse. De manière générale, en octobre « 2153 personnes ont mis fin à leurs jours, selon l’Agence nationale de police du Japon. Et d’après les chiffres publiés vendredi par le Ministère de la santé, le pays comptait 2087 victimes du coronavirus depuis l’apparition du virus« .
Décembre
1er décembre : Le ministre belge de la santé a expliqué que la fermeture des commerces « non essentiels » n’était pas justifiée par des arguments sanitaires, mais seulement pour provoquer « un électrochoc » dans la population. Les commerçants sont outrés.

+ Grande affaire du moment : les départs à l’étranger pour le ski seront interdits et macron promet encore des « mesures restrictives et dissuasives« . En France, les stations seront finalement ouvertes, mais remontées mécaniques fermées. Sauf, a priori, pour les professionnels et sportifs.
2 décembre : Pendant ce temps, le premier ministre Grec fait du cross en forêt avec des amis, tout en interdisant à ses concitoyens de sortir de chez eux sous peine de 300 d’amende.
3 décembre : La « cour européenne des droits de l’homme » a trouvé irrecevable à l’unanimité la requête d’un citoyen contre la France pour sa gestion de la crise du coronavirus au printemps pour les ratages de l’approvisionnement en masques, tests et traitements, au motif que le plaignant « ne démontre pas en quoi ces mesures l’ont personnellement affecté« .
+ Nouveau sondage auprès de 1000 personnes : 61% des français ne veulent pas se vacciner, dont 28 % seraient catégoriques.
+ Le Conseil d’Etat refuse d’annuler le « masque » obligatoire dès 6 ans car la mesure est encore selon lui récente, et l’absence de proportion dans la mesure n’est pas retenue car il y aurait une « circulation très intense » du virus.
4 décembre : Manifestations ce samedi contre la loi de « sécurité globale » poussée par la macronie. A Paris les casseurs ont pu entrer dans la manifestation, et les FDO ont bloqué le cortège en accusant les manifestants de ne pas avoir avancé. Apparemment, des lacrymos plus agressives que d’habitude ont été utilisées contre la foule.
+ 3 décrets du ministère de l’Intérieur renforcent les fichiers du renseignement territorial (PASP pour la police, GIPASP pour la gendarmerie) et celui des enquêtes administratives liées à la sécurité publique (EASP) créés en 2009 et 2011. L’objectif selon le ministère de l’Intérieur serait de ficher « les personnes susceptibles de prendre part à des activités terroristes ou d’être impliquées dans des actions de violences collectives« . 43.446 personnes sont fichées au PASP, 40.474 au GIPASP. France Info explique : « Désormais, ces fichiers permettront également d’enregistrer des informations concernant des personnes morales ou des groupements, comme des associations. De plus, le champ de ces fichiers a été élargi aux atteintes « à l’intégrité du territoire ou des institutions de la République » et à la « sûreté de l’Etat (…) qui relèv[e] des activités susceptibles de porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ». » Les déplacements pourront être tracés, des infos sur les troubles psychologiques et psychiatriques pourront être mentionnées, en plus des activités et opinions politiques et religieuses. Les activités sur les réseaux sociaux pourront aussi être recensées « principalement les commentaires postés sur les réseaux sociaux et les photos ou illustrations mises en ligne« .

+ Les journalistes, en dehors même de la loi dite de « sécurité globale » qui attaque la liberté d’informer, dénoncent les attaques sur le secret des sources. Le magazine GQ explique que la préfecture de police puis la Sureté territoriale de Paris ont fait pression pour récupérer les images de la manifestation du 28 novembre. D’autres médias ont eu la même demande alors que déontologiquement les journalistes ne sont pas des aides de la police et doivent protéger leurs sources ainsi que les personnes filmées dans le cadre de la pratique du droit d’informer (sauf si un crime ou un acte terroriste peut être révélé). De son côté Elise Lucet et d’autres journalistes d’investigation de l’audiovisuel dénoncent les intrusions de plus en plus fortes du gouvernement et des institutions dans les reportages, demandant un droit de vérification et de veto sur les contenus et des conventions qu’on leur fait signer, de plus en plus restrictives.
5 décembre : La « décision radicale » (sic.) de macron sur l’interdiction de l’école à la maison (intégrée à la « loi de sécurité globale ») a été retoquée par le conseil d’Etat. Mais macron ne veut pas lâcher et dit qu’il va trouver les « bonnes exceptions » pour le permettre dans certains cas. Selon le conseil d’état « Il n’est pas établi, en particulier, que les motifs des parents relèveraient de manière significative d’une volonté de séparatisme social ou d’une contestation des valeurs de la République« .
+ Une dame de 70 ans atteinte d’Alzheimer a été verbalisée parce qu’elle s’était trompée dans la date de son attestation, à Vesoul.
+ Deux syndicats de police (Alliance et Unité SGP) sont contre la plateforme annoncée par macron pour recevoir les plaintes suite aux contrôles abusifs de la police. Ils menacent de ne plus du tout contrôler.

+ Les québécois ont l’interdiction de se rassembler, même en famille, pour Noël et le nouvel an. 15 jours plus tôt le 1er ministre avait dit que si les gens obéissaient ils pourraient fêter Noel.
7 décembre : L’Assemblée a rejeté une proposition de loi des sénateurs LR pour imposer une carte Vitale biométrique pour « lutter contre la fraude sociale » qui ne représente pourtant que 11 millions d’euros (- cher que le coût de mise en oeuvre et de sécurisation d’une telle carte). Ce rejet est motivé « Notamment parce que le recours à la biométrie est déjà envisagé dans le cadre de l’expérimentation de la carte Vitale dématérialisée sur smartphone, lancée il y a un an par le gouvernement« .
+ Le groupe LFI à l’assemblée refuse de participer au « comité de liaison parlementaire sur la crise sanitaire » dont l’objectif est selon eux de contourner le processus parlementaire.
8 décembre : Près de Tours, le collectif de parents « Epargnons nos enfants » s’est créé pour dénoncer le port obligatoire du tissu facial (« masque ») pour les enfants depuis un décret du 29 octobre. Les parents expliquent : « Nous avons recueilli de nombreux témoignages de parents du département et nous souhaitons les faire connaître ». Ils soulignent que « des enfants n’utilisent pas correctement le masque, ne suivant pas, ainsi, les préconisations. Or, nous savons qu’un masque mal utilisé augmente le risque de contamination et de transmission du virus ». La Nouvelle République précise : « Les effets physiologiques observés préoccupent aussi pour les parents. Ils parlent de maux de tête et de ventre, de difficultés à maintenir les lunettes, à respirer et constatent de la fatigue et une écoute compliquée, entre autres. Ils craignent aussi « pour les apprentissages, avec des problèmes de communication, de concentration et de compréhension ». D’autres ont pu noter des effets négatifs sur les comportements, difficultés liées « à la peur, au stress, à l’angoisse, à l’excitation, voire des troubles du sommeil. C’est difficile aussi pour les échanges sociaux »« .

+ La fête des Lumières à Lyon a été interdite, mais un feu d’artifice géant -illégal- a quand-même été tiré depuis la presqu’île.
9 décembre : Il y aurait 69% « des Français » favorables à « la poursuite du confinement après le 15 décembre« , selon un sondage Harris interactive pour LCI. Et 53% seraient même contre les déplacements inter-régions. D’autres questions portaient sur le « couvre-feu à 17h », l’impossibilité de voir ses proches, la peur du virus…

10 décembre : Le Pr Fourtillan, qui a annoncé la semaine dernière avoir porté plainte contre l’Institut Pasteur, a été interné de force en hôpital psychiatrique à la demande de la préfecture. Dans les médias, son avocat Marc Fribourg l’a traité de complotiste, et a laissé entendre qu’il était volontaire pour l’internement. Selon 20 Minutes, il a été interné « après avoir été interpellé« . Apparemment, c’est parce qu’il a donné un traitement non autorisé à ses patients atteints de Parkinson et Alzheimer qu’il a subi une première descente de police en novembre, et a finalement été interné. Il aurait été libéré le 12 avec un bracelet électronique. Leur site verite-covid19.fr est hors ligne.
+ Le Conseil d’Etat annule le licenciement du directeur général de l’ARS Grand-Est, viré le 8 avril après avoir dit que la fermeture de 174 lits et 598 postes dans la région ne posait aucun problème, ce qui avait fait scandale. Cette éviction n’avait pas été faite dans les règles.
+ Le Conseil d’Etat rejette la demande de rouverture dès que possible des universités selon des seuils de remplissage avec de nouveaux protocoles sanitaires. Des enseignants inquiets de l’état mental des étudiants avaient saisi le gouvernement et le conseil d’Etat.
+ Une ONG suédoise, « l’Institut international pour la démocratie et l’assistance électorale » (financé en partie par l’Europe), estime que « La démocratie est l’une des victimes de la pandémie » et que « 43% des Etats démocratiques ont mis en place des mesures restrictives de libertés injustifiées depuis le début de l’épidémie » rapporte Libération. Il souligne que « la pandémie a été clairement utilisée comme prétexte pour limiter les libertés fondamentales » mais pas en france bien-sûr. On apprend aussi que « Parmi les libertés les plus éprouvées : la liberté de mouvement et de réunion. Nécessaires pour lutter contre la transmission du virus, ces restrictions n’ont été mises en place que dans 60% des cas dans le cadre d’un état d’urgence prévoyant des dérogations aux libertés« .

+ Darmanin annonce que depuis le 1er novembre et le « reconfinement », plus de 2,9 millions de contrôles ont été réalisés, et 285.000 PV pour non-respect de ces nouvelles règles. On ne sait pas combien sont réellement payés. Il a ajouté que 100.000 policiers et gendarmes seront déployés dans le pays le 31 décembre, et que « Nous serons intransigeants sur les rassemblements non autorisés et les fêtes sauvages« .
11 décembre : Le Pr Bellier, pneumologue qui avait souligné l’inefficacité du tissu facial et même sa dangerosité tel qu’il est imposé, a été sanctionné par l’ARS: 5 mois d’interdiction d’exercer. Il annonce arrêter la médecins. Il a été dénoncé par des patients depuis septembre, puis avait pris position publiquement.
12 décembre : On apprend que le Pr Fourtillan a été interné en hôpital psychiatrique. Ce serait dans le cadre d’une procédure contre lui pour avoir testé un traitement sur des patients atteints d’Alzheimer.
14 décembre : Parution de décret qui impose un « couvre-feu ». De nouvelles attestations sont obligatoires après 20h.
+ La commission des lois de l’Assemblée nationale a rendu un rapport qui considère que tout va bien avec l’état d’urgence permanent, car le conseil d’Etat serait un « contre-pouvoir ». Il admet toutefois qu’il faut « clarifier le rôle » du conseil « scientifique » et que le Parlement est un peu trop absent.
+ Manifestation massive à Paris des « professions sacrifiées ».
15 décembre : Une femme qui avait retiré son fils de 7 ans de l’école pour lui éviter de mettre un tissu facial (aussi appelé « masque ») en permanence s’est vue retirer la garde. Elle s’interroge : « Est-ce être complotiste que de se référer au protocole de l’OMS, qui dit que le port du masque ne sert à rien ? ». Selon L’Est Républicain, « la mère de famille a été assignée en référé le 10 novembre devant le juge des affaires familiales pour avoir déscolarisé son petit garçon – ce qui constitue une infraction pénale -, enfreint le décret lié à l’obligation du port du masque à l’école et tenu des propos complotistes« .

+ Disneyland Paris annonce que le parc ne rouvrira pas avant le 12 février, date des vacances d’hiver.
+ En Belgique, les autorités interdisent le « shopping récréatif », et les gens sont priés de faire leurs courses en 30 mn maximum. L’accès aux rues commerçantes doit être contrôlé dans les villes.
+ Une intersyndicale de la culture dépose un recours en justice contre la fermeture des lieux culturels.

16 décembre: La députée Lrem Marie Lebec a déclaré « Les antivax, les complotistes, les professionnels du soupçon, les populistes congelés dans leur idéologie et leur égo, n’ont jamais rien guéri, n’ont jamais rien découvert et ne seront jamais l’avenir de la France« . Elle a aussi demandé un « passeport vert » pour aller dans les restaurants et lieux de culture.
+ Sur le plateau de C à Vous le Dr Marty réclame que les « antivax » soient dénoncés sur la plateforme Pharos du gouvernement, censée recueillir les dénonciations pour pédocriminalité ou terrorisme en ligne. Il assimile les sceptiques à une « secte ».
+ Un conseiller du ministre Russe de la Défense, André Ilnitsky, a déclaré lors d’une table ronde du conseil de la Fédération, a déclaré que « Déséquilibrer l’économie et les systèmes de santé des États nationaux est la tâche principale du projet de coronavirus. Elle a été réalisée avec succès« . Le média Russe qui a relaté cette réunion ajoute que « Selon Ilnitsky, les multinationales occidentales considèrent le coronavirus comme leur propre projet. La tâche consiste à avoir un impact à grande échelle sur les États du monde entier et à transformer complètement la vie des gens grâce à de strictes restrictions anti-coronavirus« . Il a évoqué le forum de Davos où la décision a été prise d’utiliser le covid pour pousser le « grand reset ».

17 décembre : Twitter annonce que dès la semaine suivante, toutes les publications critiques disant que le vaccin a des effets négatifs ou que le vaccin est inutile en raison du peu d’importance de l’ « épidémie » seront supprimés.
+ L’APHP annonce avoir licencié le Pr Perronne et déposé plainte devant le conseil de l’ordre des médecins, car il aurait « tenu des propos considérés comme indignes de la fonction qu’il exerce« .
+ Le juge des libertés et de la détention a libéré le Pr Fourtillan de l’hôpital psychiatrique où il avait été envoyé depuis quelques jours en guide de détention provisoire. Contrairement à ce qui a été dit par certains médias, il n’a pas été interné de son plein gré mais de force. Selon le Monde, « il est mis en examen pour « recherche interventionnelle impliquant une personne humaine, non justifiée par sa prise en charge habituelle, sans obtention de l’avis du comité de protection des personnes et de l’autorisation de l’Agence nationale de sécurité du médicament », ainsi que pour sept autres délits. Il était convoqué le 4 décembre devant la juge d’instruction Brigitte Jolivet, mais il a fait savoir qu’il ne se présenterait pas.«
+ Blanquer défend l’obligation de scolarisation de tous les enfants dès 3 ans. Avec cette nouvelle loi, « Les services académiques pourront délivrer des « autorisations » au cas par cas, « pour des motifs tirés de la situation de l’enfant et définis par la loi« , et l’autorisation devra être préalable. Les seuls motifs dérogatoires pour l’instruction à domicile sont « L’état de santé de l’enfant ou son handicap, la pratique d’activités sportives ou artistiques intensives,
l’itinérance de la famille ou l’éloignement géographique« .
+ Le groupe UDI à l’assemblée propose un « passeport vert » pour inciter les gens à se faire vacciner. Ce « passeport vert », sur le modèle Israélien, permettrait de « se rendre dans des lieux de culture, de restaurant… En définitive, de retrouver une vie normale« , selon Valérie Six, qui a ajouté que « L’enjeu est de faire comprendre que se faire vacciner est un acte citoyen, que cela nous permettra collectivement de retrouver une vie sociale, une vie culturelle« .
19 décembre : Un décret prévoit de contrôler les vacanciers de retour de Suisse et d’Espagne. S’ils ne peuvent pas présenter un test négatif dans les 72 heures, ils risquent d’être placés en quarantaine de force par le préfet.

20 décembre : Dans l’Hérault un enfant de 7 ans qui ne supporte pas le port du « masque » toute la journée a été radié provisoirement de son école, jusqu’à la fin de l’obligation. « Pour qu’il puisse continuer à se rendre à l’école, elle a fourni un certificat médical contre-indiquant le port du masque. Mais l’inspection d’académie n’a pas accepté le document, alors que le gouvernement a souligné qu’en cas de pathologie particulière et sur avis du médecin traitant, « un élève peut être dispensé de port du masque« » rapporte CNews.
21 décembre : Un recours commun à plusieurs syndicats a été déposé contre les décrets du 2 décembre qui permettent de ficher les citoyens en fonction de leurs opinions politiques, de leur santé etc.
22 décembre : Le décret n°2020-1662 modifie le code de la Santé publique et l’article R.4127-19-1 pour interdire aux médecins d’exprimer des opinions divergentes de celles qui sont validées par le conseil de l’ordre et les autorités. Ce texte prévoit par exemple que « Lorsque le médecin participe à une action d’information du public à caractère éducatif, scientifique ou sanitaire, quel qu’en soit le moyen de diffusion, il ne fait état que de données confirmées, fait preuve de prudence et a le souci des répercussions de ses propos auprès du public« . Il ne doit pas non plus « promouvoir une cause qui ne soit pas d’intérêt général« .
+ De nouveaux blindés vont équiper la gendarmerie pour le « maintien de l’ordre ». Elle dispose aujourd’hui de 70 blindés Berliet en service en 1974, et ils devraient être remplacés par 122 nouveaux véhicules pouvant contenir 8 à 10 gendarmes.
+ Des élus locaux du Grand Est redemandent un confinement… Selon France Bleu, « Le maire de Reims Arnaud Robinet est favorable à un reconfinement dans le Grand Est juste après Noël. Le maire de Colmar Eric Straumann estime que la région n’est pas forcément la bonne échelle mais juge probable un reconfinement en janvier« .
+ Manifestation de soutien au Professeur Christian Perronne devant l’hôpital de Garches. Un bon millier de personnes au moins étaient présentes.
+ Le Conseil d’Etat interdit l’utilisation de drones pour surveiller les manifestations, comme Lallemand avait pris l’habitude de le faire. Celui-ci « doit cesser, sans délai, de procéder aux mesures de surveillance par drone des rassemblements de personnes sur la voie publique » selon le conseil.

+ Didier Raoult porte plainte à son tour, via son avocat Me Di Vizio, contre le président de l’Ordre des médecins pour harcèlement auprès du parquet de Paris. Il avait décidé de poursuivre Raoult (et cinq autres médecins) alors qu’il y avait déjà une plainte du conseil départemental de l’ordre.
23 décembre : En Autriche, la cour suprême juge illégal le port obligatoire d’un « masque » dans les écoles et les cours en alternance obligatoires (deux jours à l’école, deux jours à la maison).
+ Macron considère que les mesures qu’il prend ne sont pas « une privation de libertés« , et « Nous avons librement et collectivement consenti à réduire certaines de nos capacités à faire, à interagir pour protéger les autres« . Tous les médias ont complaisamment repris ses propos dans une interview accordée à L’Express.
+ Le conseil d’Etat valide la fermeture des cinémas et des théâtres au moins jusqu’au 7 janvier, au motif du « contexte sanitaire ». « »Le Conseil d’Etat relève le caractère adéquat des protocoles sanitaires particulièrement stricts ainsi que les atteintes graves aux libertés », ont souligné auprès de l’AFP les avocats Vincent Brengarth et William Bourdon, faisant part de la « déception » des théâtres parisiens qu’ils défendaient ».

24 décembre : Le Parisien nous gratifie d’une infographie résumant les nombreuses mesures « anti covid » à suivre pour les réveillons en famille. Celle-ci a beaucoup fait réagir sur les réseaux sociaux.
+ Le tribunal administratif de Toulouse a jugé illégal l’arrêté préfectoral qui impose le port d’un « masque » dans tout le département de l’Ariège jusqu’au 20 janvier. Les juges ont rappelé que les restrictions aux libertés fondamentales doivent rester l’exception et que « l’autorité compétente n’est pas dispensée de vérifier si ces restrictions sont justifiées par les circonstances locales« .
25 décembre : Le tribunal civil de Rome a jugé illégaux les décrets passés par le gouvernement (par le 1er ministre Giuseppe Conte) pour limiter les libertés dans le cadre de la gestion de crise. Le tribunal évoque un « manque de motifs valables » et de « multiples causes d’illégalité ». Ces décrets sont donc caduques et n’ont plus d’effet légal. Il rappelle que les décrets sont des actes administratifs qui ne peuvent pas restreindre les libertés fondamentales.
27 décembre : 200 touristes anglais se sont échappés de nuit de la station de ski huppée de Verbier en Suisse, où ils étaient confinés pour 10 jours suite au nouveau virus anglais.

28 décembre : Le chef de la police de Molenbeek à Bruxelles a été viré après que son équipe ait organisé une raclette au commissariat dans une ambiance conviviale mais sans les « mesures sanitaires ». Des photos ont circulé sur les réseaux sociaux, entraînant un tollé.
+ Le ministre espagnol de la Santé annonce la création d’un registre des citoyens qui refusent de se faire vacciner alors que le gouvernement le leur a « proposé ». Il sera partagé avec d’autres pays mais ne sera pas rendu public. Seulement 40% des Espagnols disent être prêts à se faire vacciner.
Janvier 2021
1er janvier : 100.000 FDO ont été déployées dans le pays. 6.600 PV ont été mis. 662 personnes ont été arrêtées et 407 placées en garde-à-vue durant la nuit du Nouvel an.
3 janvier : 48 français de retour de Suisse ont été placés en isolement dans le Doubs.

4 janvier : Le conseil d’Etat valide le fichage des citoyens pour les opinions politiques, les données de santé, l’appartenance syndicale. Les identifiants, photos et commentaires sur les réseaux sociaux pourront aussi être intégrés au fichier. Ces nouveautés sont introduites par trois décrets qui selon le conseil d’Etat « ne portaient pas une atteinte disproportionnée à la liberté d’opinion, de conscience et de religion ou à la liberté syndicale« .
5 janvier : Suite à une rave party qui a réuni près de Rennes 2.300 personnes durant trois jours pour le réveillon, un des organisateurs a été arrêté, mis en examen et placé en détention provisoire. Une enquête judiciaire a été ouverte pour identifier d’autres organisateurs. Les gendarmes étaient présents en nombre dès le début.
+ Le gouvernement Israélien lance un « passeport vert » pour les vaccinés d’une durée de 6 mois, et un autre de 72h pour les testés négatifs au covid. Le Times of Israël précise : « les passeports verts pourraient être utilisés pour permettre l’accès aux événements culturels et sportifs, aux conférences, aux musées et autres types de rassemblements de masse. Il a ajouté qu’ils seraient probablement utilisés dans les restaurants et les cafés, les centres commerciaux, les hôtels, les gymnases et les piscines, mais qu’ils ne seraient pas nécessaires pour les écoles, les lieux de travail, les transports publics, les lieux de culte et les magasins de rue. Les passeports peuvent être utilisés via une application pour smartphone ou la reconnaissance vocale interactive ou être imprimés, selon la présentation« .
+ Boris Johnson annonce un « confinement » strict jusqu’en mars, au motif d’une nouvelle variante du coronavirus. Les citoyens ne peuvent théoriquement sortir que pour 5 motifs essentiels.
7 janvier : En Espagne, les cafés, restos, théâtres et cinémas restent ouverts bien que des mesures locales puissent être prises.
8 Janvier: A Grenoble, un comité de liaison citoyen se met en place avec la municipalité pour gérer la crise « sanitaire ».
9 janvier : 250 personnes, des parents d’élèves, ont manifesté contre le port obligatoire du « masque » pour les enfants, à Nantes.
10 janvier : Selon un patron de chaine de restaurants, le gouvernement a décidé de « reconfiner » dans les jours à venir, la décision est « actée » et sera annoncée le 20 janvier. ce même restaurateur avait annoncé le 2e confinement dès septembre.
https://twitter.com/s_manigold/status/1348315939058704384?s=20
+ Enorme censure sur Twitter de Trump et toute son équipe, ainsi que de plusieurs millions de comptes qui ne sont pas dans la ligne éditoriale de Twitter. Des comptes ont encore été supprimés de Facebook.
11 janvier : Une nouvelle prolongation de l’état d’urgence « sanitaire » jusqu’en juin (il doit prendre fin le 16 février) sera à l’agenda de l’assemblée nationale le 25 janvier, et un nouveau projet de loi sera présenté.
+ Selon le porte-parole du gouvernement il n’y a pas de « reconfinement » prévu à l’heure actuelle.
+ Plus de 300 restaurateurs de Suisse alémanique ont rouvert ce lundi pour protester contre les mesures « sanitaires ».
+ Le ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari affirme qu’il n’y aura pas de « passeport vaccinal » pour voyager mais que la priorité est de vacciner un maximum de gens.
12 janvier : Des universitaires s’interrogent: pourquoi ne peuvent-ils pas avoir de travaux dirigés alors que les élèves de classes prépas y ont droit?
+ Les Libanais sont reconfinés pour 1 mois.

13 janvier : Une entreprise suédoise, le groupe Essity, veut équiper ses 2.500 salariés français de colliers faisant un son intense de 85 décibels dès que les distances de « sécurité » ne seront pas respectées. Le motif invoqué est « la sécurité des collaborateurs« , et la direction rassure: le système sera inactif dans les sanitaires, au restaurant d’entreprise et à l’infirmerie. « Avec ce système, le référent Covid du site aurait la possibilité d’alerter des cas contacts potentiels de manière plus rapide et exhaustive« , déclare la direction d’Essity. Les syndicats seront consultés sur la mise en œuvre, mais s’opposent à ce projet.
+ Selon le Pr Philippe Parola de l’IHU de Marseille, le confinement est une « décision politique » qui n’a aucune utilité et on se base sur des critères non pertinents. Il rappelle que le vrai critère est le nombre de personnes et de cas graves.
+ Il n’existe aucun compte rendu du « comité scientifique ». Des avocats ont demandé les documents à la commission d’accès aux documents administratifs qui a répondu que ces documents sont « inexistants ».
+ A Clermont-Ferrand, de nombreux habitants ont pris l’habitude de prendre une bière debout, devant les bars qui ne peuvent servir qu’à emporter, le soir après le travail.

+ En Espagne, un juge de Santiago de Compostelle a forcé une résidente de maison de retraite handicapée de 84 ans à être vaccinée, malgré l’avis contraire de sa fille. Elle a été vaccinée avec le vaccin Pfizer BioNTech, au motif que « sa sécurité devait passer avant l’avis contraire de sa fille, référente familiale de la résidente ».
+ Grosse propagande dans les médias qui laissent s’exprimer des gens appelant à un nouveau « confinement » ou encore à rendre la vaccination obligatoire.
+ Des hammams parisiens ont ouvert malgré l’interdiction. Certains ont été sanctionnés.

+ Dans Le Figaro, sur 132.000 répondants à la question « êtes-vous favorable à un couvre-feu à 18h généralisé à l’ensemble du pays« , 61,4% ont répondu « non ». Quelques jours plus tard, sur 249.000 votants il y avait encore 61% de « non ».
14 janvier : En Italie, des centaines de restaurateurs, de patrons de salles de sports et de cafés ont décidé de rouvrir malgré les règlements du gouvernement.
+ Face aux conséquences catastrophiques de sa gestion de crise, Macron veut lancer des « assises de la psychiatrie« notamment en direction des enfants.
+ Le créateur du site CovidTracker déclare qu’on ne constate aucun effet au « couvre-feu » à 18h imposé dans l’est de la France le 2 janvier sur la circulation du virus. D’autres personnes ont montré l’inutilité absolue du « couvre-feu », notamment sur Twitter.
+ Des restaurateurs français annoncent qu’ils ouvriront le 1er février. Pour l’instant le gouvernement a annoncé la fermeture jusqu’au 15 février.
+ Lancement d’une coordination de médecins appelée « Santé Libre », qui représente 30.000 médecins en France principalement. Leur première action est de créer un Conseil scientifique indépendant. Ils dénoncent aussi le recul en termes de liberté médicale et la volonté de faire taire les voix dissidentes. Leur communiqué et la conférence de presse:
+ Selon le porte parole de Lrem, le « couvre-feu » a pour seul objectif de « contrer l’effet apéro« et le covid est selon lui un « virus social ».
15 janvier: Suicide d’un patron de bar dans les Vosges, sanctionné pour avoir ouvert en décembre.
+ A Limoges, le « masque » n’est pas obligatoire dans les rues.
+ A Paris, la police a dispersé immédiatement des étudiants qui tentaient de manifester au sujet de leurs conditions de vie.
+ On apprend qu’un groupe de géants US du numérique s’est créé pour mettre en place un passeport vaccinal numérique, avec Microsoft et oracle notamment.

+ Von der Leyen, présidente de la commission européenne, déclare que la commission est favorable à un « certificat de vaccination » commun aux États européen et mutuellement reconnu. Selon elle, « C’est un impératif médical d’avoir un certificat de vaccination. C’est pour cette raison que je me réjouis de l’initiative du Premier ministre grec (Kyriakos Mitsotakis, ancien de Harvard, de la Chase Manhattan Bank et du cabinet McKinsey) pour un certificat de vaccination mutuellement reconnu. Si cela donne priorité ou accès à certains biens, c’est une décision politique et juridique qui doit être discutée au niveau européen« . Elle demande d’urgence un « accord commun » pour créer ce « certificat » attestant que les citoyens sont bien vaccinés.
+ Reconfinement d’un mois au Portugal, mais sans attestations.

16 janvier: En Allemagne un centre de détention (dit de « résidence forcée ») pour les contrevenants aux règles « covid » va être créé à Dresde par les autorités de la Saxe, en reconstruisant un centre d’accueil pour les réfugiés. La réhabilitation des « logements » est déjà en cours. Selon le journal Bild, l’objectif est de « protéger les résidents contre le « comportement ingérable » des contrevenants aux règles imposées« .
+ Dans France Soir, appel du collectif Force Jaune, lié au mouvement des Gilets Jaunes et soutient Réinfo-Covid, Laissons les médecins prescrire et d’autres collectifs, et organise des manifestations à Paris toutes les deux semaines pour s’opposer à la gestion de crise opaque et antidémocratique. « Nous voulons du débat démocratique indépendant et transparent sur la gestion de cette crise. Et enfin, Cette situation de privation de nos libertés ne peut plus durer, les conséquences psycho-sociales sur l’ensemble de la société sont énormes, et particulièrement sur les plus précaires d’entre nous et sur nos enfants qui sont traumatisés par tout cela« , explique la porte-parole, qui souligne le fait que toute la société est en train de se fracturer « à cause de la gestion du gouvernement« .
17 janvier : 52% « des Français » seraient favorables à la mise en place d’un « passeport vaccinal » pour prendre les transports en commun, selon un sondage Ifop. Et 6 sur 10 voudraient un vaccin obligatoire pour rendre visite à des « personnes vulnérables » en maison de retraite ou à l’hôpital.
+ 3 personnes ont été arrêtées après une soirée en Isère, où 100 personnes étaient présentes. Elles ont été arrêtées pour violences contre les policiers, alertés par un voisin.
+ Importante manifestation à Vienne en Autriche contre les mesures « sanitaires ».
+ Descente aux flambeaux des moniteurs de ski dans plusieurs stations de France, contre la fermeture des remontées mécaniques.
+ Puisque des dérogations au « couvre-feu » sont possibles, le maire de Saint-Brieuc refuse de mettre en application le décret. « Hervé Guihard ironise sur la volonté du Premier ministre de « graduer la riposte » à l’épidémie : « Tout le monde à 18 heures partout en France, il considère que c’est gradué ! » Le maire de Saint-Brieuc va donc « mettre en place un ‘gradué proportionné’, mais sur le territoire ». L’élu souligne que sa ville a vu « 50% d’augmentation » d’hospitalisations en réanimation. « C’est vrai, mais on est passé de 0 à 2 en réanimation. On n’est pas encore dans un territoire en crise. Si nous étions en crise, je n’aurais pas du tout cette réaction. »
+ De nombreux restaurateurs se disent prêts à rouvrir dès le 1er février, malgré le risque de contrôles et la répression. Ils ne savent toujours pas quand ils pourront de nouveau travailler.

18 janvier : Le fait qu’une soixantaine de personnes (ici dénommées « individus ») se soit réunies sur une place dans une station de ski des Alpes-Maritimes pour boire du vin chaud en écoutant de la musique a donné lieu à un article à charge du Figaro, rappelant que ce « léger relâchement pourrait avoir de lourdes conséquences » et donne même le nom du café qui servait des verres. Dès 17h 30 la police était sur place.
+ macron veut « intensifier sa lutte contre le complotisme », titre Le Monde. Avec dans sa ligne de mire les citoyens qui s’expriment sur les réseaux sociaux, notamment.
+ Un avocat de Montpellier a obtenu gain de cause auprès du conseil d’État : la mise en bière des corps en urgence sans que les familles puissent revoir leur proche pendant le premier confinement n’était pas légale
19 janvier : DisneyLand Paris annonce que finalement il n’y aura pas de rouverture le 12 février comme c’était prévu, et que la date retenue actuellement est le 2 avril.
+ Après la Saxe en Allemagne, la Chine annonce l’ouverture d’un grand centre de quarantaine pour 4.000 personnes à 300 km au sud de Pékin.

+ Selon véran, « la question du passeport vaccinal se posera nécessairement à un moment donné« . Il dit aussi que pour l’instant il ne serait pas encore question de vacciner les enfants.
20 janvier : A l’Université de Bretagne Sud à Nantes, « Florence Gourlay, maître de conférences Aménagement de l’espace et Urbanisme, a décidé de faire cours en présentiel. Et ce, malgré l’interdiction pour les facs d’accueillir leurs étudiants mis à part pour les travaux pratiques et par groupes de dix maximum« . Elle explique que face à la détresse des jeunes, elle doit maintenir ses cours magistraux en présentiel.
+ En Savoie, les professionnels des stations de ski ont manifesté devant la préfecture à Chambéry contre la fermeture des remontées mécaniques.
+ Martin Hirsch trouve qu’il n’y a « rien de choquant » à l’idée d’imposer un « passeport vaccinal » (et la ségrégation qui va avec) et qu’il faut ouvrir le « débat« . Selon lui « dans l’état actuel des choses cela créerait des inégalités« .
+ A Toulon, des citoyens manifestaient contre la gestion de crise « sanitaire ».

+ Le député européen FN Jordan Bardella montre les documents que les députés sont censés pouvoir « consulter » seulement, et pas photocopier ou emporter. Ils ont en plus été très largement caviardés.
21 janvier : Véran prépare le terrain pour le 3e « confinement » au motif que le virus se serait soudain mis à muter.
+ Le lobbying en faveur de la mise en place d’un « passeport vaccinal » s’intensifie au niveau européen. « Les pays dont l’économie est tournée vers le tourisme sont pour, à l’image de la Grèce, l’Espagne, Malte ou encore le Portugal. Le Danemark et la Pologne ont déjà commencé à délivrer des passeports vaccinaux à leurs citoyens« , rapporte CNews. D’autres disent vouloir attendre que la vaccination avance.
+ Selon une étude américaine, le corps humain serait capable de développer une immunité contre le SRAS-CoV-2 supérieure à six mois après l’infection grâce aux cellules mémoires.
+ En Belgique, un juge d’un tribunal de police à Bruxelles a déclaré inconstitutionnelle l’obligation de porter un « masque » dans l’espace public, et a acquitté un homme renvoyé en justice pour ne pas en avoir mis en août.
+ Nouvelle prolongation de l’état d’urgence « sanitaire », voté à dans une assemblée presque vide jusqu’au 1er juin. Le texte doit être adopté définitivement le 16 février, date à laquelle il aurait du prendre fin.

+ Manifestations des étudiants un peu partout en France -notamment Paris, Lyon, Rennes, Toulouse– pour dénoncer leurs conditions sociales et d’enseignement ainsi que la détresse psychologique de leur génération.
22 janvier : Un médecin, le docteur Fabien Quedeville, a lancé sur Twitter le signal #JeNeMeConfineraiPas qui a connu un grand succès à la suite des nombreuses prises de position en faveur d’un 3e « confinement »/ rétention de masse. Il estime qu’aucune justification aux mesures envisagée n’a été montrée. Il demande des clarifications sur les décisions prises et les données disponibles.
+ En Italie, les autorités viennent de lancer un appel d’offres pour créer deux centres d’isolement pour les jeunes en Sardaigne, dans le cadre de la gestion de crise covid.
23 janvier : La Lombardie a été confinée une semaine par erreur, car elle a été classée « zone rouge » en fonction de chiffres erronés.
24 janvier : Un manifestant explique ce qu’il est en train de se passer en quelques mots…
25 janvier : Emeutes aux Pays-Bas suite à la mise en place samedi 23 d’un « couvre-feu ». Des véhicules, notamment de police, ont été incendiés, des canons à eau ont été utilisés. Des policiers disent craindre une « guerre civile », et pendant plusieurs jours des manifestations nombreuses ont eu lieu dans tout le pays, de manière pacifique.

26 janvier : Le Figaro -comme d’autres médias – s’inquiète de « ces Français exaspérés qui prônent la désobéissance civile ». Un article énumère : « Il y a ceux qui n’annuleront pas leurs vacances, ceux qui continueront les fêtes clandestines, ceux qui préparent faux certificats médicaux et attestations d’employeur pour pouvoir sortir à leur guise. Le troisième confinement n’est pas encore décrété que déjà une partie des Français se rebelle. Sur Twitter, le hashtag #JeNeMeConfineraiPas a suscité plus de 40.000 messages depuis vendredi, certains appelant même à une « désobéissance civile »« . CNews aussi avait aussi rebondi sur l’appel #JeNeMeConfineraiPas.
+ Le chanteur Francis Lalanne, qui a osé appeler à destituer macron (il a notamment fait appel à l’armée), est attaqué de toutes parts dans les médias officiels. Certains rappellent qu’il risque jusqu’à 5 ans de prison et 75.000€ d’amende.
+ Manifestations au Danemark contre les mesures « sanitaires ». Comme pour les Pays-Bas, quelques actes de violence ont été montés en épingle dans les médias nationaux et internationaux.

27 janvier : Un restaurateur niçois qui a ouvert le midi et a fait le plein a d’abord reçu la visite d’une vingtaine de policiers venus évacuer l’établissement. Ils n’y sont pas parvenus, personne n’a été verbalisé sur place mais le restaurateur a été envoyé en garde-à-vue dans l’après-midi et son cuisinier, sans papiers, a été envoyé en centre de « rétention ». Un mouvement national d’ouverture des restaurants et cafés est prévu le 1er février.
+ Les députés LREM ont mis fin de manière unilatérale à la commission d’enquête parlementaire sur la gestion de crise covid, qui devait se transformer en mission d’information.
+ En Oregon, une nouvelle loi permet au gouverneur de saisir les propriétés des citoyens pendant tout le temps de l’état d’urgence, pour des motifs vagues d’usage temporaire ou définitif.
+ Selon Attal, porte-parole du gouvernement, le « couvre-feu » n’est pas assez efficace et il faut prendre de nouvelles mesures pouvant aller jusqu’à un « confinement très serré ». En parallèle de nombreux « experts » s’expriment dans les médias et sur les plateaux télé pour appeler à « confiner » de la manière la plus stricte possible.

+ Selon CNews, « les Français se ruent à Madrid » pour échapper aux mesures de « confinement » ou « couvre-feu » en France. Car contrairement à ce que répètent en boucle les médias depuis des semaines, les bars, restaurants, lieux culturels, discothèques sont ouverts jusqu’à 22 h en Espagne. Les régions peuvent cependant prendre d’autres mesures.

+ La chroniqueuse Apolline de Malherbe a déclaré qu’il faudrait « confiner » toute la planète pendant 3 semaines. Et donc tout le monde devrait faire des réserves.
+ Au Liban il y aurait 220 blessés suite à des manifestations et des violences avec la police. C’est la 3e soirée de manifestations contre les mesures « sanitaires ». Selon France Info, « Des manifestants en colère ont tenté de pénétrer à l’intérieur du Sérail, le siège du gouvernorat du Nord, tandis que d’autres se sont rassemblés sur la place al-Nour, l’un des lieux phares des manifestations monstres qu’avait connues le Liban à l’automne 2019 contre la classe dirigeante sur l’ensemble de son territoire. Des tirs à balles réelles d’origine inconnue ont été entendus dans le secteur du site de la manifestation par la correspondante de l’AFP, tandis que des protestataires ont mis le feu à l’entrée d’un bâtiment de la police« .
28 janvier : Les violences intrafamiliales et les violences sexuelles (y compris contre les mineurs) ont augmenté: + 9% et + 11% en 2020, après 3 années consécutives d’augmentation.
+ Les données de vaccination des Français ne sont pas sécurisées dans le cadre du système d’information (SI-Vaccin Covid) de la campagne nationale, annonce Médiapart: « Par manque d’anticipation, l’assurance-maladie n’a eu qu’un mois et demi pour développer le système informatique de suivi de la campagne de vaccination. Selon nos informations, celui-ci souffre de plusieurs failles : il permet à un médecin d’accéder à tous les dossiers des Français tandis que la procédure de signalement des effets indésirables a été mise en œuvre a minima« . C’est Accenture qui a eu le marché pour construire ce système d’information basé sur un carnet de vaccination électronique, malgré les interrogations sur la protection des données personnelles. Accenture est partenaire de Microsoft, qui gère le « Health Data Center » du gouvernement avec les données de santé des Français. Microsoft et Accenture sont aussi partenaires avec le GAVI (l’alliance pour les vaccins de Bill Gates) dans ID2020, qui vise à créer une identité numérique pour chaque citoyen.
+ Une psychologue clinicienne spécialisée en psychopathologie, neuropsychologie, psychosomatique, Marie-Estelle Dupont, alerte sur les effet délétères du « masque » obligatoire sur les enfants, dont le niveau baisse à l’école même chez les meilleurs élèves. Tous risquent d’avoir du retard dans les apprentissages, surtout les plus en difficulté.
+ D’ailleurs le même jour des pédiatres ont alerté sur les risques psychosociaux pour les enfants en cas de fermeture des écoles, une hypothèse du gouvernement pour son 3e « confinement ».
+ 300 personnalités (rejointes par 200 autres), dont de nombreux scientifiques et universitaires tels que Jean-François Toussaint, Laurent Toubiana, Martine Wonner, appellent à cesser les « confinements ».
+ Le Sénat est d’accord pour une nouvelle prolongation de l’état d’urgence (la 6e depuis mars 2020), jusqu’en mai au lieu de juin comme réclamé par l’exécutif.
29 janvier : Une centaine de participants à une soirée libertine dans un entrepôt de Seine-et-Marne ont été verbalisés pour non-respect du couvre-feu. « Le matériel de sonorisation et d’éclairage est saisi, et 81 participants sont verbalisés » raconte la presse. Aucune garde-à-vue n’a été menée.
30 janvier : Une cinquantaine de théâtres rouvrent une heure ce samedi en France pour protester. Un directeur de salles d’Avignon avait lancé un appel le 22 janvier.
+ Un médecin considère qu’on devrait aussi mettre un « masque » à la maison. Et que le gouvernement a bien fait de fermer les « grands surfaces non alimentaires » de + de 20.000 m².

31 janvier : A Paris, des magistrats ont été verbalisés dans un restaurant clandestin de l’Ile de la Cité, contrôlé par la police. Une dizaine de clients étaient présents dont deux magistrats de la cour du droit d’asile. Le 2 février on apprenait que deux démissions avaient été demandées à leur encontre.
+ 488 arrestations administratives (4 heures) ont été réalisées lors de la manifestation bruxelloise contre les restrictions. Il y avait autant de policiers que de manifestants selon les images.
+ Les manifestations contre les mesures anti covid continuent au Danemark.
Février
1er février : Depuis décembre et la mesure de « couvre-feu », les forces de l’ordre ont réalisé 1,8 million de contrôles et établi 166.596 PV. 100.000 policiers étaient mobilisés le 31 décembre jusqu’à 3 heures du matin.
+ Les remontées mécaniques resteront fermées en février.

+ En Italie, presque tout le pays est passé en « zone jeune », si bien que les restaurants, les cafés, les musées ont rouvert. « Seules la Sicile, la Sardaigne, l’Ombrie, la province autonome de Bolzano et les Pouilles restent en zone orange. Si le couvre-feu de 22 heures à 5 heures du matin est maintenu dans l’ensemble du pays, tout comme l’interdiction de voyages inter-régionaux, les autres mesures de restrictions sont allégées ».
+ Le mouvement d’ouverture de cafés et restaurants a raté. Les préfets ont passé des ordres pour des sanctions pouvant aller jusqu’à la fermeture des établissements en cas d’ouverture au public, Le Maire a menacé de leur couper les « fonds de solidarité ». Le peu de solidarité et d’esprit collectif chez les professionnels du métier a fait le reste.
2 février : Après deux magistrats à Paris, un autre magistrat et un commissaire de police ont été pris lors d’un contrôle dans un restaurant « clandestin » ouvert discrètement à Carpentras. Darmanin a demandé la suspension du commissaire et ajouté que « Pour être respecté, il faut être respectable« .
+ La précarité des étudiants s’aggrave. Les distributions de colis alimentaires se multiplient, entraînant de longues files d’attente un peu partout en France mais surtout à Paris. Le gouvernement refuse toujours de donner le RSA aux étudiants.

3 février : Un rapport de « The Economist » sur les mesures prises à travers le monde dans le contexte de l’épidémie de covid pointe la régression de la France en matière de libertés et de démocratie. La France est considérée comme une « démocratie défaillante ». « Pour les chercheurs du groupe britannique, la France a perdu des points en raison des « restrictions de la liberté de déplacement » au travers de « plusieurs confinements et des couvre-feux nationaux » (…) La pandémie a mis en lumière la nature de la gouvernance dans les démocraties du XXIe siècle et, en particulier, la relation entre les gouvernements et le peuple, révélant des déficits démocratiques qui existent depuis longtemps », analyse Joan Hoey. Sur les 167 pays et territoires couverts par le modèle, seuls 75 sont considérés comme des démocraties« , expliquent Les Echos.
4 février : Après des semaines de tergiversations et de pressions médiatiques, Castex a annoncé qu’il n’y aurait pas de « confinement » version 3 pour l’instant sauf à Mayotte pour 3 semaines d’un coup, mais le « couvre-feu » à 18h continue. Le prétexte actuel pour maintenir les mesures est l’apparition des « variants ».
[1] Ordonnance n° 2020-320 du 25 mars 2020 relative à l’adaptation des délais et des procédures applicables à l’implantation ou la modification d’une installation de communications électroniques afin d’assurer le fonctionnement des services et des réseaux de communications électroniques. « Auparavant l’agence nationale des fréquences contrôlait scrupuleusement l’installation de chaque antenne. Elle veillait notamment au respect des valeurs limites d’exposition des citoyens aux champs électromagnétiques. Avec cette ordonnance, c’est terminé ! Les exploitants pourront en effet « prendre une décision d’implantation sans accord préalable de l’agence » (…) En janvier dernier, nous vous alertions sur le possible danger du déploiement de la 5G en France. Le gouvernement avait en effet donné son feu vert pour cette implantation sans aucune étude sérieuse sur les risques sanitaires et environnementaux« .
[2] « L’étude a montré que, malgré sa présence à Wuhan, ce n’est pas la variante du type A qui y a causé le plus d’infections mais bien la variante du type B, présente dans des foyers d’infection situés dans la province de Wuhan et du reste de l’Asie. Apparue à Singapour, à Hong Kong et en Corée du Sud, la variante de type C s’est répandue en Europe. L’étude indique que la toute première infection européenne, qui s’est produite en Allemagne, était due à une variante du type C, mais qu’il existe en Italie une deuxième voie d’infection en provenance de Singapour, due à la même variante C mutée », précise 7 sur 7.
[3] La Tribune évoquait le 26 avril des désaccords entre l’Etat et l’INRIA qui ont monté un consortium public-privé en France, et Google et Apple : « Pour développer son application de « contact tracing » StopCovid, l’Etat a mis au point avec l’Inria son propre protocole centralisé, baptisé ROBERT. Mais il refuse d’utiliser l’infrastructure technique décentralisée mise au point par Google et d’Apple, qui de leur côté bloquent pour l’instant toute autre option. Le vrai problème : l’absence de neutralité des terminaux ».
La chronologie des attaques contre les #libertés dans la crise du #coronavirus depuis mars 2020 #DictatureSanitaire
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